mercredi 23 mars 2016

Reparation a Graciosa

Comme j’ai pu l’écrire lors d’un article bien antérieur, la casse et la maintenance donne des préoccupations quasi quotidiennes, à tel point récurant que je n’ écrit rien dans le blog a part le frigo, la capote de roof et la drisse d’enrouleur de grande voile cassé mentionnés depuis notre départ.  Ce que j’ai vu lors du trajet Agadir-Graciosa est d’un niveau à donner de la tachycardie: Une barre de flèche décrochée du mat avec son emplanture qui tapait contre le mat !
     Alerte le démâtage est proche.
Ce n’est pas moi qui l’a vu mais Patrice lors de son quart de nuit, j’ai été réveillé par le bruit du tapage contre le mat. Très étonnant c’est arrivé côté sous le vent et par une navigation certes rapide et parfaite par 15 nœuds de vent en travers, mais sans aucun choc de vagues.
Comme je n’ai pas envie d’expliquer tout ça en détails, il faut quand même en dire une peu plus a savoir que l’emplanture de mat qui a un gros boulon au-dessus au centre et 4 rivets autour, a très certainement souffert dans des navigations précédentes et surtout que cette pièce fixé par moi a du être faite avec des mauvais rivets, le jeu s’est fait par les mouvements d’avant en arriére de la barre de fléche détendue sous le vent, puis le boulon a fini par s’arracher.
     En arrivant a Graciosa j’avais prévu d’aller a la Calla Francese ou on avait été il y a 2 ans, en fait envoyé là-bas par les autorités du port ; mais comme il fallait réparer nous sommes entré dans le port et appelé sur le canal 9 ; il nous ont dit comme il y a deux ans que c’est plein…mais on a dit qu’on avait une réparation a faire, et du coup on a pu se mettre le long du quai de débarquement des marchandises. Le défaut principal ce n’est pas l’absence de l’eau et du 220v mais qu’il faut modifier la longueur des amarres avec la marée et surtout qu’a marée basse on ne peut quasi pas sortir du bateau.
A part ça on est super bien ici. Nous y sommes arrivé vendredi 19 au matin et  c´était il y a 4 jours maintenant…Avec Patrice nous avons fabriqué une piéce en inox et soudé dessus des écrous pour ne plus avoir de rivets et tout refixé a l’intérieur du mat bien comme il faut ( le poste a souder a l’arc et des baguettes inox étaient a bord).
     Par contre la plaque inox suffisamment grande et épaisse on ne l’avait pas. Incroyable ce fut Pauline qu’on va retrouver à Las Palmas qui nous apporta la solution : Sur whatsApp je lui expliquait juste qu’on avait cette réparation à faire avant d’y aller…mais elle m’indiqua de demander à Dani, qu’on peut trouver à la pension Enriqueta, qui nous renvoya vers le bateau de transport « soleplaya » amarré devant nous…Dani nous trouva cette plaque, puis nous apporta du thon, nous arrangea pour qu’on reste durablement, nous fit encore visiter l’ile en 4x4 hier, plus encore un tour sur l’ile de Lanzarote pour chercher un semi -remorque de ciment et granulats avec son bateau ce matin. Nous sommes également chaleureusement invités a sa fête demain soir…
D’ici on ira directement à Las Palmas.

     




La petite isla
Montana Clara vue depuis le nord de Graciosa.









mercredi 16 mars 2016

Maroc en Atlantique: Essaouira et Agadir


 De Gibraltar nous partîmes avant la tombée de la nuit : Les vents forts qui rentraient droit dans la méditerranée, mollissait et passaient plus au nord ; comme ça on pouvait en sortir sans tirer des bords de prés. Je dis « les vents » car une partie de vent passe par-dessus les reliefs ; d’autres contournent et d’autres entrent droit dans le détroit.  A peine sortie de la baie de Gibraltar on eut un courant contraire et malgré une bonne vitesse apparente on ne faisait que du 2 nœuds ; mais je préférais continuer ainsi a longer la nord du détroit pour pouvoir ensuite traverser d’un coup et engager l’Atlantique à proprement parler. D’ailleurs le moment choisi le courant nous aida à faire du prés avec une vitesse de 7-8 nœuds. Mais comme c’est un endroit où les courants se rencontrent il a suffi d’une vague bizarre, rajouté au 8 nœuds du bateau pour littéralement  arracher la capote. Toute la capote se retrouva comme décalotté dans le cockpit, du coup depuis elle est en cours de réparations et comme il fait plus chaud et qu’on a des vents portants on ne l’a pas encore remise.
De Gibraltar jusqu’à Essaouira, il eu 360 Milles, ce qui fait 3 jours x 24H avec une moyenne de 5 nœuds ;
Ah enfin des navigations sans vagues croisés, sans avoir à modifier voilure et cap toutes les 30 minutes.
Pour l’arrivée à Essaouira on ne pouvait pas faire plus difficile ; de nuit par marée basse avec 30 nœuds de vents…(en fait si on l’avait eu en pleine face s’aurai été carrément galère)…Donc je stressait pas mal a l’avance ; on était plein vent arrière uniquement avec la grande voile, 7 8 9 nœuds et l’impression de ne pas pouvoir s’arrêter.  Sur la carte un alignement est prévu pour passer entre une petite ile et la digue, mais c’est pas large et les déferlantes, et les vagues qui s’éclatent sur les rochers ne laissent aucune place a la négligence.  Je me souvenais qu’accouplé au navire de sauvetage on touchait la quille par marée basse, mais attendre en mer ainsi ne me disait rien et comme elle allait remonter quand même si on s’enlise un peu au moins on est abrité.
On passe donc la digue, tout est calme car personne ne sors quand ca bastonne, puis presque arrivé à couple du navire de sauvetage la quille touche la vase et on ne peut plus avancer. En étirant bien le bras j’arrive à attacher un bout. 1 heure au moins fut nécessaire pour arriver a petite a petit le ramener a couple correctement. Un Gendarme arriva durant l’attente et Patrice put aller au bureau, puis directement apres nous avons été pour manger une tagine, mais on s’est satisfait d’un kebab.
              Le lendemain matin la quille touchait vraiment trop avec l’avant du bateau sortie de l’eau de 40cm…Du coup j’avais pas envie qu’on reste bien longtemps. Mais heureusement on put se mettre a couple d’un autre voilier lorsque la marée remonta.
Essaouira est vraiment une chouette ville, a la fois très authentique, compacte et touristique.
Le port de péche les jours suivants avec le retour de l’accalmie était en mouvement perpétuel,
Réparations des barques et chalutiers, retour et départ des pécheurs, vente des poissons le tout avec des mouettes et des chats de partout.
Pour l’artisanat, les produits frais, le gaz il n’y a pas mieux que le Maroc, on a donc fait pas mal de shopping. On alla aussi au hammam, Patrice acheta un djembé, on sympathisa avec Moustafa un commerçant avec qui le feeling passait bien, un ami a lui nous fit visiter l’hôtel sur les remparts, que Moustafa n’avait jamais vu non plus.

Apres 4 jours a Essaouira, il était temps d’avancer vers les Canaries ou nous attendent Pauline (par qui j’ai connu Elina) et son copain Argentin Thomas. Mais pas de panique ; avant on va passer par Agadir qu’on ne connaît pas…ce qui fera 6 tampons sur le passeport pour le Maroc, 3 entrées et 3 sorties.
A Agadir pas la peine d’espérer une vieille ville authentique ; un tremblement de terre le 29 février 1960 détruisit presque toute la ville faisant 15000 morts.
Petite navigation de 70 Milles, par temps calme jusqu’à Agadir; la marina est très jolie, j’adore les bâtiments autour. Pour le centre il faut compter 20 minutes de taxi, on va y aller cet aprèm.

L'Amarante dans le port d'Essaouira

Patrice achete un djembé
 (en + du derbouca acheté a Saidia)

Visite de l'hotel avec Elina et Moustafa (a gauche)
Vue de la salle de restaurant de l'hotel Riad mamouna

Les remparts d'Essaouira


vue de la terrasse de l'hotel Riad mamouna



La marina d'Agadir.
Sur la montagne également lumineux de nuit,est écrit: Dieu, la Nation, le Roi.

Le blog d'Elina avec sa vue de Essaouira/Maroc:
https://wendat.wordpress.com/2016/03/16/apres-gibraltar-visite-de-essaouira-au-maroc/



lundi 7 mars 2016

Melilla puis Gibraltar

De Saidia au Maroc nous avons fait les 32 Milles pour visiter l’enclave Espagnole de Mellila. Bonne surprise marina 4,80 euro, gasoil 0,67. Belle ville agréable, vielle ville avec une vue de l’ensemble des 12km2 de l’enclave… On fit des courses, comme bon nombre de marocains qui y vont pour avoir des produits moins cher, comme l’alcool ou d’autres produits qu’ils ne trouvent pas chez eux du tout comme le saucisson. 
Puis le lendemain en fin de journée, nous reprenons la mer pour Gibraltar. Encore du prés, 46H pour faire les 130 Milles. On a fait 8 bords de prés et parcourus 250 Milles.
Pour moi la classe, c’était de traverser le détroit en arrivant droit dans la baie de Gibraltar en longeant le rocher de Ceuta l’autre enclave Espagnole  au Maroc en face de Gibraltar).
On a été directement a la marina de la Linea de la conception, juste a la frontière. ( A Gibraltar  c’est plus cher et lors de notre passage il y a 2 ans ils nous avaient presque rabattu vers l’Espagne)

Le lendemain, visite de Gibraltar, les rues commerçantes, alcool et tabac a bas prix, une glace au soleil, puis monter jusqu’en haut ou il y a les singes…Les macaques a la fourrure épaisse, sont rigolos et gentils, mais pas du tout avec les chiens ; Loupy subit des intimidations . Plus haut vers le sommet ils devinrent carrement agressifs et je dut utiliser un bâton pour les maintenir a distance.

Aujourd'hui lundi 7 mars Joaquim nous quitte ; il prend le bus pour Sevilla et retourne ainsi progressivement vers Lille.
Nous autres reprenons la mer en fin d’après-midi vers les Canaries mais avant on s’arrête a Essaouira ou Mohamedia a voir en cours de navigation.

Ce matin le frigo a lâché ; une oxydation d’un tuyau contre le thermostat a fait un trou et vidé le gaz.

ici le lien du blog d'Elina (le text correspondant a Gibraltar va arriver) https://wendat.wordpress.com/

Melilla, la Citadelle

Melilla vue depuis la vielle ville.
le batiment du conseil général a Melilla




Le Rocher de Gibraltar en arrivant dans la baie.