mercredi 16 mars 2016

Maroc en Atlantique: Essaouira et Agadir


 De Gibraltar nous partîmes avant la tombée de la nuit : Les vents forts qui rentraient droit dans la méditerranée, mollissait et passaient plus au nord ; comme ça on pouvait en sortir sans tirer des bords de prés. Je dis « les vents » car une partie de vent passe par-dessus les reliefs ; d’autres contournent et d’autres entrent droit dans le détroit.  A peine sortie de la baie de Gibraltar on eut un courant contraire et malgré une bonne vitesse apparente on ne faisait que du 2 nœuds ; mais je préférais continuer ainsi a longer la nord du détroit pour pouvoir ensuite traverser d’un coup et engager l’Atlantique à proprement parler. D’ailleurs le moment choisi le courant nous aida à faire du prés avec une vitesse de 7-8 nœuds. Mais comme c’est un endroit où les courants se rencontrent il a suffi d’une vague bizarre, rajouté au 8 nœuds du bateau pour littéralement  arracher la capote. Toute la capote se retrouva comme décalotté dans le cockpit, du coup depuis elle est en cours de réparations et comme il fait plus chaud et qu’on a des vents portants on ne l’a pas encore remise.
De Gibraltar jusqu’à Essaouira, il eu 360 Milles, ce qui fait 3 jours x 24H avec une moyenne de 5 nœuds ;
Ah enfin des navigations sans vagues croisés, sans avoir à modifier voilure et cap toutes les 30 minutes.
Pour l’arrivée à Essaouira on ne pouvait pas faire plus difficile ; de nuit par marée basse avec 30 nœuds de vents…(en fait si on l’avait eu en pleine face s’aurai été carrément galère)…Donc je stressait pas mal a l’avance ; on était plein vent arrière uniquement avec la grande voile, 7 8 9 nœuds et l’impression de ne pas pouvoir s’arrêter.  Sur la carte un alignement est prévu pour passer entre une petite ile et la digue, mais c’est pas large et les déferlantes, et les vagues qui s’éclatent sur les rochers ne laissent aucune place a la négligence.  Je me souvenais qu’accouplé au navire de sauvetage on touchait la quille par marée basse, mais attendre en mer ainsi ne me disait rien et comme elle allait remonter quand même si on s’enlise un peu au moins on est abrité.
On passe donc la digue, tout est calme car personne ne sors quand ca bastonne, puis presque arrivé à couple du navire de sauvetage la quille touche la vase et on ne peut plus avancer. En étirant bien le bras j’arrive à attacher un bout. 1 heure au moins fut nécessaire pour arriver a petite a petit le ramener a couple correctement. Un Gendarme arriva durant l’attente et Patrice put aller au bureau, puis directement apres nous avons été pour manger une tagine, mais on s’est satisfait d’un kebab.
              Le lendemain matin la quille touchait vraiment trop avec l’avant du bateau sortie de l’eau de 40cm…Du coup j’avais pas envie qu’on reste bien longtemps. Mais heureusement on put se mettre a couple d’un autre voilier lorsque la marée remonta.
Essaouira est vraiment une chouette ville, a la fois très authentique, compacte et touristique.
Le port de péche les jours suivants avec le retour de l’accalmie était en mouvement perpétuel,
Réparations des barques et chalutiers, retour et départ des pécheurs, vente des poissons le tout avec des mouettes et des chats de partout.
Pour l’artisanat, les produits frais, le gaz il n’y a pas mieux que le Maroc, on a donc fait pas mal de shopping. On alla aussi au hammam, Patrice acheta un djembé, on sympathisa avec Moustafa un commerçant avec qui le feeling passait bien, un ami a lui nous fit visiter l’hôtel sur les remparts, que Moustafa n’avait jamais vu non plus.

Apres 4 jours a Essaouira, il était temps d’avancer vers les Canaries ou nous attendent Pauline (par qui j’ai connu Elina) et son copain Argentin Thomas. Mais pas de panique ; avant on va passer par Agadir qu’on ne connaît pas…ce qui fera 6 tampons sur le passeport pour le Maroc, 3 entrées et 3 sorties.
A Agadir pas la peine d’espérer une vieille ville authentique ; un tremblement de terre le 29 février 1960 détruisit presque toute la ville faisant 15000 morts.
Petite navigation de 70 Milles, par temps calme jusqu’à Agadir; la marina est très jolie, j’adore les bâtiments autour. Pour le centre il faut compter 20 minutes de taxi, on va y aller cet aprèm.

L'Amarante dans le port d'Essaouira

Patrice achete un djembé
 (en + du derbouca acheté a Saidia)

Visite de l'hotel avec Elina et Moustafa (a gauche)
Vue de la salle de restaurant de l'hotel Riad mamouna

Les remparts d'Essaouira


vue de la terrasse de l'hotel Riad mamouna



La marina d'Agadir.
Sur la montagne également lumineux de nuit,est écrit: Dieu, la Nation, le Roi.

Le blog d'Elina avec sa vue de Essaouira/Maroc:
https://wendat.wordpress.com/2016/03/16/apres-gibraltar-visite-de-essaouira-au-maroc/



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