dimanche 27 novembre 2016

Quelles escales vers la Patagonie?


Le Club Nautico Mar del Plata, de loin la plus sportive des marinas que j’ai fréquenté, et pas uniquement voile ; surtout Tennis d’ailleurs mais aussi aviron, salle de sport et une piscine couverte.

Tennis à la télé du restaurant cet aprem: la victoire de la coupe Davis par l’Argentine, provoqua  cris de joie et applaudissements, pendant que je mangeait tardivement des cannelonis.

Hier en sortant du resto avec Patrice, je me disais qu’en matière de sportifs, on est plutôt dans les derniers ; du coup en passant devant les optimistes ; Coup de tête! j’ai demandé si je pouvais leur en emprunter un.  Aussi ca soufflait bien dans le port. La réponse fut OUI, je me suis changé vite fait et ramené l’ordi au bateau. J’y monte une voile et l’installe : J'ai pas navigué avec un optimiste depuis 35 ans.

Les 2 mains sont prises, un au safran et un à l’écoute. J’ai vite été aspergé. Mais ça marche bien quand même,  on peut aller ou on veut avec ça. Si j’avais les couilles et l’envie de me faire remarquer, je me lancerai a la traversée de l’Atlantique en Optimiste. C’est le truc à faire non ?
On dirait des rochers...ce sont des lions de mer; j'en ai d'ailleurs percuté un avec l'optimiste.
Heuresement que la vangeance est un truc d'humains, s'il revenait avec les copains, je n'avait aucune chance.
Ce sont TOUS des males, qui se font le territoire, avant l'arrivé des femelles, qui vont arriver pour la reproduction.
Merci au Club, c'etait cool, je rince et range le matos.
 Merci a Patrice pour les photos et les vidéos.
Hier c’était l’anniversaire de Loupy qui fêtait ses 13 ans. Je suis très fier de ma petite chienne qui a fait de son mieux pour s’adapter à la vie en mer.
C’est dommage de devoir tuer d’autres animaux pour nourrir les chiens et les chats. Mais un gâteau de sucre et crème n’est ni bon pour elle ni le gâteau qu’elle souhaiterai.
J'ai lui ai préparé un geuleton d’anniversaire, à base de viande et de poisson.
lendemain de fete.
L’objectif une fois arrivé à Mar de Plata était évidemment de préparer la route vers Ushuaia ; on peut miser sur une absence de civilisation, qui se traduit par l’absence de wifi surtout.

Pour les prévisons de vent, j’ai un téléphone satellite inmarsat. MAIS le data, donc les gribs pour les vents, ne passent pas bien en mer sans la station d’accueil (1000euros)- Par contre j’ai essayé d’envoyer un SMS en mer mouvementée à mon pot Christof qui vit sur son voilier océanis 325 a Beaulieu sur mer. Il l’a bien reçu et j’ai bien reçu sa réponse. Et c’est avec plaisir qu’il pourra m’envoyer des prévisions, un fois que je lui transmet ma position. Ça n’a pas besoin d’être précis. Exemple  lundi  NO f4. mardi idem. Mercredi S f7 17h.  donc je comprends "AUX ABRIS AVANT MERCREDI 14h" (GMT-3) 

Ensuite ou aller en chemin ? On m'a rabaché qu'il faut avoir le fameux livre du couple d’italiens qui ont passé 8 ans en Patagonie « Patagonia & Tierra de Fuego » Ully l’allemand m’avait dit qu’ils l’ont a la libraire marine de San Fernando Polpa Nera. J’y vais 140 euros! OUF.

On fera sans, j’ai scanné le cahier d’un travail magnifique qu’avait fait -la magnifique aussi -Chloé Griffin, la Canadienne qui était  a Salvador de Bahia avec son père. 
83 pages, de leurs mouillages repris du livre en question. Il y a de quoi faire. Faut prendre les pages de la fin vers le début. J’ai mis un symbole sur openCPN avec coordonées précises et la page correspondante. Certains points sont avec des légers décalages de carte.
Pour remonter les Canadiens étaient passés par les Malouines, puis l´Uruguay donc rien en Argentine.
Je regarde la carte OpenCPN, repère les mouillages. Puis je regarde aussi le blog des autres.

Loick le voilier reporter, a  navigupe directement de Buenos Aires, a un mouillage; la baie San Blas (40°33’3 S 62°12’7).  Sans faire escale a Mar Del Plata.

A San Blas la Prefectura Maritime leur ont fait payer  une amande de 100 euro par ce qu’ils n’avaient plus donné signe de vie depuis Buenos Aires. Noté pour moi qui n’aime pas m’imposer avec la VHF sur le canal 16.

On devrait pouvoir naviguer 3 jours ou 4 en partant de Mar Del Plata. Donc San Blas a 266 Milles n'est pas assez loin. Par exemple au nord de la presqu’ile Valdes qui est à 400 Milles.

Ensuite le voilier Loick, s’est arrêté à Calleta de Horno 45°02 S 65°41 W un endroit qu’on m’a aussi conseillé ici au Club Nautico. Au lire du blog de Loick, d’apres les italiens (on va finir en téléphone arabe et se retrouver au cap horn) c’est le meilleur endroit entre Mar Del Plata et Ushuaia pour se planquer du mauvais temps.

Vers 45 à 60 Milles au Nord de Caletta de Horno on voit sur openCPN des criques avec des zones de mouillages qui devrait largement faire l’affaire aussi.

Ensuite le voilier reporter a pu faire d’un coup 580 Milles jusqu’à isla DE LOS ESTADOS ; Pas de coordonnées et j’ai de mal à voir ou ils ont pu aller avec précision.

En ce qui concerne la Prefectura je pense leur indiquer en partant de Mar del PLata qu’on sera a Puerto Deseado (47°45 S 65°53 W) après 2 semaines. Ce qui devrait suffire pour faire les 750 Milles avec 3 ou 4 mouillages en chemin.

      >On y va aussi pour faire du Tourisme, non ?
Puerto deseado
Comment s'occuper sans la wifi? J'ai des livre, des vrais livres en papier dont 5 échangés avec Jean-Louis. De Peter Schmokker j'ai un fichier de 4300 Livres... faudrai que j'achéte une liseuse ca serai mieux. Et de la musique, ce qui n'accapare pas les yeux.
ici un morceau d'Anders Trentemoller de 2016, les derniers albums me plaisent de plus en plus. En plus il a trouvé sa chanteuse, Maria Fisker.
Bahia Thetis, juste avant le détroit Lemair

dimanche 20 novembre 2016

Navigation de Buenos Aires à Mar Del Plata.


En rouge la trace depuis la marina jusqu'au mouillage improvisé.

Une fois l’Amarante remis à l’eau après les travaux, je n’avais qu’une idée : Me barrer vers Mar Del Plata. Naviguer la mer, rencontrer des Argentins autres que ceux de Buenos Aires, être dans une ville « normale », par opposition a mégalopole.

Heureusement que j’ai pu passer du bon temps avec le dynamique Jean-Louis Clemandot, avec qui on s’entraida pour les missions d’ordre administratives.
Jean-Louis dont le joint tournant, s’est bizarrement usé en un temps record, attendait une livraison depuis la France par FedEX : Ce fut un feuilleton tragi-comique a rebondissements.
Jean-Louis sur son voilier Harmattan (c'est le nom d'un vent en cote d'ivoire)
Mercredi j’avais prévu d’aller vers Mar del Plata , à 300 Milles au Sud, mais avec notre tirant d’eau de 2 mètres , on ne peut sortir droit vers la mer, c’est limite frustrant, il faut faire un détour de 25 Milles par les canaux.

Mais ce même détour est très sympa et agréable, aussi j’avais prévu d’aller mouiller 1 jour ou 2 dans les coins sympa du delta, avant de s’engager à proprement parler dans le fleuve le plus large du monde : Le Rio de la Plata, que se partage l’Argentine au Sud et l’Uruguay au Nord.

Contrairement à ce qu’on peut penser en voyant ce large estuaire sur la carte ; l’eau est douce, dont on ne distingue pas bien la limite avec la mer. Surement à cause de la faible profondeur.

Autre phénomène intéressant typique du Rio de la Plata : Un gros vent entrant peut faire monter l’eau de 2 mètres alors que la marée ne prévoit que 50cm ; et a l’inverse un vent fort de Nord ou Ouest peut carrément vider le bassin ; on m’a raconté qu’un dimanche, l’eau baissait d’heure en heure jusqu’à ce que plusieurs centaines de bateaux se sont retrouvé couchés sur le fond ; il y avait même des plaisanciers, qui sont allé chercher à boire à pied, laissant le voilier couché sur le fond, mi sableux, mi vaseux.

Mercredi matin, Jean-Louis me faisait remarquer que le niveau était 2 mètres plus haut que d’habitude. OUI… on va foncer droit pour sortir et éviter les 25 Milles de moteur dans les canaux, tant pis pour le glandage pépère, on l’a déjà fait en entrant.

Je pars pour prendre le train, pour aller à la Prefectura, faire la sortie. Mais au final, j’apprends que le train ne marche pas. ZUT. Surement encore un arbre qui s’est couché sur les caténaires ou je ne sais quoi…Je retourne à la marina emprunter le vélo de Jean-Louis pour faire ces paperasses vite fait avant que la marée baisse.

Et HOP, on fonce au moteur vent de face pendant une heure, jusqu’à avoir des fonds de 2m50 sur la carte. Ensuite on a sorti les voiles pour faire du pré vers l’Uruguay. Devant Colonia, on a viré de bord.

Désolé Patrice, On n’a pas le droit d’y faire une escale, on n’a pas fait la procédure de sortie de l’Argentine. Par contre le vent tourne progressivement nous permettant de faire une courbe vers le Sud en longeant le Rio de la plata coté Argentin.
En rouge la trace, En haut a gauche la sortie au moteur,
puis a la voile, un bord de pré, vers l'Uruguay, puis la corbe de retour le long du coté Argentine.

Je me demandais comment on allait faire pour le vent du Sud-Est qui allait arriver la nuit...On a quand meme fait le plus difficile, les hauts fonds, les chenaux, les nombreuses épaves. On a bien marché ; en 12 Heures on a fait 70 Milles.

Par contre le vent, type Pampero qui était annoncé a 17 Nœuds , Rafales 20, nous tomba dessus à 35 Nœuds, voir 40 et 45, j’ai même vu 58 affiché ! La voilure était tellement réduite qu’on avançait a 1 nœud, il était 2 heures du matin, il valait mieux faire 4 milles pour s’abriter + ou -. Mouiller l’ancre et dormir. Je me suis donc approché au moteur au plus près du bord vers une zone à 2m30.
Au mouillage par 2m50 de fond en attendant vendredi.

Le lendemain on put profiter de ce paysage unique en pleine nature, avec une eau surréaliste magnifique comme du chocolat ; à Buenos Aires l’eau était marron et sale, mais pas aussi intense et uniforme. Au loin on voit passer les cargos dans le chenal dragué, comme en mirage. Observer les nuages dans un ciel ouvert ; personne autour. En fin d’après-midi, un puissant roulis de plusieurs heures, me fit penser que l’aventure, c’est aussi des moments d’attente dans des situations désagréables.
Un porte conteneur passe au loin. En un mirrage surréaliste.

Puis ça se calma presque d’un coup ; le sondeur électronique qui ne fonctionne que quand il veut, indiquait 20cm sous quille, je vérifie au sondeur a main qui indique presque rien du tout ! J’hésitais entre prendre la mer et m’éloigner du bord et remouiller.

J’en parle à Patrice ; non on ne va pas aller naviguer juste avant d’aller se coucher ! La nuit fut d’un calme ; le réveil, doux ; tranquillement je lève l’ancre, un petit vent nous pousse à 2 nœuds comme sur un lac ; du cacolac.
Un chocolat chaud? une casserole, sur le feu, servez.

Les prévisions indiquent que ça va se lever et que Samedi sera top. Mais en fin d’après-midi on n’avait fait que 15 Milles et il en restait encore 200 à faire !!! Il faut absolument aller plus vite. Dimanche après-midi arrive un pampero qui nous fera le vent en pleine face à l’approche de Mar del Plata. PAS BIEN.

PUIS comme prévu le vent se lève progressivement, puis combiné à la marée descendante on a fait plusieurs heures à 8-9 nœuds.

Puis le Samedi, encore des bonnes moyennes, 6-7 Noeuds. Vaut mieux arriver trop tôt que de ralentir et risquer de le regretter ; le pampero peut très bien faire le coup d’arriver a l’avance. On arrive a Mar Del Plata la nuit de Samedi. On s’amarre à une bouée devant la marina, et dodo. Ouf.

Le lendemain on nous indique une place sympa dans le Club Nautico De Mar del Plata ; Je suis ravi, moité prix de Barlovento, accueil très sympa, des Argentins moins Snob, wifi qui marche, accès direct sans transiter par la navette et proche de la ville.


LE BONHEUR, on va rester 2 semaines ici ! Profiter et tranquillement préparer la suite.

Le phoque descends du chien non? 
Une boué indiquant une des nombreuses épaves du Rio de la Plata.


Avec un ciel dégagé on profite du mouillage.

Dis Johnny:"Et on t'a pas volé ton smartphone avec lequel tu prenais les photos?" Ben si mais figurez vous que j'ai trouvé un appareil photo lumix panasonic dans le compartiment moteur il y a 2 mois, sans savoir du tout a qui il était. Patrice n'en avait aucune idée non plus. Puis j'ai acheté un chargeur pour charger la batterie et SURPRISE je vois 600 photos de Martin Bode, a Vanu Hatu etc... Il m'avait planté a Cuba avec une ardoise de 200 euros.Ca tombe bien..

lundi 14 novembre 2016

The First 345 back to water and Trump

Sorry for those who prefer to read french, Aswell for other languages i can speak but not enought to write properly.

Here is to read in the American, or call it Australian or English or for this week with president elections in USA, the language of Donald.
The spanish language is called castelliano, for used ouside of Spain. The idea is to keep free the name of the language from politics; i find it good. That's why the habitants of a country, should just say that their language is the place there live.


"Amarante" mmsi 227 382 150, is now back to water after mainainance work. Today in Buenos aires it's too hot ( but rather than too cold), and well time to move more south.


We will move out of Rio de la plata this week to get to Mar del plata. +-300 Milles by sea; 3 days of sailing. Then more south than Mar Del Plata there is mostly not so much civilisation before Ushuaia.

Loupy was Happy to be at the workplace, and become friend with the resident dog. Today with 33°c Loupy have the tongue out all the day.

I didn't follow that much American Election 2016 or DONALD TRUMP's campain, but because everybody told he is crazy and maybe dangerous; i just thought. That's exactly what we need. So i expected him to win. i heard a few things what i'm agree with, No Islam in Western culture

Hillary make me an impression of incompetent for that Job.

Now once Trump won the election, i did read more about his program:

THAT'S EXACTLY WHAT FRANCE AND EUROPE NEEDS.

But NOT: "more guns" and "no abortus" please.

DONALD Trump in opposite to Hillary is quite agree with Putin and think more about cooperate.

That's intelligent. Aswell Putin is a great man.. Those big powerfull countries need someone who acts not necessarly in term of respect of the democratic system (How can people know about economics and, rules in the world?); but well who love their country.

I'm convicted that Putin love Russia, and does his best. Certainely Trump aswell.

Maybe secretly what motivated Trump. "I will become the american Putin"

Jean Louis Clemandeau, the man who saild arround the world solo and peritonial dialysis,
Let's calling him the French Sailing Trump (mostly because he's good in Real Esate buildings for offices)
The Beneteau First 345 from 1985, was 10 days on land.
We had to pay 700 us$, included 20 days in water , crane, 10 days on land and washing;
From Buenos Aires we will sail, 3 days to Mar del Plata, 300 milles by sea. Then lmaybe Porto Deseado (triangle on the way to Ushuaia)
The keel bolts were tighten. It did move about 1/8th tour only . Then a bicomposant anti rost paint. (red)
I thought that the keel did leak, and maybe was, but the most came from the water tanks. The grey, 55 litres was given for free from Mario, an independent worker her in Club de Veleros Barlovento  (Buenos Aires). The yellow is very damaged, so instad of having it leaking, we put the gery instead, even smaller.  i may repair the 2nd tank,bigger (200 liters ) that had leaks too.
The keel, in red the same product as for the bolts (photo above) the blue square is the bildge pump hole deeper down w,hat you see aswell on the photo above. The black lines is polypropylene Sikaflex 291i jointure.
The rudder had spelling, the Teflon i made it by a Brazilian turner. 
Jean Louis Clemendeau and Patrice Fourgeaud.
The barbeque zone,a Saturday in the end of (austral) spring is perfectly great...soon it will get too hot but perfect for swim, pool open the 20 november.
The Club de Veleros Barlovento only have sailboats; Aswell BBQ zones for sailors end their kids.
The Beneteau First 345 from 1985, was 10 days on land.
We had to pay 700 us$, included 20 days in water , crane, 10 days on land and washing; 


samedi 5 novembre 2016

Le First 345 au chantier Buenos Aires




On est au sec au chantier et franchement on est tellement bien que c'est presque comme un camp de vacances, moi j'aime bricoler. Loupy est heureuse, elle se ballade a sa guise, elle s’est fait copine avec le chien sympa du chantier. Il y a une famille d'oies, il fait beau, c'est arboré.

Cet après-midi il faisait presque trop chaud 32°. Tout à l'heure j'ai trouvé un néflier avec des nèfles juste à point. La douche de chantier un peu dégueu mais chaude au pied du bateau, et le refectoire est a coté.

Par contre faut qu’on active, j’avais dit une semaine, pour qu’on ne nous laisse pas attendre trop longtemps ; En plus les douanier vont aussi s’en mêler si ça dure trop. Hier ils sont passés prendre des photos et poser des questions. Ne me demandez pas pourquoi. Disons que l’idée, est surement pour contrôler ce qui arrive de l’étranger. Ce que chaque pays fait à sa manière.

Patrice a commencé un cure de chlorure de magnésium, il a lu ca quelque part, moi aussi du coup je remets ça, j'avais complètement oublié. Un couple super chouette avec leurs 2 gamins Franck et Manu habitant sur un voilier au Maroc, avaient insisté sur les bienfaits il y a 2 ans...Bref moi ça me donne la pèche. Par contre Patrice, ça l'assomme, il se réveille tard puis fait encore la sieste. C’est pas le moment !

On a du boulot à faire. La bague de safran haute va impec. Je l’avait fait tourner au Brésil, puis pas prévu celle du bas a receler, on a creusé un trou dans la terre, pour pouvoir sortir le safran et le remettre a notre guise. Très tres bien. Sinon faut la grue pour l’enlever complétement. Ca c’est fait.

Le joint de quille qui je pensais fuyait , il semble plutot que c’est un des deux réservoirs d’eau souple qu’on appelle vache a eau. Il est mort, j’ai déjà recollé des fuites au sica de partout. Cette fois j’ai mis des bouchons et je l’ai enlevé complétement en attendant.

Ceux pour qui c’est du chinois l’antifooling, c’est la peinture sous-marine anti-accrochages d’algues et crustacés. Cette peinture est d’ailleurs cher, compter 200 euros pour 10 litres qui permettent de donner 2 couches sur les 30 M2, de coque, quille et safran.

Au sortir de l’eau il n’y en avait pas lourd d’algues et crustacés, mais c’est parce qu’on est depuis 1 mois dans l’eau douce, donc ces algues et crustacés ont fini par crever. Mais dès qu’on retournera à l’eau de mer petit à petit ça va revenir, l’ancien antifooling est presque complétement parti.

On a aussi pu donner un coup de serrage à tous les boulons de la quille, ce que je n’avais jamais fait. Bon ça bouge pas beaucoup, 1/10e de tour environs, mais ça peut faire la différence ; j’ai refait le joint sica déjà 3 fois. Merci à Mario de nous avoir prêté la grosse clef de 30 faite pour ça.

J’ai déjà remis l'hélice d'origine a la place de celle bec de canard. Pour avoir plus de puissance au moteur pour les canaux de Patagonie. Celle bec de Canard est de 15 pouces au lieu de 17; à la voile une hélice bec de canard freine moins, voir pas du tout; on la remettra au Chili avant d'attaquer le Pacifique à proprement parler.

On pense à l'Ile Robinson puis l'ile de Pâques pour commencer. Au début il n'y a pas d'autres iles; sauf les Galápagos pour ceux qui sortent par le Canal de Panama. (Au Galápagos, sous couvert de protection de l'environnement il vous faudra allonger 1500 USD pour un permis de croisière complet, ou moins cher en prenant une zone partielle, ça vous fera environs 500 USD)

Pour ce qui est du dollar bleu et le marché noir des devises, il semblerai en octobre 2016 que ca n'interresse plus personne. Il y a 3 ans je sais qu'on pouvait avoir 30% de mieux au marché noir, des dollars US et meme Euros. Surement ont ils stabilisé l'inflation? A moins que ceux qui ont des pesos se satisfont des cours officiels inlation ou pas. Il semblerait aussi que au final le pesos est assez élevé.
Par exemple les chinois ne leur achetent plus le soja, car trop cher le prenant au Brésil a la place. En tout cas au change officiel, les Uruguayens leurs achetent a 1.50 mais le vendent a 2.50, alors que cette difference par rapport aux autres monnaies, surtout dollar US est minime, Je ne sais la signification; peut etre que ca illustre un peu ma vision de l'économie Uruguayenne, qui est simplement d'appliquer une commission sur ce qui provient du Brésil ou de L'Argentine.

Demain on est invité, par Jean-Louis a un BBQ en zone barbeques de la marina. Jean-Louis, qui avait son ketch au chantier de Piriapolis en Uruguay, est un monsieur de 66 ans avec une grande barbe blanche style vieux loup de mer, qui a fait un tour du monde en solitaire en se dialysant. Pour son blog il suffit de taper voilier dialyse en recherche. Il est vraiment sympa et passe nous voir tous les jours au chantier. Il donne des bons conseils en plus d'être positif et rigolo.

Pas de travlift, mais ca demande moins de place, moins cher surtout et la grue ne peut quasiement pas tomber en panne: c'est juste un treuil. Bon apres faut le tranferer sur un chariot tiré par un vieux tracteur, c'est un peu plus long. 

Loupy s'est faite copine avec le chien du chantier.
Oui,c'est ton nouveau chantier. Apres Antibes 2013 Trinidad 2014, Marina Baie des Anges 2015.
Comme Patrice est branché sur la terre creuse ces temps-ci, c'est le moment de passer a l'action.
A gauche Ully un voisin Allemand qui retourne en Europe en passant par L'afrique du Sud. Dans sa main il tient la bague du haut en teflon.
Oui Oui Loupy on a creusé un trou trou.
L'Hélice d'origine je l'ai remise vite fait, comme ca on ne perds pas de clavettes et c'est ca de fait.
 Attention de pas se taper la tete; mais ca fait moins de bobo que l'arbre seule.

A l'interieur, c'est le chantier aussi. On a enlevé les planchers et la table. Il y a de l'eau qui suinte depuis 3 jours , c'est enfin sec pour remettre un antirouille sur les boulons (primocon comme avant et aussi pour la quille)
On est pas bien ici ?