mardi 29 décembre 2015

The mast is back

2 semaines de préparatifs, pour enfin le 28 decembre dresser le poteau magique a Hyeres ou j'ai acheté le mat sparcraft 365E provenant de "May way" un dufour 34.
Pour moi c'est Noel, Préparer un nouveau grand voyage, sans le mat, ne pouvait plus durer...heureux je suis.
Merci a Patrice et Elina qui seront du voyage début février.
Merci aussi a André Laumet le technicien qui s'es occupé du dufour 34, en nous disant que ca faisait plaisir de voir des passionnés, il m'a surnommé Mac Giver...

Sans rentrer dans les détails techniques, il y avait beaucoup beaucoup a faire, rien que le démontage de l'ameublemet, disquage des gros boulons de 20mm qui ne voulait pas se devisser, le tout en vivant dedans. Puis le tube d'épontille en alu séctionné en haut a resouder, comme elle tenait aussi la table du carré on s'es retrouvé sans pendant 1 jour... donne une idée de tout ce qu'il fallait faire...remplacer une boite de rea en plastique, les cables, l'enrouleur avec des élements tordus, les cables électriques, feux, antenne, prises de mesures, recoupage de la base du mat abimée etc..
Pour garder l'ancien pataras (celui du dufour 34 beaucoup trop court) j'ai soudé une fixation dessus l'attache coupelle..


Thierry le pretre navigateur et David, des voisins de pontons
 qui donnent un coup de main pour la mise en place finale.

vendredi 13 novembre 2015

Apres le chantier un tour en Corse

C’est directement a la mise a l’eau du First 35 d’Erik que nous partons vers Calvi (95 Milles)
Mais au final, Erik avait un rendez vous chez le medecin, de plus peu motivé a cause du faible vent, n’est finalement pas venu, et Patrice non plus…j’ai pourtant insisté et tenté de convaincre…Patrice a des choses a faire, dont voir 2 de ses filles dans la région, qu’il n’a pas eu le temps de voir ces 2 dernieres semaines de chantier, puis il veut retourner en Ardéche...
Par contre Patricia, la sœur de Sandrine qui est une tres bonne amie a moi depuis 5 ans, a embarqué en derniere minute. Ca m’avait beaucoup touché que Sandrine et ses parents m’aient invité au repas de noel en 2011 ; le lendemain je partai tout seul pour la premiere fois en Corse avec l’Aquila, mon voilier de 8 m nouvellement aquis. A ce moment je travaillais et je n’avais que peu de possibilités de voyage meme pour faire 90 milles et retourner il faut au moins 3 jours... Patricia est completement  differente de Sandine, parle ouvertement avec tout le monde et adore le clubbing. J’avais déjà été aux iles de Lerins cet été avec elle et ca c’était tres bien passé.
Tres enthousiaste, elle n’avait jamais été en Corse parce qu’elle devait garder le magasin de vetements familial a Menton (adam chemisier) lorsque toute la famille y allait en camping car.

La mise a l’eau du first 35 eu du retard et le départ n’eut finalement lieu qu’a 15H, le vent mollissait, mais des conditions calmes sont bien pour Sarah et Patricia. Sarah avait un peu le mal de mer mais a beaucoup aimé quand méme. Patricia avait du mal a tenir en place et surtout une fois toutes les cigarettes fumés, est devenue insupportable, elle telephonait a tout le monde du répertoire, criait sur ces parents au téléphone, se mettait a pleurer…Elle me dit « tu sais pas ce que c’est quelqu’un en manque de cigarette ! »...EH ben, qu’on dise pas que la cigarette c’est pas de la drogue DURE.

Le tabac étant 25% moins cher en Corse, Erik m’a commandé 10 paquets de Pueblo a rouler, 1 cartouche de camel pour Patrice, et encore 10 paquets de fleur du pays pour Francois…Cet avantage Corse est en discussion pour etre supprimé.

Au matin du retour les douanes sont venus faire ce qu’ils appellent un contrôle de routine, ils m’ont fait perdre 1h30…ils étaient 6, posaient a tour de role, les memes questions ; ont fait venir un chien sniffeur de drogues et n’ont  finalement rien trouvé a part les stupefiants légaux. J’ai quand méme fait savoir mon mécontentement quand a la perte de temps et du gaspillage de l’argent des impots que je paye aussi : 6 personnes pour une "mission" qui ne justifie pas plus de 2 !
Patricia a fait des rencontres ,et est tombé amoureuse de Calvi, elle rentre 2 jours plus tard en ferry.
Tout de suite au départ un petit vent de 5 nœuds en travers nous permet d’avancer a 3 nœuds par une mer plate ; coup de telephone a Erik, pour savoir si ca vaut le coup de mettre le spi et comment ca marche la chaussette ;  l’Amarante n’a pas de spi et vu comme ca sert peu, ce n'est pas prévu d’en avoir un... Donc j’installe le tangon, prépare la chaussette, enroule le génois (zut il y a une petite déchirure sur le génois au niveau d'une barre de fleche qu’il faudra que je lui répare…) puis je remonte la chaussette et il en sort le joli spi en jaune vert et bleu. TROP chouette de naviguer ainsi par mer calme. Sarah et ravie de lire son livre dehors qu’elle a acheté a Calvi ,et moi j’apprecie de faire du 4 noueds sur une mer quasi d’huile avec juste 5-6 noueds de vent…la coque refaite y est pour beaucoup.
On a fait 25 milles comme ca puis le vent est progressivement tombé a zéro, j’ai ramassé le spi ; remonté la chaussette, puis affalé tout ca ; un spi c’est fragile. Puis moteur sur un filet de gaz…Sarah a fait un quart jusqu’à 2 H puis j’ai coupé le moteur, pour un dodo dérive en laissant feux de nav et le radar avec alarme allumé.

Etant au moteur par pétole, je suis passé voir de prés la bouée méteo entre la corse et le continent ; une vedette d’italiens y est amarré pour harponner des poissons qui vivent autour de la bouée. 
Puis le vent revient petit a petit et nous pouvons finir les 25 Milles a la voile au prés.
La baie de Calvi vue depuis la madonne de Serra

Bye bye Calvi on retourne d'ou on vient

La boué méteo marqué cote d'azur sur les cartes;
elle est a 30 milles du continent sur le chemin de la Corse.


Le livre de Sarah écrit par Delphne de Vigan, « d’apres une histoire vraie », Sarah abreuva d’affillée les 479 pages en moins de 24h…Aujourd’hui alors qu’elle dormait encore je m’y suis collé…au début on dirait un blog ; elle parle d’elle, de la suite du succés de son précedent livre qui l’épuisa et qu’elle n’a rien écrit pendant 3 ans par ce qu’une certaine  L. a fait irruption dans sa vie…On y apprend également qu’en petite classe sa mére avait fait un mot a la maitresse de ne pas féter son anniversaire en classe, car elle était trop émotive…Ca me fait penser qu’en petite classe en suéde on fétait également les anniversaires des uns et des autres en cours d´année. Mais  a la fin le mien n’arrivait jamais, et je me sentait exclu sans raison ne comprenant pas pourquoi mon tour ne venait jamais…ben oui, je suis né en plein été… mais bon, quand on est petit on ne connais pas le calendrier par cœur.


mercredi 4 novembre 2015

Chantier naval

Erik a la ponceuse a bande sur sa quille
(la ponceuse rendu l'ame peu de temps apres)

L'Amarante avec le mat provisoire derriere le first 35 d'Erik,
en route vers les iles de Lerins...juste 16 Milles a naviguer
Ce blog n'a pas vocation a parler de ma vie a terre de trop. Donc tout ce que j'ai fait depuis que je suis rentré au debut de l'été ne repondait pas a vivre et voyager en voilier, mais plutot a vivre tout court.

Comme le programme est bel et bien prévu de partir pour Ushuaia en debut Janvier, il faut s'en occuper sérieusement; automatiser mieux les rentrés et sorties d'argent, prévoir la fin de validité de carte visa et passeports, tous les travaux de maison avec ameillorations qui eux sont faits...

Ushuaia n'est pas un but en soit, mais le programme pour commencer vise d'y passer apres un an de voyage. Patrice viendra aussi, avec Loupy biensur, et surement 2 ou 3 autres personnes comme au départ il y a 2 ans,
Par contre l'Amarante n'est pas préte; toujours pas de mat, et meme mieux le mat provisoire a été démonté.
Mais j'en ai trouvé un assez rapidement sur leboncoin.fr. Un mat de dufour 34 sparcraft 365E 13m30, ENROULEUR De Grande Voile dans le mat; et barres de fleche POUSSANTES.
il y a peu de mats qui pouvent aller, celui-ci est a Hyeres, je suis allé le voir en scooter, et j'ai donné 500 euros d'acompte. C'est quand méme une affaire: POUR 1200 euros il y a le mat avec les haut bans et le system complet d'enrouleur avec la voile en tres bon état, la bóme, le hallebas rigide, également la platine de mat.  + Le GENOIS et l'enrouleur! quelques réparations et modifications ne me font pas peur:

- 1) Depuis au moins 20 ans TOUS les voiliers ont des barres de fleches poussantes, voiliers de régatte, voiliers habitables; tous. Donc de modifier le type de mat qui était 2 barres de fleche droite par un montage 2 barres de fleche poussantes; la reprise de cadéne a l'interieur en déplacant la fixation sur le longeron fibre de verre de 30cm en arriere et de stratifier les anciens trous. C'est du boulot, mais je veux bien essayer cette solution.

- 2) L'enrouleur dans le mat, ca ne me plait pas trop; voir pas du tout; la voile est moins belle et moins pérformante, sans parler des soucis de pannes et blocages du system.
MAIS les avantages sont une facilité et une sécurité pour nous les utilisateurs.
Pour hisser la GV? On ne hisse rien du tout; on déroule a la demande;
Prendre un Ris? Hop on en réenroule ce qu'il faut.
Lazy bags lazy jack, house de GV? Plus besoin,
ET surtout comme j'aime beaucoup ma grande voile neuve; enfin celle qui m'a servi depuis le Panama.  Je peux toujours riveter un rail de coulisseau sur le mat et supprimer l'enrouleur dans le mat.
J'ai disqué et recupéré 4 profils de coulisseau du mat cassé qui suffisent a faire la longueure totale.( comme le rail de coulisseau descent jusqu'en bas du mat j'ai quand meme assez de longueur entre les recoupes propres et la longueure superieur 13m30 au lieu de 12m80) puis de fixer la bome d'origine avec 3 prises de ris.
Quand je suis retourné a Hyeres avec le voilier pour le monter sur le First 345, j'ai descendu le mat provisoire tout seul et sans grue (10m tout de meme) puis j'ai eu un doute. Es ce qu'il ne vaut pas mieux payer un mat identique neuf ? J'ai demandé a Patrice par telephone ce qu'il en pensait et s'il est pret a payer aussi. Je demande le lendemain un devis avec transport et de passer par un professionel ce qu'ils imposent chez Zspars...ca revient a 6500 euros..tout neuf, pas d'enrouleur de GV ni genois dans ce prix...grosso modo 8000 avec un enrouleur.
Le technicien pour le mat du Dufour 34, n'est pas diponible avant une semaine, ca me laisse le temps de réfléchir... Puis  lors de mon retour au moteur, mat démonté, je réfléchissait que je vais supprimer directement l'enrouleur de mat et ca ira bien comme ca. Meme si c'est pour aller a Ushuaia...on n'y va pas pour se fourrer dans la tempete, et on ménage le materiel.
Le mat du Dufour 34 de monsieur Martin, avait dématté partiellement: l'enrouleur de génois a rongné et cassé l'etais, la chutte de la bome provoqua une blessure au genous de son propriétaire, mais le mat n'est pas tombé, il est resté penché en arriere sans tomber completement...La procedure d'assurance ne lui permet pas de reutiliser le mat, donc il l'a vendu a pas cher.

Comme tout ca traine encore et que Patrice m'a dit avoir du temps, nous avons sorti l'Amarante de l'eau pour faire des travaux necessaires:

- Jeu du safran. la bague en inox du bas se balladait carrement...finalement comme elle est fendu d'origine (un peu comme le segement d'un piston) je l'ai soudé a la baguette d'inox sur la cote juste au safran. puis scellement a la resine avec fabrication d'un gabarit pour l'allignement. (je passe les détails techniques)...Tout ca c'est bien fait, et je suis content.

-Montage de l'helice bec de canard 15x12 d'occase 350 euros...il a fallu que je disque une écrou d'helice pour avoir vissage avec une douille de 23mm... l'helice d'origine est une bipale 17x12...au final il y a une perte de vitesse a régime égale de 0.5 noeuds. Peu de couple et une marche arriere faiblarde, mais on peu compter sur 0.25 noeuds de gain, un meilleur maintien de cap, ainsi que la simplicité de l'arret moteur; pas besoin de la bloquer en marche arriere, ni de la laisser tourner, elle ne fais pas de turbulances sur le safran...
on va pour naviguer a la voile surtout!
Sur 17000 milles 13% de moteur.
ON VERRA... l'hélice d'origine et l'écrou sont a bord.

-Presse étoupe joint Volvo changé ( qu'on appelle aussi joint tournant, pour l'etancheité a la coque de l'arbre d'hélice.)

- Remplacement des anodes de quille que j'avait mis a Trinidad: pas de rouille malgré les rayures de raclages dans les bancs de sable: C'est que ca a bien servi, il n'en restait pas grand chose.

- Primer primocon puis masticages par ci par la, puis Primocon dessus.

- 2 couches d'Antifooling matrice dure a pas cher (100 euros pour 5 litres) couleur bleu marine.
   La marque c'est Yachtcare pro-antifouling, fabriqué par Soloplast...je vous dirai ce que ca vaut d'ici    un an ou plus.

Apres une semaine de chantier remise a l'eau....

Dans la foulée,  Erik qui nous avait rendu visite un dimanche au chantier avec son first 35 et Angelique une copine


, sors son first 35 aussi... ALLEZ c'est parti pour gratter les couches superposées d'antifouling rouge...Patrice et moi sont mis a contribution. Erik se prends la tete avec Philippe le patron du chantier Bleumer de marina baie des anges....Bref du chantier naval on en bouffe...

J'arrete pour ce soir d'écrire, il faudrait que je parle du jeanneau Melody qu'on a acheté a 2 avec Erik pour retappage et revente...si quelqu'un s'y interresse on le vendra moins de 10 000euros.
C'est un tres bon bateau de 10m de 1978. Si vous arrivez avant travaux, on le laisse a 6000...

Lundi 9 Novembre remise a l'eau du first 35 d'Erik... On pars direct vers la Corse, avec Erik Patrice et moi...Loupy comme d'hab MAIS aussi Sarah une aventuriere Suisse (son periple en stop et marche a pied; de chez elle jusqu’au cap nord en faisant le tour de la Norvège et retour à la maison www.saymeow.ch ), qui arrive demain de Lausanne pour faire connaissance et attaquer le vif du sujet...moins de bla bla et plus d'action...du bla bla il y en a beaucoup avec Erik quand meme, mais toujours dans la joie et la bonne humeur...
c'est aussi ce pourquoi on se bat.

Arrivé au Chantier

Le safran, qui  a ensuite été completement enlevé.

La quille de l'Amarante.  La bande verte du bas
correspond au raclages dans la vase et bancs de sable.
J'avais fait une étoile avec de l'antifooling blanche pour les dauphines et pour quand on nage...

je tiens l'helice bec de canard ouverte, (15x12 au lieu de 17x12 celle d'origine)
Un Catamaran Lagoon 400 s2 (comme celui qui a coulé aux Acores, le jour de mon démattage) dont l'Ancre a chassé et détruit mon moteur d'annexe et divers dégats mineurs...Eh oui;  60m de chaine de 10mm c'est pas assez pour ton bahut par 18m de fond...moi j'en ai 60m de 10mm aussi mais pas une telle prise au vent.,,il a fini par accepter 500 euros que je lui demandait.

Patrice qui gratte les couches d'antifooling...
c'est le pire a faire, fatiguant, salissant, toxique.
                                             

lundi 10 août 2015

Le voyage est fini, mais l'aventure continue...

Une fois rentrée dans la rade de villefranche sur mer, a coté de Nice, j'ai directement vu Erik et Fabrice, ce fut une parfaite retrouvaille, pile au moment ou j'arrivais tous deux étaient sur le first 35 nouvellement aquis d'Erik (16500 euros; une affaire)...En entrant dans la rade, beaucoup de changement tout de meme...tous ou presque ont la boule noire de mouillage: Les autorités font des rondes en disant "la prochaine fois c'est 250 euros d'amande". Pareil pour le feu de mouillage...
Bref en cherchant Erik et/ou Fabrice, je reconnus Caiya la grosse chienne de Fabrice dans une annexe, j'accroche l'Amarante a couple du first 35 d'Erik, je sors des bieres...

Voila pour l'intoduction. Ensuite il a fallu s'occuper d'urgence mais sans panique, de tout ce qui est resté en plan apres tout se temps d'absence.
Mission Number 1 #VEHICULE TERRESTRE MOTORISE , voir si le scooter suzuki AN 125 est encore au port de  Beaulieu et si oui le remettre en état de marche.
Je vais a pied de Villefranche a Beaulieu, ce qui est une ballade sympa de 20 minutes.
Incroyabe, le scooter est la nickel comme s'il n'etait la que depuis 1 semaine.
l'essence s'est completement évaporé...et il a fallu purger le carburateur,
batterie morte, puis elle démarre...super sans vehicule il n'est quasi pas possible d'aller chez moi a Laghet. Les locataires ont abandonné les lieux depuis Avril.

Mission 2  : NETTOYAGE ET REMISE EN ETAT DE LA MAISON et des abords.

Mission 3 : Courrier, papiers, assurances, syndic

Mission 4 : Remise en état du petit 2 pieces au vieux Nice et voir pourquoi la CAF ne paye pas les 280 euros de Veronique la Locataire...ca fait 6 mois de retard.

Progressivement je vois mes amis dans le cadre agreable d'un retour fin juin sur la cote d'azur...je l'avait fait expres dans ce sens , deplus je me suis engagé a recevoir TOMI mon cousin de Finlande.

Mission 5 : un mat pour le first 345
sur le boncoin.com je trouve un mat de dufour 34 complet avec voiles...il a des moins comme l'enrouleur dans le mat et les barres de fleches poussantes, mais un plus qui est qu'il est bien pour le bateau complet et le tout pour seulement 1200 euros.
Je vais le voir en scooter  a Hyeres et donne un acompte de 500 euros.
il faudra trouver le temps pour prendre 2 semaines et naviguer jusqu'a Hyeres et bosser a enlever le mat rafistollé, preparer l'autre, déplacer les reprises de cadene et stratifier les ancien trous.
C'est beaucoup de travail, mais vraiment un mat a barres de fleches poussantes ca ne peux qu'etre mieux. Pour l'enrouleur dans le mat, bien que j'aurai préferé un coulisseau normal, on se fait quand meme moins chier quand sa marche, facilité de reduction de la voilure et rangement.
Les moins sont la perte de pérformances, et la galere en cas de problemes d'enrouleur,
Autre moins c'est l'Estetique. Mais, un rail pour coulisseaux sur le mat qui peux me permettre de monter la GV presque neuve que j'ai. Cependant le technicien qui s'occupe de la vente monsieur André Laumet, me dit que ca ouvre et ferme le profil, que ce rail est fait pour une petite grande voile type suedoise...En fin de compte SI c'est ca va ne va pas je peux toujours utiliser ce rail quand meme  en rivetants des jonction pour bloquer le profil ou riveter une profil de gorge a coulisseaux par dessus pour l'avoir dans l'axe.

Patrice le copropriétaire de l'Amarante, me dit ses felicitations pour mon voyage, il est également motivé pour un prochain voyage a commencer par un marriage en corse le 19 Aout.
Je lui dit qu'il  prenne l'Amarante, et que moi j'en ai ma dose du bateau pour l'instant...mais insistant pour que je vienne et que je suis invíté. Je m'organise car vers cette peride j'avai prévu d'aller voir Kristof et Michel mes amis de Bélgique... Ca se fait en avion du 12 au 16. Erik me garde Loupy....et finalement Patrice ira vers Ajaccio en tant que capitaine et 2 grands garcons ou plutot jeunes hommes qui sont 2 fils de d'une et d'une autre de ses 4 filles...fraichement retraité Patrice est en parfaite santé.
Je les rejoint en Ferry car je voulais vraiment aller voir mes pots  Kristof travaillant en Chine, n'y est qu'une courte période et Michel a pris congé (Ferry Nice Ajaccio  sans vehicule 26 euro) ou avec Erik qui voulait justement aller en corse et enfin naviguer avec son first 35 n'ayant fait que des petites sorties...

Programme futur: Patrice voudrai aller a l'ile de Paques, ca tombe bien je voudrai justement refaire le meme voyage mais au lieu d'aller vers la Guyane, descendre Bresil, Uruguay Argentine et passer le cap Horn par Ushuaia...On va voir ca pour viser Decembre mais surement partir en Janvier 2016...

AIS: L'Amarante a maintenant son vrai numero MMSI; j'utilisait tout le long du voyage l'appareil au nom de mon précedent voilier un Jeanneau Aquila le "Mangareva 2". La raison c'est qu'il me fallait renvoyer l'appareil a l'usine pour modification et l'AIS avec alarme pour ignorer mon propre signal aussi. 227382150. lien sur marine traffic.com http://www.marinetraffic.com/en/ais/details/ships/shipid:3578333/mmsi:227382150/imo:0/vessel:AMARANTE/_:b8eb0a9486029646e4838ce485c71574


mercredi 24 juin 2015

Fin du voyage, Bilan

515 jours de voyage, 21 pays, sur quatre continents sans jamais prendre un avion, 17000 Milles de navigation, c’est un peu comme un livre qu’on ferme : …Partis en hiver pour aller vers l’été, puis retour dans la méditerranée au mois de Juin, pour ne pas déprimer c’est le Top…. Fait beau, fait chaud, des journées presque trop longues. Laisser le voilier de l’autre côté de l’Atlantique et retourner en avion comme je l’avais pensé à un moment, n’allait pas dans ma conception du voyage ; j’ai toute ma vie à bord, la chienne, et je me retrouve a la maison en méditerranée sans bateau. Aussi des travaux à faire, comme le jeu du safran, refaire un antifouling, qui peuvent etre n’importe ou et bien sûr remplacer le mat, qui se serai cassé un jour ou l’autre.
Les endroits de mon voyage qui m’ont beaucoup plu et avec le meilleur rapport qualité prix, sécurité, ne sont pas si loin : Le Maroc et les Acores ; le Cap Vert est très bien aussi… Le Brésil et le Mexique, n’y ayant été que quelques jours je ne peux donc pas en parler surtout que ce sont des grands pays. De la Colombie je n’ai pas vu grand-chose mais d’y avoir vécu 3 mois, je retiens les Colombiens et les Colombiennes comme formidables, simples et honnêtes, ils ne cherchent pas à t’embrouiller, et ils m’ont appris l’Espagnole. Cuba est un pays très spécial à visiter, cependant le touriste reste un touriste, et les rapports avec les gens locaux sont faussés ou demandent breaucoup de temps. J’ai bien aimé Tobago ; pas trop les iles colonies Anglaises en général. La Guyane, le pays « Jungle » de la France, j’ai bien aimé…De la vie finalement simple en voilier, du moins compact tout en un, habitation, moyen de locomotion, transport de biens, cocon privé, voilier de voyage, une fois rentré tout deviendra plus compliqué : En plus de l’Amarante je dois m’occuper de l’appartement du vieux Nice, la maison de Laghet, assurer et remettre en route la moto Suzuki DR600 sauf si mon scooter 125 que j’avais garé sur le port de Beaulieu sur Mer y est encore. Des tonnes de courrier, des lettres recommandés Quant aux taxes et impôts je m’en suis occupé en cours de route, ça paye pas de laisser trainer...
Départ d’Ibiza San Antoni avec peu de vent et du moteur, puis, un arrêt internet à Soller, la ville portuaire au Nord de Majorque. Le Nord est très montagneux et quasi inaccessible, très jolie. Soller avec un très bon mouillage est presque trop, « nid de touriste », le petit train style train électrique, pour aller à la ville quelques kilomètres à l’intérieur…On visitera ultérieurement. Je ne voulais pas me faire arroser par chaque vague de mistral dans le golfe du lion, c’est donc tranquillement, avec une moyenne faible de 80 Milles par jour ou 3,33 Nœuds.

Ça me fait bizarre de rentrer… Heureusement je vais revoir mes copains de la rade de Villefranche, Erik et Fabrice…Christof de Beaulieu.

Le transpondeur AIS (Automatique Identification System utilisant les ondes VHF pour envoyer et recevoir la position des navires) donc l’EM track B100, qui a bien marché jusqu’à maintenant vient de lâcher ; plus rien ne s’allume, ce n’est pas l’alimentation, il fait bzzzz. Moi qui justement au bilan voulait dire que les appareils électroniques, ont bien fonctionné, les nombreux problèmes de pilote auto à l’aller n’étaient pas électroniques, les ordis PC n’ont jamais pris d’eau... Les 3 panneaux solaires 100w, et le régulateur : Nickel, une fois installés je n’ai plus touché à rien. Le récepteur AIS avec alarme RC-10 que j’utilise en plus du transpondeur, fonctionne; fabrication Française.

440 heures de moteur, ce qui fait environ 2200 Milles et 900 litres, +- 13% de distance au moteur, assez peu. J’en entends qui parlent de 33% au moteur. Aux Acores est arrivé un ketch Amel qui avait consommé 700 Litres rien que sur le trajet Saint Martin, Flores. Le moteur Volvo 3 cylindres 30 Cv a marché à merveille, faut dire que je ne le pousse presque jamais, aucune consommation d’huile, quelques travaux d’ordre maintenance ; membrane de pompe a diesel primaire remplacé ; un joint de pompe à eau, un filtre à huile qui a fui de l´huile de partout et le diesel daubé de Cuba.

Devinette : Comment reconnait-on un voilier Allemand? C’est un Panzer avec des voiles.

Les nombreux navigateurs rencontrés, sont d’autant plus intéressants qu’on est loin, je voudrais discerner la première place aux Hollandais, originaux, sympas, disponibles.  Les Canadiens sont valables très présents de l’autre côté de l’Atlantique, bien plus que les Américains. Le plus nombreux: Les Français donc on y trouve des gens formidables mais aussi trop de retraités et/ou égoïstes…Tout mon respect a ceux qui voyagent au long cours avec leurs enfants, je pense à Franck et Manu rencontrés à Mohammedia, Eddy et Claudia en Guyane, Marco et Marje a Tobago.
Loupy a posé ses pattes (et mis du pipi) au sol des pays suivants : par ordre chronologique
1-Espagne (Baléares, Carthagène, iles Canaries après Maroc)
2-Grande Bretagne (Gibraltar)
3-Maroc (Mohammedia, Essaouira)
4-Cap Vert (Toutes les iles sauf Maio)
5-Brésil (Penados Sao Pedro e Sao Paolo, Fernando de Noroña, Fortaleza)
6-France (Guyane)
7-Surinam* (Fleuve Maroni et Paramaribo)
8-Trinidad and Tobago (Tobago and Port of Spain)
9-Sint Vincent and the Grenadines (Bequia, Kingstown)
10-Grenada* (Cariacou)
11-Pays Bas (Antilles Hollandaises Bonaire*, curaçao*, Aruba)
12-Colombie (Santa Marta, Cartagena; iles san Andrea* et Providencia* apres Costa Rica)
13-Haiti* (cap Tiburon)
14-Cuba (Santiago puis La Havane et Varadero apres Mexique)
15-Jamaique (Port Antonio)
16-Panama* (san Blas, Panama Canal, Bocas del Toro)
17-Costa Rica (Limon, porto vechio)
18-Mexique* (isla Mujeres, Cancun)
19-Bahamas* (Bimini, Grand Cay)
20-Bermuda
21-Portugal (Acores, Lisbonne)
 pas fait de formalités





mardi 16 juin 2015

De Lisbonne a Ibiza

En arrivant à Lisbonne, ou plutôt la petite ville chic et pittoresque de Cascais, je me suis mis au ponton carburants, 110 euros de diesel, pour le trajet depuis les Acores. Au bureau de la marina, c’est cher : haute saison, 33 euros /jour ;  ils offrent une bouteille de vin en cadeau de bienvenu…on m’a dit que l’autre marina en longeant vers la ville est à moitié prix. Trop tard, pour aujourd’hui et si j’y vais demain ça va me faire perdre une journée pour visiter Lisbonne. Y a aussi le mouillage juste à côté ou il y a quelques voiliers. Une fois mis a mon ponton, connexion à internet…après 8 jours, y avait à faire. Les vents seront favorables pour la semaine a venir, pour entrer dans la méditerranée ; En obsérvant la méteo depuis les Acores, ca s’annoncait, galére, une fois passé Gibraltar…
D’abord visiter 1 jour ou 2  Lisbonne ; Le lendemain la vue depuis le train me fit penser a la côte d’azur, les maisons, les immeubles, les graffitis, les arbres, les plantes, l´herbe un peu desséchés, par contre les palmiers sont souvent morts ,un parasite ou une maladie ?. Une fois arrivé dans la ville c’est bien diffèrent. Belle ville, typique de Lisbonne, les tramways, les rues avec beaucoup d’art ; simplement marcher est très agréable, tous les quartiers sont intéressants…Puis arriva le soir ; le lendemain le 10 juin, c’est un grand jour férié au Portugal, ce fut la fête de partout jusqu’à tard dans la nuit ; je manquais le dernier train de 1h30, il m’a fallu « festoyer » dans le quartier jusqu’à 5h30, heure du premier train. Dans le train de retour je me suis endormi, au réveil on m’avait volé ma casquette du Cuba posé a côté…A mon avis c’est le bad boy avec sa musique hypnotisante; avant le départ du train, un jeune me serra la main en me tapotant la main de l’autre main et de me montrant l’arrière du train, comme pour me dire quelque chose…Le lendemain, je me dis que toute cette visite de la ville, dont je pourrais raconter pleins de bonnes choses ; fut cependant suffisant pour ressentir la ville ; pour la visiter il faut prévoir minimum 1 semaine, et 1 mois ou 2 pour le Portugal; Donc je me prépare, m’active, pour prendre ce  flux favorable et entrer au maximum dans la méditerranée, avant changement de tendance mardi…A l’heure que j’écris 5 jours après le départ de Lisbonne, j’ai navigué en continu en m’arrêtant uniquement a cabo Sao Vicente extrême Sud-Ouest, à la ville de Sagres ville de la bière qui porte son nom. Reprendre les vents de l’internet, manger un spaghetti bolognaise avec une bière, quelques courses, puis j’ai levé l’ancre après 2h de stop. La moyenne sur ces 5 jours fut exceptionnelle, 6,2 nœuds en comptant jeter l’ancre à Sagres, gonfler l’annexe etc... L’Amarante a fait ça très très bien. Le détroit de Gibraltar est aussi un endroit mythique, l’Afrique d’un côté, l’Europe de l’autre, les montagnes côté Maroc sont magnifiques, côté Espagne aussi mais plus sec (expo Sud), des Cargos des Cargos, des Ferrys, Slalomer dans ce détroit vers midi, avec la chance de la marée montante fût extra : J’allumai la radio FM : de l’Arabe, de l’Espagnole, de l’Anglais et mémé du Suédois, ma langue maternelle. Puis juste devant l’enclave Espagnole de Ceuta au Maroc, (ou j’ai failli faire un tour), je mis les voiles en ciseaux génois tangonné, pour me laisser porter en plein dans l’axe… Le lendemain matin les vagues furent dévier le bateau, le génois se gonfla à l’envers, surement un peu trop de vent…claque, il se déchira sur 4m de long le long d’une couture …J’ai un travail à plein temps pour recoudre a la main. Le carré de l’Amarante, est un atelier couture jusqu’à ce que j’aie terminé. La petite drisse à l’intérieur de la chute qui avait déjà échappé a l’interieur de la voile,  quand Bastien me l’a donné, j’ai pu la remettre en passant un fin câble d’abord ce qui m’a pris 1 Heure. C’est surement une des raisons de sa déchirure, comme cette drisse (qui a surement un nom technique, du style tendeur de bord de chute) je n’ai pas pu le tendre.
Coudre 4 mètres de voile à la main c’est très long ; j’ai d’abord pensé la donner à un professionnel pour réparation, puis ça va faire combiens ? 150 minimum, et il faudra lui lasser quelques jours : A la main ca  m’occupe et je me paye moi-même ;
La navigation a été facile, avec une moyenne bien mieux que ce que je pensais, je visais au mieux Cartagena : Actuellement je vais droit sur la petite ile jumelle de Ibiza ; Formentera. La plus Sud-Ouest des iles Baléares. Ça fera « Lisbonne to Ibiza » 690 Milles quasiment d’affilé en moins de 6 jours. Il est 14h30, L’Amarante au grand largue, reste 87 Milles pour le mouillage a Formentera demain matin. En Aout 2012 avec Patrick Riem nous y avions été avec l’Aquila « mangareva 2 », mais sans Loupy qui n´’avait pas assez avancé dans le processus de marinisation. A l’époque elle hibernait, refusant de manger, boire, ne faisant pas ses besoins d’aucune manière. Je ne pouvais pas lui imposer ça en plein mois d’Aout.

Par mail j'ai eu des nouvelles de Bastien qui est de retour en Hollande, et par lui des nouvelles de Olly, l'Ecossais avec son petit 8m au nom de "Soulages", il a mis 26 jours pour faire Bermuda Flores (j'ai mis 15 jours y compris dématage), il a pris la tempete Anna, pendant trois jours,éclaté le génois couché le mat dans l'eau...il se dit étre content d'étre en vie.

             





Bon, je reprends l’Atelier couture…. 

lundi 8 juin 2015

Arrivé a Lisbonne

Bye bye les Acores, mais pas le Portugal, puisque je vais à Lisbonne. Les vents dominants du Nord et les courants, font qu’il est plus difficile, depuis la méditerranée d’y remonter, donc autant en profiter pour faire un trajet direct jusqu’au continent, et de visiter la capitale du Portugal…Bien que ce soit de la traversée Atlantique aussi (800 Milles), ça n’a pas la saveur passionnante de naviguer d’un continent à un autre, avec en prime l’expérience enrichissante du démâtage. Surtout que les vents sont faibles étant en plein anticyclone des Acores comme, ils disent a la TV…Cette nuit ne voulant pas dormir au bruit du moteur, j’ai fait silence, affalé la voile et dodo. J’ai quand meme laissé les lumières de navigation et l’AIS allumé; vers 8 heures un fort roulis m’a réveillé, j’ai remis le moteur et déménagé vers la cabine avant ou le moteur s’entends moins, pour dormir encore 1h. En 8 heures de sommeil la dérive n’a été que de 3 Milles, ce qui correspond exactement au pilot chart pour Juin qui indiquent 0,4 nœuds de courant du Nord vers le Sud.
Hier, pour la première fois j’ai vu une baleine...Des dauphins, j’en vois presque tous les jours mais une baleine c’est la première depuis toutes mes navigations, soit environ 20 000 milles, c’est dire si la chasse à la baleine en a décimé leur nombre ; L’Amarante naviguait à 3 nœuds à la voile, quand juste à côté, la baleine sorti à la surface et expira ; ça m’a surpris, Loupy aboyait déjà avant. Depuis le démâtage elle fait de l’aboiement préventif vers la proue, elle pense sans doute que les dauphins nous attaquent. Les chiens partent du principe que nous vivons dans un monde hostile (et ils ont raison).
J’ai aussi vu des méduses voiliers et leur poches d’œufs comme des touffes de cotons, un type de méduse petite avec une voile dessus, assez courant en méditerranée, pouvant même recouvrir la mer par zones entières; je n’en ai pas vu aux Amériques ni aux Caraïbes. Il existe une autre espèce de méduse voilier plus grande, faisant presque penser à une espèce extraterrestre, bleu, rose et violette, ferme, presque en plastique dur, avec une grosse poche d’air et des ramifications de tentacules en dessous, une méduse high tech, elle remonte le vent, oui oui, elle fait du prés ; si une vague la retourne, sa quille de tentacules la remet droite peu après.
Les Acores fut une belle surprise et j’ai bien fait de prévoir du temps pour visiter: Toutes les marinas 10 euro / jour  et toujours bien placé, bière au bar 1 euro…au final, j’ai été sur 5 iles ; Flores, Sao Jorge, Faial avec sa belle ville de Horta, la Mecque des voileux, des arrivés et des départs constants, les peintures de navigateurs sur tous les pontons et les murs. En passant devant la zone chantier avec Bastien on a sympathisé avec un couple trentenaires, d’artistes Hollandais adorables, Erik et Sober, en route vers les Caraïbes. Ils n’iront pas plus loin, faute d’argent et de temps, afin de ressouder des tôles sur la coque en acier de leur voilier « 5e symphonie » qui prenait l’eau. En face Pico le mont le plus haut du Portugal… Allons-y ; 30 minutes de ferry avec Bastien, et son copain de Hollande arrivé la veille en avion, pour le retour en voilier. (Il a un remorqueur et travaille au Chili, il a traversé l’Atlantique puis le canal de panama en remorquant 2 barges ; une mission de 1 an pour la construction  d’une station de désalinisation d’eau de mer qui servira pour une mine de cuivre, avant qu’ils assèchent le lac) nous avons loué une voiture pour visiter ; très jolie, avec le style Acores qui fait penser à l’Auvergne ou la moyenne altitude des Alpes, des bois, des pleines en pentes avec des vaches heureuses, de la végétation verdoyante, des petits emmuraillements en pierres volcaniques noires pour la culture de la vigne. Le tout avec vue mer, et sans avoir à rouler pendant des heures. Les Acoriens parlent directement anglais aux touristes ; en cherchant un resto vers la place d’un village, un monsieur nous donna 3 gros pains chaqu’un pour la féte de l’ascension, et il appella son fils qui rapplica en maillot de foot du Bésil pour nous indiquer dans un parfait anglais ou il fallait aller. Le tourisme est appelé a continué de croitre ; depuis Avril le roi du low cost Rayannair y fait des vols (ce n’est pas la compagnie aérienne de la chanteuse Rayanna, mais d’un Irlandais, qui envisage même que les passagers se tiennent debout comme dans un bus.)
Pour faire les 140 Milles de Horta, jusqu’à Ponta Délgada la plus grande ville des Acores sur l’ile de Sao Miguel, j’ai embarqué un Suisse, Olaf, qui était a Bermuda sur le Garcia en alu, de Berto l’Italien, assez sympa, mais qui ne sert à rien, qui casse des petites choses par ci par là, et pose des questions bêtes, comme pourquoi cette corde est-elle rouge ou moins bête comme pourquoi j’ai mis le drapeau de la Sardaigne?…Plusieurs raisons : 1/ il m’est tombé dans les mains en ouvrant le placard, 2/ Je le trouve jolie, 3/ il me sert pour voir la direction du vent et 4/ pour faire parler les curieux, et d’ailleurs ça prouve qu’il y a été... On est sortis boire des bières, dès notre arrivé à 22H, rencontre de deux Américaines, dont les parents sont originaires, des Acores. Assez rigolotes et pleines d’énergie, typiques un peu grosses, assez directes, égocentriques « il love it » ou « i hate it », le lendemain avec la gueule de bois je questionnais un louer de motos lorsqu’elles sont arrivées pour faire un tour guidé de l’ile en quad ; ça tombait très bien, j’avais jamais fait de quad (c’est comme une moto avec 4 roues), le tour du plus grand cratère sur la crête est vraiment le truc à faire, roulant derrière j’ai passé la journée à faire des dérapages et des glissades...  J’ai aussi, 3 jours plus tard rencontré des vraies Acoriennes jolies et sympas Anna et Lucia, on a rigolé, blagué, le tout avec des conversations évolués sur les hommes, les femmes, la vie, le contrôle de son déstin, de philosophie… Le lendemain elle m’ont fait visiter l’ile, avec au passage un bain à l’eau de source chaude dans la nature…Lucia fêtait le premier jour du reste de sa vie, ayant quitté son emploi de 8 ans dans une agence de tourisme, elle n’a pas de but précis, mais vivre sa vie pour commencer est suffisant….Avant de quitter le mien de travail, dans le but clairement de vivre ma vie et de naviguer, j’étais métreur économiste de la construction dans une entreprise Portugaise de Beausoleil, avec 50% des habitants du Portugal. Sans faire de caricature, la réalité est bien que les hommes sont sur les chantiers et les femmes font le ménage à Monaco : Elles sont moches et incultes a 90%, ne parlant quasiment pas le Français et celles qui sont jolies sont hautaines en se prennant pour Madame (décidément la côte d’azur est bien la cote d’usure).
L’Europe, pour moi est comme un vieux dinosaure dont les riches vendent ses organes de valeur et les autres dépiautent ce qu’ils peuvent avant sa mort annoncée ; Théorie qui vaut surtout pour la France ; je me dis que, plus tôt elle sera au fond et plus tôt les Français pourront se regarder en face, s’entraider, se retrousser les manches, au lieu de jalouser le riche, accuser l’immigré de parasite dépiauteur supplémentaire, qui introduit en prime sa religion moyenageuse. Une fois au fond, une fois le vorace dinosaure fauché, on pourra reconstruire avec des mentalités saines, et je l’espère sans succession de guignols, mais des politiciens sérieux et soucieux de leur pays.
Tout ça pour dire que les Acores m’ont inspiré la fierté d’être Européen, que finalement Le dinosaure n’est pas encore sous perfusion. Que le dinosaure boiteux et malade, c’est plutôt la planète entière…
A côté de moi passe « Parapola », un vraquier Grecque (300m de long 45m de large, tirant d’eau 15m) il va tranquillement à 10 nœuds, et l’Amarante a 5,5 au moteur voiles baissés, ce qui fait qu’il me double assez lentement. J’ai appelé au canal 16 pour discuter et essayer l’antenne VHF en haut du mat que j’ai acheté a Horta, la précèdente antenne VHF fixe n’a jamais fonctionné ; Cette antenne c’est d’ailleurs la seule chose tout court maintenant. Avant, du temps ou l´herbe était plus verte, en haut du mat la corne d’abondance y avait apporté, un feu de tète de mat, une girouette + une girouette anémomètre électronique et encore une antenne TV omnidirectionnelle Glomex qui ressemblait à une secoupe volante, (la goulotte en plastique de tous ces cables électriques cognait dans le mat et faisait un bruit impossible a supprimer ; au moins j’en suis debarrassé). J’ai demandé s’ils allaient a Istanbul, L’AIS affichant Constanta ; Estimated Time of Arrival 16 juin. Un vraquier, ressemble de loin à un pétrolier, a part des trappes sur le pont pour le vraquier et des tuyaux pour le pétrolier. Le « Parapola » est chargé de charbon pour produire de l’électricité en Roumanie. Il m’a dit que le vent devrait revenir demain, 10 à 12 Nœuds N/E, ce qui correspond à mes prévisions prises au départ il y a 3 jours, et c’est pour cela que j’ai fait route plus au Nord que la ligne direct entre Ponta Delgada et Lisbonne.
A l’avenir il va falloir que j’ai d’autres solutions pour la météo que les fichiers Gribs au départ par connexion internet. On peut, avec le téléphone satellite récupérer des Gribs de l’internet, Bastien dit que ça revient à 2 euro le grib, et 1000 boules pour le téléphone et l’antenne exterieur. Sinon moins couteux est d’arriver à sortir quelque chose de la BLU ; Une évolution c’est que j’ai pu entre-apercevoir quelque chose de lisible, le principal bruit de fond est malheureusement l’ordinateur, et ce depuis le câble audio, qui le connecte à la radio ; on ne peut le débrancher puisque les messages fax sont reçus par ce câble…
Solution complémentaire, Le BAROMETRE  que Philippe de « Nicotine » m’a convaincu d’utiliser, celui de l’Amarante indique n’importe quoi …il faut noter sa valeur régulièrement, et surtout surveiller ces variations. Les courbes des isobares sont visibles sur les gribs et permet également dû suivre l’évolution par rapport aux prévisions, et ainsi vérifier qu’elles correspondent au fil de jours, ou qui ne correspondent plus. Plus la baisse est rapide et plus elle indique l’arrivée d’une dépression forte. Il est logique que le vent va de la haute pression vers la basse pression et d’autant plus fort que les lignes sont proches, mais non pas perpendiculaire contrairement à ce qu’on pourrait penser, mais parallèle aux lignes en resserrant vers le centre pour la dépression et s’écartant pour la haute pression. Ce phénomène s’explique par la rotation de la terre, qui s’accentue plus on va au Nord (ou au sud pour l’hémisphère Sud ) et explique aussi que les vents soient faibles près de l’équateur ainsi que l’absence de tempêtes tropicales, qui ont besoin de s’alimenter de cette rotation sur elle-même. Le Baromètre est une aide précieuse mais elle n’indique pas le futur pour autant et il faut aussi prendre en compte les fronts chauds et les fronts froids…
Cette nuit j’ai encore arrêté le moteur, tout affalé sauf un bout de grande voile pendouillant, suffisante pour capter le petit vent a la poupe mais pas trop pour pas quelle claque est fasse du bruit.  Dans le but de laisser le pilote auto contrôler la dérive, et d’avancer tout doux, sans roulis. Au réveil on a avancé de 8 Milles dans la bonne direction. Le vent est de retour force 3, non pas N/E mais Ouest. J’ai hissé le génois de Bastien, puis la grande voile. Pour avoir plus de voilure J’ai attaché la GV au bas du mat, puis abaissé la bôme, presque a ras du pont pour une voile au 1er ris. J’ai encore mis le foc 2 sur bout dehors décalé... Je suis très content du retour du vent, j’en avais assez du moteur ou péniblement de la voile…La moyenne sur 4 jours pour faire 300 Milles, en comptant voile, moteur, dodo dérive est de 3,3 Nœuds.  Il fait soleil, il fait chaud plus qu’hier, juste parfait avec ce vent de force 3, pour une bonne salade, fraiche, et de continuer mon livre écrit par un indien, « Loin de Chandigarh », dont le titre anglais d’origine est « The Alchimy of desire » ; comment en sont-ils venus à s’éloigner autant du titre originel ?
Puis vers 18H est arrivé une série de nuages noires, un peu de pluie et presque d’un coup, le vent est passé N-N/Est + Fort force 4, vent de travers c’est parfait, j’ai enlevé le foc sur le bout dehors, et empanné, La voile basse a ras le pont je l’ai laissé pour l’instant, l’Amarante est pratiquement horizontale, avec une bonne vitesse de 6 Nœuds droit sur Lisbonne… Le vent s’est renforcé, et  passé Nord Est, étant donc au prés, il a fallu remettre la voile sur le 2eme ris, et si ça continue, il faudra changer pour le foc 2, au moins avant d’aller me coucher, quitte a remettre le génois demain…Reste 440 Milles.
Le lendemain matin, les secousses des vagues croisés et courtes faisaient osciller les hauts bans sous le vent, un peu trop, à mon gout. A contre cœur j’ai baissé au 3eme ris car l’Amarante allait très bien comme ça, le troisième ris étant bien pour au-dessus de force 6,  alors qu’il n’y avait que force 5 mais à cette distance de Lisbonne, je préfère rester zen. Le mat est bien réparé. Surtout quand je vois les nombreux mats manchonnés, qui ne sont boulonnés que sur une petite longueur de 50cm et le manchon est uniquement à l’intérieur, alors que j’ai 110cm dedans puis encore des renforts sur l’extérieur… Je ne veux pas surcharger les haut bans, il y a deux câbles en moins, du fait de la barre de flèche en moins ; et surtout à cause des secousses…A propos de mats manchonnés, non pas que les démâtages soient courants, mais pour des questions de transport. Un exemple connu, le mat de remplacement cassé par Eric Tabarly, ne pouvant être transporté entier fut scié et envoyé par avion en 2 parties avec son manchon.
Plus que 100 Milles, vitesse 6 Nœuds, c’est Royal, vent de travers mer belle, sans vagues foireuses. Ce matin j’ai remis le génois; arrivée demain à Lisbonne, qui marque la fin de 3500 Milles de traversée Atlantique… Plus que 2 heures, je vais aller au plus court a Cascais a l’entrée de la baie, Bastien m’en avait parlé. Au moteur depuis tot ce matin, le vent était tombé complétement ; il fait bon, une sorte de brouillard ensoleillé; Les voiles sont rangés, la housse de la grande voile en place, aux Acores il est 14H30, ici 15H30 ; Apres 8 jours de mer ; je suis content d’arriver, et Loupy va pouvoir renifler de nouvelles odeurs.

         A regarder les statistiques du blog, il y a environ 30 visites par jour de l’une ou l’autre des pages, et même des gens inconnus en cours de voyage m’ont dit avoir vu mon blog comme Michelle la Canadienne a Bocas Del Toro que je n’ai malheureusement plus revue, ou le jeune couple de Français sur leur voiler jaune à Santiago de Cuba qui ont reconnu Loupy. J’en profite pour remercier celui qui m’a poussé à écrire le blog, et surtout à l’écrire à ma manière, quitte à ce que ce soit trop personnel. Le blog avec un style qui vaut le détour de Gwendal et de son chat Touline, du voilier « la Boiteuse ». Il a passé beaucoup de temps au Brésil, c’est comme ça que je suis tombé dessus à l’origine. ; il va remonter vers la ou je suis passé il y a un an: Je lui conseille Cayenne en Guyane, La marina Dégrades de Cannes où il rencontrera des Français comme nulle part ailleurs, zapper Kourou, puis de remonter le Maroni qui fait frontière avec le Surinam jusqu’à Saint Laurent, et de la visiter un peu le Surinam, zapper Paramaribo la Capitale. Puis 4 ou 5 jours de navigation facile jusqu’à Tobago (diesel 30 centimes /litre), s’il a des travaux à faire, Chaguarmas à Trinidad ou j’ai été moi ou alors, Grenada…J’ai lu sur son blog qu’il ne sait pas s’il passe par le Venezuela…D’après ceux qui y ont été, c’est dangereux pour de bon, néanmoins c’est un grand pays avec quelques niches, la petite ile Los Roques ou j’ai oublié d’aller ;ceux qui y sont passé ont adoré ; Porto da Cruz pour des travaux à moitié prix de Grenada ou Trinidad; ne surtout pas longer la côte pour y aller, et avoir des dollars US en cash. Qu’il demande à Lionel du voilier « Rebelle » a Cayenne pour les détails, lorsque j’y étais il revenais de Porto da Cruz.






samedi 30 mai 2015

Les douaniers de Horta

Prise de drogue ce jeudi :1 tonne de cocaine sur ce grand voilier rapide. Un Allemand et 3 Serbes comme équipage. 
             Les douanier m'avaient bien gonflés a Horta, ils m'on fouttu de mauvaise humeur avec des manieres impolies et pas d'usage. (ou je suis plus étant sur l'ile de Sao Miguel) J'ai pas été relax avec eux, et n'ayant rien a me reprocher j'en ai profité pour me défouller...Je sortais en vélo avec Loupy juste quand, ils arrivaient pour moi. Le chef me demandé que j'attache Loupy au support fixe, d'une poubelle au portail d'entrée de ponton; Pour permettre au chien sniffeur qui va arriver de bosser dans des bonnes conditions, j'ai tout de suite répondu hors de question, que j'attache mon chien a cóté des poubelles...5 douaniers Portugais a bord, + le chien....Le chef a demandé (ce qui n'est jamais arrivé avant) a voir ma route sur l'ordi, et des question sur des way points ou j'avais mis des annotations. (Pour des cas de transfert de dope d'un bateau a un autre en mer surement)... Je leur ai dit qu'ils feraient mieux de vérifier les voiliers qui s'arretent pas, que j'ai déja été controlé a Flores, et que plus d'étapes ne fait qu'augmenter le risque...ils en choppent qui s'arretent et aussi que je ne peux imaginer les endroits ou ils en trouvent quand je m'enervais qu'ils cherchent dans des endroit ou on ne peux rien caser, comme dans un aérateur scotché.

mardi 19 mai 2015

Mat provisoire et photos de Flores

Réparation du mat cassé en 3,  en utilsiant le morceau central, pour faire des manchons interieur et des plaques exterieur,  disquage,  boulonnage, rivetage, serres cables pour reprendre la longueur des cables ;un mat qui fait 10m15 au lieu de 12m75, 1 barre de fléche. Merci a Philippe de « Nicotine » Ovni 28 pour son aide, il était le seul voilier a mon arrivé (il est fumeur ainsi que l’ancien propriétaire qui avait donné le nom aussi). Voiles sur mousquetons, mais il me manquait une voile plus grande que le foc 2, j’étais en train de coudre une prise de ris sur le génois mylar, quand Bastien le Hollandais, rencontré a Bermuda arrivé la veille, avec pilote auto cassé, me dit qu’il a une voile pour moi, que si elle va il me la donne. On  Essaye ; elle va un peu plus courte et bordure un peu longue, elle provient d’un ketch 32 pieds, nous accompagnons Philippe en mer en partance direct pour Nantes, pour faire un essais en mer ; l’Amarante au 2eme ris ( peux pas plus) et le génois de Bastien, va juste une micro choua moins vite et un cap de prés moins bon, que Nicotine pleine voilure.  Du fond du cœur Bastien merci. Je lui ai promis un resto quand il arrivera a Horta avec son Beneteau oceanis 39 au nom de « waterman » mmsi: 244670815.
C’est repartie pour Naviguer 130 Milles,  La vitesse est d’un nœud de moins qu’avant, mais avec moins de gite et moins de boulot de prendre un ris lacher un ris, enrouler, ca tape moins les vagues… Le mat plus petit est aussi moins sollicité ainsi que la coque; beaucoup moins de craquement de meubles et cloisons qu’avant.
Tracking sur marine traffic.com : C’est bien l’Amarante comme sur les 2 photos, bien que le nom affiché est Mangareva 2

2 jours exactement pour aller de Lajes a Flores, jusqu’à Horta sur l’ile de Faial,  il a fallu faire un long bord au Sud, puis Est, (distance parcourue 208 Milles) le vent étant de face, force 3-4 finalement plus régulier que ce que je pensais. Comme j’arrivais par le Nord de l’ile, j’ai continué un peu plus loin, pour d’abord visiter l’ile de Sao Jorge, Marina Velas, avant de faire les 21 Milles jusqu’à Horta demain ou après demain. Pas pressé, je voudrais voir Olly, l´Ecossais qui n’arrivera pas a Horta avant une semaine. La méteo est bonne pour Olly, du moins pour les 5 prochains jours ; du sud pas trop fort de type haute pression.  

Plus au Sud, le meme jour que mon démattage,  5 voiliers ont éte secourus ; l’un des voiliers un Catamaran Lagoon 400s2, au nom de Reves d’o, chavira et coula, le radeau de survie dériva avec la mer et le fils dedans, mais sans le père et sa fille de 6 ans qui ne survecu pas a 7h dans l’eau a 21°.

Un autre catamaran au nom de Gandul fút perdu, dont le couple était au BBQ de bermuda et qui partaient le meme jour que moi .  Je leur avait envoyé un e-mail en parlant de mon démattage. Ils ont répondu aujourd’hui ; Ils ont cassé un safran, le bateau a failli chavirer, eau dedans, ils ont appellé a l’aide secourus par un cargo Turc, en direction de New York, d’où ils ont pris l’avion pour Madrid.
Ici un lien en Anglais a propos des 12 personnes secourus.
http://wavetrain.net/news-a-views/665-azores-rescue-ops-12-crew-recovered-off-5-yachts-one-young-girl-dead
A Flores est arrivé l’autre Hollandais de Bermuda Jael, avec « Justo Medio » un Hasselberg Passy 45, voilier suédois, de très belle qualité
Il a eu une trinquette déchirée, une reparation a faire en mer sur la grande voile a enrouleur dans le mat, et une vitre de sa capote de roof en verre trempée explosé par une vague. Il a dit n’avoir jamais eu autant de dégats…En repensant a la vague qui a provoqué mon démattage, bien sur j’exagerait un peu a faire des pérformances par 40 nœuds de vents au prés serré,  et des faiblesses, en plus du mat trop sollicité, pas seulement de la voilure mais trop de tensions en vertical
le hallebas, les drisses tendus a mort, tout cumulée faisait beacoup ( les cables sous le vent étaient plutôt trop détendus ayant donné de l’élan a la claque de vague)…Donc cette vague de + ou -scelerate, qui provoqua le démattage, me fait imaginer et penser a comment s’est crée cette vague.
Les depressions tournent en spirale et creent des vagues qui se neutralisent les unes les autres mais font aussi des vagues croisées avec des super déferlantes en créte jointe. Ca c’est assez courant ; mais il en existe des plus féroces encore, plus rares : J’ai une petite idée. Pour l’experimenter en model réduit, le mieux est de faire un grand cercle moteur a fond avec au moteur par temps calme, meme une annexe fait l’affaire. La vagues du cercle, va s’écarter cóté exterieur, mais cóté interieur elle va se refermer sur elle-même et devenir de plus en plus grande et déferler franchement.  Plus le cerle est grand et la vitesse du bateau est importante, plus il y a d’energie lorsqu’elle se concentre vers le centre. 


Bastien

"Nicotine" en partance pour Nantes

Un des Lacs de Flores


l'ile de Corvo vue depuis Santa Cruz