mercredi 20 décembre 2017

Gambier 23°07’ S 134°58’ W


Gambier ne prends pas de S, mais bien aux Gambier. Une autre traversée océanique, quasi d’affilée. Cette fois de l’ile de pâques à l’archipel des Gambier, 1450 milles, 2700Km à 10km/H…MAIS 24h/24 installé comme a la maison.

Je ne m’habille même plus durant la traversée; il fait 27°C, soleil, pas de stress de mauvaises météo ; les prévisions je les récupère quand je veux, avec ma radio BLU icom718 et le modem SCS pactor 3, qui va chercher ça sur internet et me le renvoi en pièce jointe dans un e-mail. Cependant à l’échelle océanique et a la vitesse de 10Km/H si une grosse tempête arrive, au moins on sait ce qui va arriver et ainsi se préparer et aller vers le moins pire.

Pas de tempête en vue, mais un passage de front contraire avec coup de vent ( Force 8-9. Gale en anglais.) j’ai évité la zone la plus brutale, en poursuivant au prés bon plein le plus longtemps possible, puis progressivement en vent de travers et grand largue pour passer les rafales sans avoir a réduire d’avantage la voilure. Juste une journée de vagues croisées, de rafales, de pluies et d’embardées tout en allant au mieux dans la bonne direction. A la tombée de la nuit la nouvelle tendance plus calme c’était installé, ainsi j’ai pu bien dormir. Le lendemain je repère une petite déchirure vers le haut de la Grande voile. Plutôt que de risquer d’avoir encore plus de réparations, j’ai profité du calme, pour dérouler complètement la GV, puis l’affaler et faire cette réparation. (Je rappelle que c’est une GV à enrouleur dans le mât ; les belles exclamations comme « Hissez la grande voile » y plus sur l’Amarante ; on enroule et on déroule. Justement la grande voile est au bout du rouleau ; c’est celle d’origine du Dufour 34 d’où vient le mat.
 Donc pour ma 5ème traversée océanique, je m’auto attribue ma première étoile de mer « navigateur transocéanique » comme les 5 branches de l’étoile de mer. La dernière jusqu’à l’ile de pâques, j’ai eu beau dire que c’était la bonne ; mais a bien y réfléchir, j’ai été recalé à cause du tangon cassé bêtement.

Loupy qui n’a jamais été matinale, se lève maintenant de plus en plus tôt, motivée d’aller chercher des poissons volant frais, tombés sur le pont durant la nuit : Les Poissons s’envolent dans la panique désorientés par la nuit, certains malchanceux finissent sur le pont ou dans le cockpit ; puis mangés par Loupy ; rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

 Après 8 jours de navigation, tout de suite après la baston, nous - moi, Loupy et l’Amarante - sommes entrées dans les eaux territoriales Anglaises ; Les iles Pitcairn. Droit devant sur ma route, l’ile de Henderson, que je n’ai pu voir de près qu’à la tombée de la nuit, passant a quelques centaines de mètres au son des explosions de vagues contre les falaises. L’ile est plate avec de falaises abruptes autour. Je n’ai pas pu voir la végétation, il faisait trop sombre. L’ile qui fait pourtant 32km2 est inhabitée faute de sources d’eau douce.

Une fois passé Henderson, Je me suis dit que tant qu’à faire du tourisme océanique, autant voir Pitcairn. 100 milles pour l’ile de la Bounty, la voir de jour, ça doit pouvoir le fair .

Le lendemain, naviguant à bonne allure, droit devant à 35 milles, une pyramide ; le haut de l’ile. Elle est belle. Ça fait rêver ; En 1789 à Paris il n’y avait pas de tour Eiffel, pas d’arc de Triomphe ; par contre l’ile et l’océan étaient exactement identiques. Les mutins de la Bounty l’avaient déniché pour se planquer adum eternam.
Fletcher Christian initiateur de la mutinerie, (incarné au cinéma par Clark Gable dans la première version, puis Marlon Brando, puis encore par Mel Gibson) savait que l’ile était mal positionnée en longitude. Surement que par la suite de sa découverte, d’autres ont inscrit dans les instructions nautiques - ne l’ayant pas trouvé - que les coordonnées étaient fausses. Avec le sextant, pour avoir une latitude correcte il suffit de repérer la hauteur d’un astre, et de la corriger en fonction du jour de l’année. Par contre pour la longitude, il faut avoir une horloge précise, pour savoir de combiens on s’est décalé vers l’Est ou L’Ouest lors de la navigation ; la différence de temps par rapport au zénith précédent permet de trouver cette longitude.

Petite démonstration de principe pour matheux, les autres peuvent sauter le paragraphe: Ayant conservé l’heure de l’île de pâques, ou le soleil se levait à 7H ; Le soleil ou je suis maintenant se levant a 9H à la même latitude de 23°. Quelle distance ai-je parcouru ? Le tour de la terre fait 40 000km, mais a la latitude de 23° 40000 X COS 23°=36800km. En 1 heure à cette latitude le déplacement est de 36800/24=1533km donc 2H =3066Km. (NB : Le diamètre de la terre avait été calculé par les Egyptiens avec une faible erreur, en mesurant la différence de l’angle que faisait l’ombre du soleil au zénith comparé à un autre endroit au même moment 110km au Sud…Malgré de tels vérités les religieux et les politiciens continuent de nous prendre pour des jambons. Et on se laisse faire ; ça me tue.)

Les horloges à pendules ne pouvant fonctionner en mer, on utilisait des grands sabliers peu précis avant l’invention des horloges à ressort. Fletcher Christian - qui avait une horloge récente, nous somme en 1789, pas 1600 - était donc convaincu que la latitude était bonne et qu’il y avait une grosse erreur de longitude ; 150 milles en fait.

Ce qu’il a fait, fût donc, de suivre la latitude jusqu'à trouver l’ile, qui s’appelait déjà Pitcairn, nom de celui qui la vu en premier, depuis les hunes (les hunes c’est le 1er tiers du mat d’où l’on observait)

En approchant de l’ile, je la vois grandir au cours de la journée, elle est belle, de plus en plus belle, les détails apparaissent. Je vise de bien la voir de près en longeant Adamstown par le début, Je passe au dessus de l’épave de la Bounty, qui git par 20 mètres de fond, volontairement incendiée par les mutins pour mieux se cacher; Plus petite et plus pentue que ce que je ne l’aurai pensé ; mais aussi plus magique et plus fascinante, les récifs, les falaises, les couleurs, les cocotiers, des sapins implantés comme de arbres de noël en haut de crêtes; elle est magnifique. J’allume le sondeur, et passe par une dizaine de mètres de fond le long de sa côte; j’ai enroulé le génois, conservant la grande voile seule pour passer plus lentement. J’ai bien essayé de rendre sa beauté en photo, mais rien à voir, avec de la voir en vraie.

J’ai appelé à l’approche au canal 16 (en fait 156,800Mhz avec une VHF non marine). Le gars, très agréable m’indique de mouiller au Sud Ouest de l’ile sous le vent, moi j’arrive par le Nord Est - au vent à ce moment. Il a peut être été un peu déçu lorsque je lui ai dit que je ne m’arrête pas ; c’est qu’il n’y a pas vraiment de baie pour se protéger ; et au fond je n‘avait pas non plus vraiment envie : Enrouler la grande voile, démarrer le moteur, l’ancre la chaine, gonfler l’annexe, le roulis. (En plus, j’en ai chié pour remonter l’ancre en partant de l’ile de pâques ; j’y avais arraché la peau d’un doigt, qui venait juste de guérir et je comptais bien profiter de la baignade au Gambier)… S’il y avait calme plat et sans vent, j’en aurai saisi l’occasion. Je lui réponds qu’elle est magnifique et lui ai demandé s’il a été sur l’ile de Henderson ; il me répondit « Everybody on Pitcairn have been on Henderson ». Ils ne sont que 40 à habiter Pitcairn ; les quelques maisons semblent plutôt grandes et jolis au milieu de jardins pentus paradisiaques.
Une fois passé l’ile de Pitcairn en fin d’après-midi, il me restait 300 Milles à faire pour arriver aux Gambier. J’avais donc le choix entre passer en mode régate, ou passer en mode, ralentir la vitesse car avec les prévisions de vent que j’avais en naviguant normalement, c'est-à-dire 5 à 6 nœuds de moyenne, j’allais arriver pendant la nuit.

Le mode régate ne me tentait pas trop, à cause du risque de casse, d’inconfort et de mauvaises nuits. Passé Pitcairn, je n’ai pas redéroulé le génois, puis continué ma trajectoire qui allait plus au Sud et non pas vers les Gambier pour ensuite le lendemain matin empanner ( Changement de cap vent en poupe, impliquant de passer les voiles d’un bord vers l’autre).

Progressivement le vent s’est renforcé, et j’avais bien du mal à ralentir la vitesse, même en réduisant encore la voilure, « vive le surf ». Alors qu’es ce qu’on fait ? Re empannage pour rallonger le parcours OK; mais faudra pas en abuser sinon je vais finir par faire des bords de prés pour aller aux Gambier ; ce qui serai couillon, et je me verrais dans l’obligation de m’auto-recaler pour l’étoile de mer. Je venais de lire un truc qui prête à sourire : Trainer un seau ; mais je voyais bien que le seau allait casser, mes 2 mains n’ont pas été de trop pour le remonter a bord. Il me fallait dormir alors qu’il ne restait plus que 25 Milles, j’ai aussi essayé de le mettre à la cape, mais je n’arrivais pas à dormir, à cause des mouvements et sonorités dont je n’avais pas l’habitude. (La cape consiste à avoir le foc/génois gonflé à l’envers, avec la barre bloquée comme pour virer contre le vent. Le voilier dérive mais stabilisé)

Bref, à la première lueur du jour j’entre par la passe Sud-Ouest, (qui était aussi un détour pour attendre le jour). J’étais fatigué de cette mauvaise nuit et pas encore prêt a la civilisation. J’avais très envie d’une baignade et de faire un tour au bord en zone sauvage avec Loupy. Je mouille l’ancre au pied de l’ile de Mangareva par 3m de fond. J’ai sauté dans la minute dans l’eau à 25° avec mon masque et mon tuba. WOUAAA, que c’est beau, plein de poissons de toutes les couleurs. Un peu plus loin je vois pour la première fois de ma vie, hors captivité un REQUIN. J’ai failli avoir peur à cause du formatage médiatique, puis tout de suite je me suis approché pour le voir de plus près ; un requin de 1m50 ne va pas me foncer dessus pour me bouffer. Au contraire, il s’est vite barré. J’ai su après que cette jolie espèce de requin des Gambier de 2 mètres maximum est peureuse. ET aussi que grâce à la chiquatera (ou à cause), toxique pour l’humain, les poissons des Gambier ne sont quasiement pas pêchés.
 

L’eau calme de l’archipel, est un bienfait inestimable grâce aux Coraux. Mais vas y, que j’ai déjà expérimenté ces méfaits : Une pale d’hélice du moteur de l’annexe cassé, des rayures sur la quille, et une ancre tordu une.

12 jours et une nuit pour arriver aux Gambier depuis l’ile de Pâques.

Je suis content que le bateau soit arrêté et surtout plus de roulis.


Ayant dormi sans aucun vêtements ni couverture, je me suis réveillé en position fœtale tourné à l’envers. Faut croire que j’ai fait un retour au stade intra-ventral durant la nuit. Fatigué je me suis couché a 20h locale, et réveillé à 4 H avec la première lueur du jour. J’avais conservé l’heure depuis l’ile de pâques, qui est 4 heures de plus, l'horloge est donc très tourné vers le matin ici aux Gambier; a 19h il fait nuit, alors qu’a l’ile de Pâques le soleil se couchait vers 21H. Le déplacement sur le globe correspondrais à moins de 2H (en fait 1H45 si on reprend le calcul ci-dessus ou 3066Km correspond à 2H alors que le déplacement vers l’Ouest de 2700km)

Au gambier pas de tourisme, la spécialité ici c'est la culture perlière et plus particulièrement les perles noires. La greffe est une opération qui demande à la fois observation précise de la zone a greffer, L’endroit de la greffe plus ou moins près du bord va produire la couleur de la perle, qui va du rose violet bleu foncé en passant par du vert a noir, donc précision pour la zone de greffe, précision du travail qui demande aussi délicatesse et rapidité, que seuls les petites mains chinoises aux yeux de lynx bridées savent le faire a merveille. Une huitre peut produire jusqu'à 4 perles, non pas 4 simultanément mais l’une après l’autre, donc on ressort l’huitre de l’eau on l’emmène au labo ou les petites chinoises sont installés comme des horloger de chez Rolex, on ouvre délicatement l’huitre, extrait la perle et fais une nouvelle greffe. L’intérêt est que l’huitre - donc la perle – devient de plus en plus grosse. Possibilités de visites gratuites de perlicultures, à la fin on vous montre des bijoux qui vous couteront 5 fois mois cher que dans une bijouterie.

C’est Brian Fuhr, le Canadien sur le voilier « Pelorus jack » avec sa femme, et qui m’ont invité à manger un bout de pizza alors que je n’avais même pas mouillé l’ancre, qui me l’a expliqué. Coquille d'huitre à l’appui ou l’on voit les dégradés sombres vers le bord du l’huitre. 300 euros pour un collier qu’il m’a dit…

« Ah ! Un collier de perles complet ?» Non UNE seule grosse perle, mais cette perle là, est plus fascinante qu’un diamant. Comme quoi la vie gagne toujours sur la mort. (Ça c’est Nietzsche qui le dit)
Mais il n’y aura pas de « happy end » pour notre carcasse, même pas pour celle de Johnny Halliday ; tout juste pour Elvis Presley.

il m'a donné suffisamment d’informations pour m'occuper pendant 2 semaines, comme la fête de Noël ou tous les "yachties" (Brian est canadien anglophone) sont invités sur une autre île par Philippe, un habitant local. Il est recommandé d’arriver un jour à l’avance pour aider aux préparations. Je vais même aller mouiller là-bas 2 jours à l’avance tant qu’a faire.

Un autre voilier que j’ai tout de suite reconnu, est « MANGO » le voilier jaune d’un couple d’Allemands avec leurs 2 jeunes enfants. Rencontrés au canaries, puis au Cap vert, puis encre a Joa Pessoa au Nord-Est du Brésil. Ils ont ensuite été vers la Guyane française, le Surinam, au chantier à Trinidad, puis par le canal de Panama. (Pas de Galapagos - et je comprends - avec le racket honteux sous couvert d’écologie de la part du gouvernement Equatorien). Arrivées aux Gambier après 36 jours de mer depuis Panama, la femme m’a dit « Never again ».

François Gabart avec 9 jours de plus, a fait le tour du monde complet, pulvérisant de 5 jours le précédant record du tour du monde en solitaire, avec 27 nœuds de moyenne ! Le public va finir par se lasser et trouver plus héroïque le record du tour du monde le plus lent, LOL : Affronter tempêtes et navigation qui n’en finissent pas, le froid et l’humidité dont on ne voit pas la fin non plus, les tracas pour s’alimenter correctement en plus de la solitude, du désespoir et des problèmes en tous genres. Mais interdiction de revenir en arrière, sinon il n’a plus qu’à faire des ronds dans l’eau pendant des années ou il y a du poisson et une température agréable.

Quoi d’autres ? Comme ici je vais souvent changer de mouillage avec rarement moins de 10 mètres de fond, sauf à encore coincer l’ancre et rayer la quille ; j’ai remis le guindeau électrique avec les 60 mètres de chaine de 10mm. A Rikitea le mouillage est à 13 mètres de fond (ou sont les autres aussi vue que c’est là-bas qu’il y a magasins et wifi), ça fait lourd et long à remonter à la main 50 mètres de chaine.

Le guindeau je l’ai remis à l’aéroport. La piste est construite sur une longue bande de Corail qui sert uniquement pour la piste. On y va en bateau depuis Rikitea, la ville. J’ai été là-bas pour prendre une bière avec Olivier, un ami de longue date de mon pot Eric Widehem. Celui-ci-est commandant de bord a Air Tahiti. Il atterrissait à 11heures ce mardi. Comme j’aime les avions et les aéroports, j’étais content de faire une mission là-bas. En arrivant je cherchais à me mettre à quai, pour justement ne pas avoir à mouiller l’ancre. J’ai bien fait ; il n’y avait personne. Je me suis baladé dans l’aérogare, les abords et même sur la piste.

Comme on risquait de me faire dégager, étant levé avec le soleil à 5 heures j’en ai profité pour faire le changement de chaine, d’ancre et de guindeau. A 8H30 quand les barques du personnel sont arrivées j’avais terminé. J’ai quand même dû dégager pour laisser la place à la vedette pompier. Pour ça j’ai juste tiré une longue ligne vers la digue me retrouvant amarré comme dans une caletta en Patagonie (sinon j’allais toucher la quille, ou alors je devais mouiller au dehors du petit port). Comme quoi toutes les expériences servent.

La video "Casse" ci-dessous était lors de la traversée vers l'ile de paques:
https://youtu.be/iQ1iBQBT5LU
Olivier commendant de bord du magnifique ATR 42 derriere,
Cuves de kerozene apportés ici par bateau 4 heures de vol, le plein est refait avant de repartir avec d'autres passagers apres 40 minutes..
Derriere l´Amarante, la navette pour les passagers, et l'aerogare. j'y suis resté 2 jours.
La tour de controle, avec sa station méteo et les antennes radio. Derriere le garage du camion de pompiers, qui fait un tour de piste avant l'arrivé de l'avion pour verifier que rien ne traine.
L'ile de la piste est entierement constituée de morceaux de coraux.










1) la passe par ou je suis entré. 2) premier mouillage. 3) Rikitea la capitale 4) L'aeroport. (Le cerce rouge fait 1 mille de rayon autour du bateau.)

En bas a droite les Gambier.


Les noix de coco sont surtout utilisés pour nourrir poules et cochon (tas derriere), les polynesiens utilisent le lait pour cuisiner et mangent donc du porc et du poulet...d'ou obesité.
Bord de route
La cathedrale de Rikitea (photo interieur au dessus)
Réparation du bord de chute de la GV, je découpe un bout de voile que j'ai en stock,que je colle d'abord avant de coudre.
J'ai coincé la partie tordue de l'ancre dans ce godet de peleteuse et redressé avec un palan.
Arrivé hier d'un des deux cargos bi-mensuels (l'autre un peu plus petit est arrivé ce matin 21 dec 2017 attends au mouillage). Alors qu'íls n'y sont que 1600 habitants, c'est impressionnant tout ce qu'ils débarquent.

Les demi-conteneurs sont déscendus a quai, puis les produits frais sont dispachés vers les magasins en premier.

En suite les conteneurs frigorifiques, qui sont rebranché au cargo pour maintenir la temperature.
La perliculture rapporte...Cette Ford est si

Remplissage des cuves pour le génerateur électrique de Mangareva, et les bidons du voilier Mango; en plus de 36 jours de navigation depuis Panama ils ont fait du moteur au début et 2 jour  á la fin pour ne pas tirere de bords de prés dans le front froid qui arrivait (surement la baston que j'ai pris vu qu'ils étaient arrivés une semaine avant moi). Les deux mecaniciens du cargo ont été sympa de remplir quasi au compte goute leurs 200 litres alors qu'ils ont des fut et des milliers de litres a faire encore. Moi j'en ai pas besoin, je n'ai utilisé que 25 litres depuis Valdivia.
Sac de coquilles d'huitre qui partent avec le cargo, elles vont servir pour la nacre. j'ai demandé aux femmes. Le vélo c'est le mien, récupéré a Valdivia et remis en état d'utilisation.
Atelier flotant de pérliculture. On ne vois pas les nombreuses boués (qui sont bien plus loin) il y en a de partout, attention a l´Hélice, reliérs sous l'eau entre elles.

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