jeudi 25 décembre 2014

Jamaique



Changement au dernier moment ; je décida d’aller en Jamaique au lieu de Cienfugos à Cuba ou presque tous les voilers vont après Santiago. Le visa arrivait à la fin du premier mois renouvelable. La Jamaique petit, par rapport à Cuba, pour y aller juste 110 milles sud en vent de travers au lieu de 250 milles en conditions variables. Si on veux visiter les coin,  quand on regarde la carte les vents et les courants, c’est presque logique d’aller en Jamaique avant. Un employé à la marina m’a conseillé Port Antonio au Nord Est .
Je partais de toutes façons ayant réglé le problème de dette envers la location de maison en ville ; on n’y étais plus depuis bien 10 jours; j’avais mon notebook en garantie pour payer les 200cuc (=$ us)au père de Leandro. J’aurai mieux fait de pas payer, et laisser l’ordi,  puisque bourré le soir pour fêter le départ à la Claquetta, (que j’adore pourtant pour ces live bands Salsa, le son, la danse, les filles aussi mais malheureusement souvent vénales) ; je me suis fait  voler mon sac comme un débutant ; et comme si c’étais pas suffisant, de me faire plumer l’argent dans ma poche par une connaissance voulant faire oublier mes soucis. C’est la première fois de ma vie que je me fais voler un sac ; avec en bonus la clef du vélo dans la poche du short qui étais dans le sac (le vélo est à bord dans la cabine arrière droite qui sert de débarras, ou il y a aussi  le régulateur d’allures démonté qui ne marche pas, et deux annexes gonflable). La proie idéale, un bon coup de poignard dans le dos pendant qu’on vous diffuse un  film de bonheur à l’eau de rose. Bien responsable regrettant d’avoir été naif et totalement couillon, sachant très bien comment se passe, l’alcool de trop… Je m’en vais, filant à l’anglaise mon sac dans le dos ; je trébuche dans les 5-6 larges marches vers la sortie dans les bras d’une jeune et jolie blonde que je connaissait mais je crus sous l’alcool que c’était une autre lui ressemblant ; celle dentiste rencontrée la veille. Et non pas celle « prostituca professionale » avec qui je n’ai fait que boire et manger 1 ou 2 semaines avant. J’ai posé mon sac en hauteur juste à côté, pour parler, danser, et hop plus de sac. J’étais fou, j’ai regardé vite fait ; rien, pas la peine de se tracasser, c’est trop tard, (pour le vélo, qui a un symbole supérieur j’ai été chercher en moto taxi la scie à métaux en fin de nuit)
Le con de touriste navigateur que je suis, s’est bien fait enculer comme un débutant !
Ouf la mer, j’ai dormi, il est presque 6h, c’est/c’était facile vent 10-12 noeuds de travers ; Plus que 23 miles ; il n’y a plus Martin. Les problèmes d’argent sont les racines du mal en général, je déteste les problèmes d’argent ; mais pour moi, Loupy, et l’Amarante le mot n’existe pas.
Quand on arrive dans un nouveau endroit, au début, on paye ;  puis si on s’interresse un peu, viens une période de prospérité avec du bonheur sans tracasseries ; puis en partant il y a des nouveau des frais et des tracasseries. C’est pour ça que, ceux qui ont le temps de vire et de voyager en voilier, on tendance de plus en plus à rester longtemps au même endroit ; en plus de bien sur ne plus être pris pour un touriste.
Les 17 heures de navigation pépère jusqu'à maintenant font une moyenne de 90/17= 5,29 nœuds.  Rien de tel que l’écriture pour s’exprimer sereinement.
 Le jour ce lève, un nuage, + de vent,  il pleut, puis ça s’arrête et le vent retombe; Je voulais tout expliquer en détail, puis finalement, Je retiens le bon, dommage que j’ai fait des cadeaux à des voleurs et finalement en tant que volé cautionner le vol. Pour ce  réveillon de Noël avec Loupy et l’Amarante, j’ai eu un cadeau inestimable : La Mer.

lundi 8 décembre 2014

A Cuba sur place



Martin et moi avons passé une semaine a Santiago de Cuba.
Tres vite, l’experience, l’instinct, la chance, l’affront de priorités, comme ne perdre du temps ont fait, qu’on a trouvé et loué une maison au centre ville. Pourquoi ? Le soir même de notre arrivé, nous avons été avec des jeunes locaux, à une grande discotheque semi-ouverte non loin de la marina. Dans leur Lada costumisée était déja organisé une femme pour chaqu’un. Bien sur nous payons pour tout le monde ; les salaires sont tellement bas, que c’est à peine croyable, et je peux vous le certifier ; apres une semaine que le salaire est bien de 10 à 15€ par mois (moins de 50 centimes par jour). On peux manger pour tres peu avec les cooperatives locales et les coupons; mais prendre une biere dans un bar ou un club coute, 1 dollar, c’est un luxe. Dans la pratique ils doivent cumuler les emplois et magouiller par ci par la, mais jamais de vols ou de violence comme une telle situation pourrait créer.
Donc la marina étant a 6km de la ville, avec des taxis a 10cuc (=10 dollar) aller puis 10 retour ; et surtout qu’on ne peux pas emmener de cubaines a bord ; la securité refuse même un pourboir de 10cuc. Le probleme se pose également dans les hotels et les location ayant pignon sur rue, car les personnes qui entrent doivent etre enregistrés, et transmis aux autorités. C’est peut etre de la chance, toujours est il qu’un jeune avec un look bad boy usa, nous a abordé, un peu embeté aussi, mais pas trop puisqu’il a reussi a nous écouter assez rapidement et a nous ammener chez un loueur d’appart. Leandro le proprio ou plutot son fils de 28 ans est au top, c’est même vite un copain sincere ; il fait la cuisine et s’occupe de tout pour qu’on soit bien ; la maison est un premier étage accessible depuis la rue, avec une terrasse couverte panoramique ; deux chambres avec salle de bain dans chaque chambre.
             L’internet est tellement peu développé, que personne n’a d’ordinateur ni de smartphone. Pour se connecter,  il y 3 ou 4 endroits dans toute la ville, une carte prépayé avec 4,50$ pour 1H. C’est au niveau de l’intenet en Union Soviétique du temps de Boris Eltsine..A part ça mon téléphone avec carte sim française fonctionne et pour retirer des CUC la carte visa aussi, il y a plusieurs points de retraits qu’on appelle en anglais ATM.
Les vehicules sont vairitablement, des vielles americaines d’avant 1960, des vehicules sovietietique, moskvich, lada, les motos des java et des MZ 250 deux temps, une ville vivante et variée.
La journée des endroits comme la curba en bas de la ville, avec une biere au payement 6 pesos (0,25 cuc) sont sympas aussi. Leandro dit que c’est dangereux labas.
Avec Martin on rigole, c’est plus dangereux en France ou en Allemagne, pour dire.
            Suite a des sorties intensives journée et soir, nous avons fini par trouver des filles bien et non vénales. Deux copines, Dina 20 ans petite amie de Martin et Daima 23 ans qui a une magnifique petite fille de 3 ans ; Dina est sa marraine et elle m’a demandé si je voulais etre le parrain ; A Daima j’ai demandé en disant que j’ai 46 ans, si je ne suis pas trop vieux pour elle; Dina a côté a rigolé en disant que vieux c’est 60-70 ;
j’ai rajouté que pour une fille de 20 ans, 40 peux etre concidéré comme vieux.
Le reponse fut simplement que c’est normal a Cuba ; On est assortis, on dirait que j’ai juste 10 de plus, ce qui es normal de toutes façons.
             Depuis 4 jours maintenant les distributeurs automatiques ne donnent rien !
Je suis allé dans une banque, puis une autre le lendemain ; le probleme c’est la connexion du system ; Martin ne peux se faire virer sur western Union, c’est uniquement les cubains aux USA qui peuvent l’utiliser ; il n’a pas de cash sauf beaucoup en Pesos colombiens qu’ils prennent null part.
             J’en suis venu a me demander si ce n’est pas Fidel Castro qui met les touristes à l’épreuve pour qu’ils experiencent le niveau de vie des Cubains. J’ai dit à Martin que ce n’est pas par ce qu’on a pas d’argent qu’on ne joue plus en 1ere division. J’ai donc tout simplement été chercher des euros au bateau ; mais au lieu de payer 15usd de taxi aller retour, j’ai pris un bus local qui ressemble a un camion de transport de bestiaux, marché 1km ; puis je suis retourné avec mon vélo qui était labas ; Cout total 2 pesos (0,1usd) qui dit mieux. Autre façon de faire moins cher, c’est de prendre les bieres aux bars cooperatives locales, ce qui fait 4x moins cher ; mais on doit soit même fournir le cobelet, on peux l’acheter pour 1 ou 2  pesos, soit un vendeur à l’entrée soit la serveuse. Une façon pour eux de se faire un peu de sous. Et aussi de ne pas produire trop de déchets. Avec Martin nous parlons Anglais, avec les Cubains le castellan (Espagnole hors d’espagne), J’apprends l’Espagnole seulement depuis la Colombie, avant je ne comprenais rien; Bien que proche du français, les mots les plus importants sont complétement differents, comme le verbe faire qui est Hace...Je vais voir pour des cours particuliers, ça doit pas etre bien cher.
          Avec tout ça j’ai omis de raconter la traversée de 550miles depuis Santa Marta jusqu’à Santiago de Cuba. Comme prévu nous avons fait du pré, tout le long, suffisement bien pour jetter l’ancre à Haiti. Ce fut une navigation pour hommes, j’avais préparé l’étais largable juste derriere l’enrouleur, afin d’avoir des bonnes formes de voile de pré pour vent fort; le genois enroulé au tiers est comme un sac, qui fait giter le bateau; le vent progressa vite et les 48H suivantes furent comme si on était en régate ; n’ayant pas de 3eme ris, il vallait tout de même mieux poursuivre ainsi, sinon il n’y a plus qu’a garder un tourmentin, et ne plus faire de pré, deplus en concervant un bonne vitesse on évite la derive due au courant est-ouest. 150 miles les premieres 24H puis 160 les suivantes.  Les voiles et le pilote automatique fonctionnerent a merveille, juste les entrée d’eaux par ci-par on fini par mouiller tout le babord de l’Amarante, dormir humide failli gacher le plaisir ; la trappe de la baille à mouillage fut perdue ; sans doute pas verouillée.
         A Haiti, on jetta l’ancre dans la baie deTarona,  c’est jolie ; la population moins. La culture créole descendants d’esclaves ne peux nous convenir. Sans faire de stereopypes,  il y en a suffisement qui pensent  qu’un blanc est juste une crapule, et ce qu’on peux lui prendre c’est toujours bon a prendre. Martin resta au bateau,  premier voleur depuis 10 mois, plusieurs barques qui ne parterent pas, malgré qu’on leur offrit une biere chaqu’un, l’un d’eux déroba le sondeur de profondeur a main qui était sur l’avant . J’ai été a terre avec une barque a rame de pecheurs, mais a terre entouré de 20 a 30 personnes partout ou j’allais, me mis mal à l’aise. Ayant Loupy à la Laisse avec moi pour lui accorder une ballade, une femme met la main sur la laisse en disant donne moi le chien ; a la deuxieme fois, j’ai répondu que je tue pour mon chien. J’avais pensé ancrer pour la nuit, mais nous préferames ne pas prendre de risque et levames l’ancre apres avoir séché en partie les affaires mouillés ; le village d’a côté nous apporta une meilleure image de haiti : Des pecheurs a la traine à voile... puis passé le cap plus de vent, donc moteur. La base navale americaine de Guantanaomo est un territoire des usa à Cuba. Au matin un énorme garde côte Americain nous suit pendant un moment ; puis plus tard un hélicoptere nous survole puis entre en contact par canal 16, simplement demander port de départ, port d’arrivé, nom du bateau et nombre de personnes, a bord.
J’ai répondu que le bateau doit avoir l’aire bizzare ; ce sont toutes la affaires mouillés apres mauvaise mer qu’on fait secher ; ils ont répondu qu’au moindre probleme, ils sont a l’écoute et nous souhaitent bonne navigation.  Bien plus tard retour du vent. Pour arriver de jour le génois suffit pour nous faire avancer a 4 noueds le tout en dormant tranquillement à tour de rôle.
Arrivé à la marina Marlin de Santiago de Cuba le Vendredi 28 Novembre apres exactement 5 jours apres le départ de Santa Marta.
Procedure de quarantaine muillage en face d’abord, puis une venue d’une inspectrice sanitaire fort symphatique, puis a la marina, police des frontieres et puis douanes, surement à cause de la venue de Colombie, ils vinrent avec un chien sniffeur de drogues, faisant d’ailleurs completement confiance à son flaire ils n’ouvrirent pratiquement aucun rangement. La marina (12€ par jour) est un peu vétuste mais jolie, et sécurisée.