mercredi 15 avril 2015

Bermuda 8 jours en mer


Ecrire pour le blog est pour moi, comme d´avoir quelqu’un a qui parler, y compris d’y penser, bon nombre de textes ne sont jamais écris. Si on pouvait simplement deconnecter la fonction « penser » de la caboche, je l’utiliserai de temps en temps pour avoir la paix…déjà 6 jours 24h/24 ca en fait des heures, je suis quand meme tout seul (avec Loupy)…ca va aller plus que 150 Milles jusqu’aux Bermudes.

620 Milles de fait depuis Bahamas Grand Cay, 620 en pointant le curseur mais en suivant la trace ca fait 672 (voir photo écran open CPN), et meme plus encore car le voilier fait des micros courbes également. Une partie de ces micros courbes sont dues aux reglages pilote automatique, la reponse de reaction qui est d’office sur 3, je la regle au minimum, c’est-à-dire 1, donc qu’il reagit lentement, il va moins mouliner pour rien, donc moins de consommation et moins d’usure. Pour les variations dues aux vagues c’est bien, il ne va pas bouger et le bateau se remet de lui-même a sa position initiale, mais quand le vent varie trop brusquement il fait carrement des S. Un bon reglage et pas de surtoillage permet de conserver un cap constant avec quasiement aucun mouvement du pilote auto. Les 5 premiers jours je les ai fait avec le petit ST1000 sur la barre franche, puis hier la nuit le vent est passé vent arriere avec des vagues; comme il est pour des bateaux de 7-9 M, je l’ai mis tres loin sur la barre pour qu’il ai la force suffisante, avec des crans de reglages sur la fixation pour compenser le manque d’angle de barre. Ca va tres bien pour le prés, meme par vent fort, mais pour du portant avec vagues il va arriver hors limite assez vite. Je fais régulierement fonctionner l’un et l’autre, pour m’assurer que les 2 fonctionnent.

A isla mujeres j´ai remis la girouette annemometre en haut du mat ; j´y suis monté tout seul en utilisant un palan avec taquet : comme le bout de 30M ne suffisait pas, j´y ai cousu en rabout un autre bout de 30M, on ne peut pas faire de nœuds, sinon ca ne passe pas dans les poulies. Je m’etais habitué depuis 6 mois sans cette girouette électronique, avec souvent le nez en l´air pour regarder la girouette windex d’origine comme il y a sur tous les voiliers. La nuit je devais la pointer avec une torche…donc c´est un peu comme une TV couleur apres s’etre habitué a la TV noir et blanche. L´anemometre c’est comme les infos, qu’on les regarde ou pas c’est pareil, la vitesse du vent est palpable et visible sans lire des instruments.

Cet appareil permet du coup d’utiliser la fonction Wind c’est-à-dire comme un regulateur d’allure:

Quand la direction du vent change, le cap du bateau change avec le meme angle de vent sur les voiles, jusqu a partir dans la direction opposé éventuellement. J’ai essayé avec le pilote inboard cette fonction…c’est moins bien qu’avec avec le compas, surement encore des reglages a trafiquer, j’ai pas insisté…Le ST1000 permet aussi cette function, mais il faut le connecter a toute l’usine a gaz électrique du system sea talk et/ou NMEA. Ce n’est pas tres compliqué, il suffit de mettre le fil jaune sur le fil jaune,et le fil vert ; non pas sur le vert mais le gris d´un des appareils ou de la centrale Raymarine 150G. Ensuite une fois branché, presser standby + auto simultanement comme expliqué dans la notice pour activer la fonction WIND…lorsque j’ai pressé sur les boutons, ca a faille faire CRAC BOUM ! Le pilote inboard a également recu l’ordre via l’interconnection, comme il est plus costeau et renforcé il a manqué d’éclater le ST1000, voir de casser les 2. Heuresement j’avais la main quasiement dessus pendant que tout forcait et se tordait avec des sons de plastiques et de bois qui vont casser; j’ai vite soulevé le ST1000 pour le deconnecter (plus rapide que de presser des boutons). J’ai quand meme fait le necessaire pour essayer avec le ST1000: Pas trop mal.

Utiliser la caboche? Pour comprendre et évoluer…Le MIEUX est l’ENNEMI du BIEN, me disait Claude a Shelter bay ou il avait trouvé un boulot d’électricien marine, lorsque je lui demandait conseil quand a mettre un filtre a l’entrée du tuyeau d’eau de mer de refroidissement moteur: J’ai donc enlevé ces fils et basta.

Sur la l’image openCPN on voit des moyennes faibles les 3eme et 4eme jour; le vent force 1 et 2 seulement, c’était cool, tranquille mer calme, la vie comme au mouillage, la 4eme nuit, un petit vent pour garder les voiles portantes, j’ai dormi 8h d’affilée, sans que rien ne me reveille, ni bruits, ni alarme AIS… J’ai aussi fait du moteur pour finir tout le reservoir jusqu’a la panne seche. Suite a mon premier voyage a Santiago Cuba (apres quoi je suis allé en Jamaique puis retour en Colombie) ayant acheté du diesel au marché noir, j’ai eu le reservoir contaminé. Je surveille regulierement la partie vitrée du prefiltre decanteur, et tout était opaque comme s’íl y avait plein d’eau : Démontage, nettoyage filtres: Pas d’eau mais de bacteries, rajout d’additifs, j’allais pas jetter 80litres de gasoualle…Petit a petit le filtrage se fait tout seul; la pompe a injection renvois du combustible filtré dans le reservoir, mais je voulais quand meme tout finir et en pleine mer, puis en profiter pour renettoyer et remplacer le filtre, souffler de l’air pour degager la crépine du reservoir et aussi voir comment repars le moteur apres la panne séche : Un bon pompage sur la poire et hop, ca a demarré nickel. Comme écrit dans un des livres « MARINE DIESEL ENGINES » d’un couple d’americains qui allaient les apporter a la zone d’echanges de livres. 90% des problemes viennent du diesel contaminé. Pour exemple un ketch est échoué a San Blas (il y est encore surement) suite a ce qu´il ai eu de l’eau dans le réservoir. De toutes facons il faut partir du principe que le moteur peut tomber en panne d’un instant a l’autre : Ancre prete a etre jetté, prendre de la marge vers le vent, devant digues et rochers,  rentrer dans les zones d’iles lagoons etc par le coté sous le vent quand c’est possible. Et le moteur #1 du voilier c’est les voiles, hisser la voile en vitesse ou dérouler le génois pour se dégager en securité.

Pour en finir avec le sujet pilot auto, reste une 3eme possibilité apres compas et vent, qui sont des élements naturels, n’ayant pas besoin de savoir ou je suis pour savoir ou je vais: Le mode Track utilise la position GPS pour aller vers une autre position GPS, sans doute bien pour un bateau a moteur. Je n’ai jamais essayé; l’ordinateur recoit et affiche mais n’emet pas d’ordres.

New York est a 600 Milles au Nord, j’aimerai bien, entrer dans la baie en voilier avec la statue de la liberté, les gratte ciel, les petits ferrys qui vont et viennent et le grand pont suspendu, le tout avec un ciel bleu, comme dans les films. Je vais d’ailleurs m’y interresser, voir de rentrer en avion depuis les Bermudes, laisser le bateau labas 2 mois au mouillage, faire les travaux chez moi et tout un tas de choses a faire, passer du temps avec mes amis, degotter le cruising permit visa USA, et début juillet avec une méteo favorable, aller a New York avec l’Amarante.

Au dela de 5 jours, les prévisons méteo ne sont pas valables, surtout la ou ca change vite comme ou je suis, et effectivement au lieu d’avoir du vent de travers par vent 10-15 nœuds, tribord amure, depuis ce matin, on fait du prés serré babord amure par vent force 6 suite a la venue d´une dépression, ciel couvert toute la journée et surtout le cap est nul, mon cap est de 112° alors que pour aller vers les Bermudes il faudrait faire 78°… Pas grave, on a fait plus court que mon estimation au depart, demain la depression se sera deplacée, et je pourrais remonter vers le Nord.

En observant depuis la terre comprendre que la terre tourne autour du soleil n’est pas si évident:

Je me retrouve dans cette situation avec ma depression, sans visualiser l’ensemble et son evolution future.

Au reveil donc le 7eme jour, lendemain de ce qui est ecrit au dessus, le vent et les nuages; toujours la, et le cap de moins en moins bon, il a bien fallu virer de bord quand meme, puis juste apres les ciel s’est degagé avec une arrivée de haute pression, surement bord a bord en accord avec la depression la direction du vent est la meme, mais progressivement moins fort, maintenant je remonte au Nord par 15°, mais pour aller sur les Bermudes, il me faudrai faire 52°: Faut arriver a faire les 100 Milles qui restent avant la tombée de la nuit de demain! Ou au moins ancrer au sud pour la nuit qui est a 86 Milles, et entrer dedans le lendemain. L’ile est comme un j couché a 45° de 25km avec des barriers de corail a gauche et une entrée par le point du j.  Le jeans viens de la villes de Genes en italie; pour Bermuda c’est le contraire, les flics en portent et ca a donné le nom. Cette nuit je vais peut etre voir le halo de lumiere dans le ciel.

J’ai fait un pain, il est chaud, sorti du four. Autre solution lors des mers plus calmes, faire des pizzas a la poele avec des boulettes de pate a pain, un bocal comme rouleau a patisserie, preparation d’oignions et tomates a la poele avant. Du fromage et du jambon, dessus miam. En dessert avec nutella, morceaux de bananes et un coulis de creme fraiche dessus.

Au final le vent ne changeait pas; et en plein face a faire des mauvais bords de prés, a 40 Milles de Bermuda, j’ai mis le moteur; en entrant par un passage de corails juste au moment du coucher, il m’a fallu encore 3h a suivre les chenaux dont 2h avec juste le genois en vent de travers tout au fond de la ville, aucun mouvement de bateaux, des batiments et des lumieres comme si c’etait une ville sur un fleuve en Allemagne. J’ai éte au borda u premier bar avec un groupe de blues...Puis le matin la pólice, polie m’a reveillé me disant d’eller ver st Georges (le manuel de Jimmy cornel disait que l’entrée se faisait a Hanilton bon il est de 2002). Accueil sympa des autorités, st Georges c´est mignon, 35 usd a payer pour l’entrée au pays.

les 2 photos sont parcours prevu puis realisé, et l'autre les infos recus de l'ais pour bien montrer qu'un voilier a la voile est prioritaire et qu'en emettant avec l'ais les cargos et navires de croisieres peuvent mieux prevoir et se derouter en consequence...mais il vaut mieux surveiller c qu'ils font quand meme. Le cercle autour de l'Amarante fait 1 mille ce qui fait 1,85km quand meme...sur la route 
on rase les camions a 1 metre!

jeudi 2 avril 2015

Cuba, Bahamas

 

Le programme est pour l’instant presque respecté : 5 jours a isla mujeres, au Mexique avec un mouillage vraiment bien, je n’y ai fait aucune formalité, et je n’ai vu de gardes côtes non plus. Cancun avec sa magnifique ile ; grouille de bateaux et de catamarans pleins a craquer de touristes avec la sono a bloc. Pour les courses et la sécurité c’était également très bien. J’y ai rencontré Peter schmocker, un suisse avec sa femme Cubaine, qui vit sur son bateau entre cuba et le Mexique depuis des années, ingenieur en physique ayant une entreprise au Mexique, avant de s’etre cassé les dents en France et a Cuba…personnage très intéressant ; nous avons conversé, de politique, d’économie, de religions, de voiliers , de voyages, et de Cuba pendant des heures et des heures. De ce qu’íl dit j’ai retenu que d’apres ses calculs l’influence de l´homme sur le rechauffement climatique n’est meme pas d’un %, que c’est pour nous faire culpabiliser et imposer tout et n’importe quoi comme le changement d’heure. Que la crise de 2008 serai provoqué presque entierement par Aaron Buffet. Ou encore qu’il n’y a eu aucun juif dans les victimes des attentats des tours jumelles a New York en 2001…

Juste un jour de plus que prévu pour avoir une vent favorable pour aller vers la Havane de Cuba, ce fût une navigation d’un peu moins de 3 jours très agréable, premier jour 115 milles, deuxième jour 75 Milles, une vitesse réduite de 3 noueds mais sans vagues et avec toujours un vent qui garde les voiles gonflés ; puis le dernier jour, du vent, entrée au matin a la marina Hemingway de Cuba ; quand même plus simple qu’a Santiago, pas d’ancrage de quarantaine, et pas de réstriction pour le chien. A payer 25usd de visa et 55usd de permis de croisière (surement augmentation puisque c’était 50 en 2014) ;

La Havane est une ville a visiter ; dont le plus typique les voitures Américaines des années 1950 ; c’est a croire qu’ils les ont toutes gardées suite a la nationalisation des biens privés et entreprises en1960 ; ce qui fut du vol pur et simple puisque ces voitures étaient a des Américains de Cuba en grande majorité ; d’où l’embargo encore en valide aujourd’hui. J’ai lu que Fidel Castro détient le record mondial de tentatives d’assassinats 648 depuis 1959 en majorité par la CIA ; mais en y refléchissant un tel nombre me semble irréel, Fidel Castro a du s’en inventer ou en créer lui-même pour entretenir sa légende…Du moteur de ces voiture Américaines très gourmandes en essence ne reste presque aucun d’origine, le plus courant est d’y mettre un diesel qui n’a pas besoin d’etre très puissant puisque la Havane c’est plat, de plus, on peux y adapter n’importe lequel, a de la place sous le capot.

En retournant vers la marina ; je demande au caissier du bus s’il va vers la marina Hemingway ; oui oui…je me rends compte qu’il va dans le sens opposé car au lieu d’avoir le soleil de face, pour aller vers l’ouest ; le soileil est tout le long derrière, le bus bondé…au terminus le gars me dit «  ah vous êtes enecore là ? » eh oui ; il a penser marina militaire, puis on a bavardé rigolé ; j’ai sorti une bouteille de rhum de mon sac, qu’on a vidé…comme en retournant a la ville c’était 20H, allons a de la musique Cubaine puis je rentre en taxi : La casa de la musica, pas trop ce que souhaitait, le groupe jouait très tard et c’était plus du show de boy’s band que de la musique…

Les demandes de pourboires, la sécurité qui surveille et s’interresse à tout, comme pour la bouteille de gaz que j’avais été acheter moi-même suite a ce que rien n’avance, fût une négociation, les filles vénales au bar a l’entrée de la marina, et une invitation a un anniversaire qui était bidon, dans le but de me louer une fille et une chambre, m’ont un peu gavé ; Après 4 jours et pour me rapprocher des vents du gulf strem, j’ai été vers Varadero ; c’est une péninsule entièrement camp de touristes, avec beaucoup de Canadiens, ça n’a rien avoir avec Cuba ; Le Varadero d’origine est quand même plus sympa, mais les 20km de parcs et d’hotels tous neufs nickels, le long de la plage, ne sont qu’une copie de tourisme de masse comme il y en a de partout. La marina toute neuve est au bout de cette pensinsule. Demain mercredi 1 avril les vents sont plein Est (avant c’était nord est) qui me permettra d’aller vers les Bahamas facilement; Je ne pense pas m’arrêter au Etats unis ; ils n’aiment pas qu’on vient de Cuba ; pour exemple des Australiens qui étaient aux USA avec un permis de croisière l’ont ensuite perdu par ce qu’ils venaient de Cuba. Je peux prévoir dans le futur  un voyage, comme me l’a suggeré peter Schmocker, d’aller a New york en juin puis de là descendre vers les Caraibes par les canaux et fleuves intérieurs…

Fini la recharge pour envoyer le texte ci-dessus de Cuba…Finalement le »camp » de touristes n’est pas mal, quand l’ambiance musique live est bonne et les vacanciers ouverts,  rencontre d'un couple de Canadiens, qui etaient venu me parler par ce qu ils avaient eu un jack rusell. Je prenais le petit dejeuner dehors d un cafe. Eux avaient une semaine de vacances tout compris a l´hotel…J´ai insisté pour qu'ils visitent la Havane, sinon ils ne verraient pas Cuba…puis en fin d'apres midi, ils m'ont revu,dans le grand hall de l´hotel ou je recuperais les gribs des vents et essayer d' envoyer le text pour le blog.. « Alors vous y allez a la Havane demain ?» …comme reponse j´ai eu « m’emmerde pas avec ca, c est 130km 2h de bus , 130 dollars, nous on est déjà dans les transports en commun tout le temps a Montreal, on est ici pour se reposer ». A cet hotel, vous buvez biere vins alcools, mangez 24h/24 c est compris dans le forfait, du coup ils m'ont offert a boire et m'ont incrusté au buffet ou y avait vraiment surabondance de bonnes choses, ils m'ont encore remplis un sac plastique de charcuterie pour Loupy, resté au bateau, nous y sommes allé apres, souhaitant visiter l’Amarante. En voyant la guitere dans le carré, le gars la prise pour jouer et chanter avec une émotion étonnante. Puis en bas de l´hotel les DJ (pas de live ce soir la) envoyait du son avec des danseuses pour lancer la soirée, et de nouveau bieres…A coté de moi je bavardais a une jolie Espagnole (c’était la langue qu elle parlait avec sa copine), apres avoir cité tous les pays de langue Espagnole du monde, elle était finalement du Honduras…A la fin du set DJ, qui ne dure pas plus d’une heure, surement vu que ca ne rapporte pas plus si les touristes continuent de boire…Les 3 filles m’ont embarqué dans un taxi moi et un Venezuelien pour aller danser ailleurs…Le lendemain, elle allaient a la Havane et moi vers les Bahamas :

Il est 10h, parti a 11h hier et déjà 151 Miles, de fait ; le courant y est pour beaucoup, je fais du prés par force 3-4, pas de houle ou de vagues foireuses, tout va bien… A naviguer vers le Nord, les nuages deviennent plus beaux, les couchers de soleil sont de plus en plus longs, c’est agreable, un air plus sec et moins chaud, fait mieux apprecier le soleil.

Je suis en plein dans le détroit de Floride, presque a Miami. Exactement en face c’est les iles Bimini. Du traffic y en a ; cargos, gros yachts a moteur, navires de croisiere..Bahamas est un archipel peu profond trés vaste, d’ailleurs le nom Bahamas viens de basse mer en Espagnole. Je vais aller voir a Bimini, il me reste 35 miles pour y aller. En toute tranquillité on fais du 7 noeuds, ce qui feraient 5H pour y arriver. Mais pour y arriver je devrais faire 20 degrés de + a l’Est…

Les prévisons dont je dispose indiquent, qu’a partir de Dimanche 5 avril, dans 3 jours j’aurai un vent en pleine face pour aller vers les Bermudes ; et assez fort, il faudra donc que j’attende un peu dans les Bahamas. Au moins dans les zones ou les vents change, quand c’est pas bon il suffit d’attendre. Dans une zone d’alizé comme tout le nord de l’Amerique du Sud, les vents sont identiques toute l’année, juste plus ou moins forts et des périodes de pluie.

Je ne suis plus qu’a 15 Miles de Bimini. J’ai viré de bord, a vue ca avance pareil, mais au GPS 2 nœuds seulement et trop vers le sud. Il va falloir finir ca au moteur sinon demain j’y suis encore. A Bahamas comme bien d’autres iles des Caraibes qui était Anglais, on conduit a gauche, y presque que des noirs (mais avec un bon niveau de vie), et c’est cher, du moins a Bimini 4 usd une biere au bar. Je n’y reste pas mais sinon il faut débourser 150usd de permis de croisiere jusque 35 pieds ou 300usd pour un voilier + long.

Voyant que le seul mauvais jour était dimanche, je repris la mer vendredi vers le Nord, pour contourner completement la zone de haut fonds. Puis Samedi jour de vents faiblissant, je fit du prés pour garder les voiles gonlés et maintenir un peu de vitesse mais en tournant, j’arriva devant les petites iles le plus au nord des Bahamas, je jetta l’ancre a Cay Grande, 27°13’N 78°20’W, ou il y avait l’air d´y avoir des habitations et qui sait ? peut etre de l’internet pour avoir les vents a jour pour les Bermudes : Une semaine de navigation dans une zone ou tout peut arriver, j’aime mieux etre au courant. Et je laisserai passer dimanche qui est un jour a naviguer pour rien de toutes facons. Je gonfla l’annexe, en entendant la sono du village. J’arrivais juste le jour qu’une fete était organisé « Big daddy is back ». Et du monde il y en avait, et des enfants qui jouent, les adultes, tous bien habillés avec un verre a la main, la plus part très gros comme des Americains…Puis le soir un groupe de musique batterie, basse, 2 guitares, 2 chanteurs et un vieux a la scie, joua un genre de mélange de créole, reggae, rock vraiment fantastique. Ca me change des pays de culture hispanique…Et surprise, bien que sur les cartes, ca ne soit meme pas possible d’y naviguer, de l’autre coté de la petite ile une marina de peche au gros avec des americains blancs en bateaux a moteur et la WIFI ouverte.