dimanche 13 avril 2014

Cap vert saint antao

Nous partimes de El Hierro l’ile la plus sud ouest des Cannaries pour une semaine de traversée océanique. Vents assez fort au départ ; je vis une petite déchirure au dessus d’une latte lors de la montée de la grande voile ; Pas grave et on ne retourne pas au port pour ça, réparation en navigation ,Delphine tiens la barre sous un cap portant (trinquette sur étais largable uniquement) pour pas qu’on se fasse arroser pendant que moi et Denis faisons un renfort de couture et réparation, sans défaire la voile on est assis sous la bôme: j’ai du bon matériel à bord, en une demi-heure la réparation fut excellente ; et d’ailleurs les 2 autres réparations faites depuis le départ on toutes tenues impeccable.
Le vent mollit après quelques heures, conformément aux prévisions, on met le 1er ris en place du deuxième. Puis arriva le problème récurrent du pilote automatique. On met le st1000+ de secours ; eh ben non !
Il semble que suit a 2 chutes violentes de celui-ci que quelque chose du compas interne est cassée, j’ai pourtant démonté et tout révisée. La ça me gonfle vraiment ; on viens juste de partir et qu’il faut barrer pour ainsi dire à la main ; On continue à l’ancienne ; Mindello est la deuxième ville du cap vert, on verra ça labas...j’installe le system semi-automatique avec poulies et tendeurs, mais il faut rester à côté pour faire des correctons, au vent travers/ largue ça ne fonctionne pas aussi bien qu’au prés ; donc on ne peux pas laisser la barre plus de 2-3 minutes toute seule ; parfois si le vent est régulier ça tient 20 minutes. Nuit de quart avec le compas à l’oeuil et corrections.
Le lendemain le vent est entre 10 et 15 noeuds (vent apparent) je demonte de nouveau le panneau arrière, pour voir ça....ET c’est encore la vis clavette qui est cassé et de plus ça a arraché ma patte de renfort !!! je ressere le bras de levier du pilote in-board sur la mèche de safran, positionne le tout de sorte qu’en perçant un nouveau trou sur la patte de renfort je puisse la remettre, j’abandonne cette fois la vis de clavette ; pour un montage décallé du montage initial ; le pilote semble bien fonctionner avec la position décallée, je fais donc le tout pendant qu’il tient son cap correctement ; ça marche vraiment mieux que jamais, motivé je rajoute du renfort en superposition dela cornière alu mise à El Hierro qui était de toutes façons fragile.
Suite a ça le pilote fit son boulot a merveille comme il ne la jamais fait au part avant.
Journées et nuits de bonheur ; soleil, vent suffisant pour avancer, cuisine, bronzage, lecture, chaque jour est different, on pu apprécier des mamifères marins autre que des dauphins : une douzaine de globicéphales ; ça ressemble a des orques en plus petit. Les jours se suivent sans se ressembler, le vent est un peu juste, pour éviter le plein vent arrière nous faisons des bords au largue. La chienne Loupy a enfin terminée sa marinisation; elle fait ses besoins sur le pont, elle ne faisait pas ses besoins du tout jusque là!
Puis étonnement à 60 milles du cap vert on vit 4 des iles, c’est génial, on est heureux, Delphine sors le champagne et les petits fours pour ce coucher de soleil magestral ; c’est notre plus longue navigation en mer à tous les 3 : 8j de mer.
Au lieu d'aller vers la grande ville Mindello, après cette zenitude on préfère arriver mollo sur une ile peu habitée, qui de plus est sur le chemin, juste en face de Minello, Sint Antao, on se met au ponton flotant inoccupé de Porto Nova, on y es depuis 4 jours...les gens sont très gentils et tout va bien;