lundi 12 septembre 2016

Débarquement en Uruguay

Ayant eu assez d'attendre a Rio Grande, et surtout de voir des prévisions qui changent de tout au tout d'un jour a l'autre; Nous avons profité d'une oportunité vraiment pas évidente pour arriver a faire 130 Milles jusqu'au premier abris possible, en 24-30 heures avant de se prendre un pampero.

C'était un challenge vraiment tres juste avec un couloir portant de pluie, qui nous éloignait de la cote, mais il ne fallait pas trop s'en éloigner car il fallait faire du prés serré avec un vent de terre le lendemain. Heureusement les prévisons on été en notre faveur, sans quoi il valait peut étre mieux retourner d'ou on venait. Le lendemain matin on avait tres bien avancé mais on était trop loin de la cote, et la perspective de l'arrivé du pampero, m'a fait un peu peur. J'ai donc fait du prés presque en pleine face au moteur pendant 5 bonnes heures pour esperer arriver a l'abri a temps.
La nuit noire sous une pluie battante, une illuminescence du plancton carrement surréaliste illuminait la mer au sons des vagues.
Nous avons donc jeté l'ancre prés de Punta del Diablo vers 1 heure du matin; un mouillage tres rouleur, mais 40m de chaine de 8mm  par 5m de fond on suffit, pour laisser passer les 2 jours de pompero.
Puis on est parti a 4h du matin pour arriver de jour. Un vent de terre de force 3 et faire les 50 milles jusqu'a La Paloma premier port depuis le Brésil.  Des otaries nous suivaient en sortant la téte de l'eau pour respier, puis replonger.

Au premier abord, l'Uruguay est moins developpé, mais aussi plus cher que le Brésil.

Prévisons en début a minuit apr'es un départ de Rio Grande a 14h.

Prévisions pour le lendemain midi.
Les taches sont les pluies; rouge beaucoup bleu moins.

Arrivé d'un pampero pas trop méchant.

Premiers Uruguayens en arrivant sur la plage.
Les cours de change.

Le seul building au centre de la Paloma.

Le premier jour on ne pouvait meme pas envisager de débarquer.
Puis le 2eme jour , plus clément et retour du soleil pour une visite des lieux.
Le village touristique de Ponta del Diablo au fond.
On a mis le spi pour arriver de jour a la Paloma,
il n'avait pas servi depuis la traversée cap vert- Brésil.
Port de LA PALOMA.
La taille des pare-battages sur le Els Mante? On m'a expliqué. Les gros pétroliers ne peuvent pas entrer dans Montevideo ( tirant d'eau surement) ils pompent donc en mer vers de petits pétroliers et mettent donc ces pare-battages géants entre qu'on appelle Yokohama.
La goelette de Christian Moulinat, rencontré a Fernando de Noronha il y a 2 ans.
Salut Christian: J'ai sympathisé avec ton copain Richard (le catamaran a coté) qui m'a prété son vélo. merci.

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