Une fois amarré au port, vents froids et
passages de pluie, seul le voilier d’a coté est habité ce sont 2 jeunes
skippers Espagnoles de Majorca et Minorca…Ce qui fut l’occasion de bavarder
avec eux en Espagnole. Leur grand voilier un Jeanneau de 15m est au pére d’un
des 2. Puis 2 jours plus tard nous avons éte avec nos voiliers réspectifs a la
petite ile en face. L’unique ville, pas si petite de Carloforte. On les a invité
a manger chez nous ,puis le soir ils nous ont invité chez eux. Le
lendemain eux, allaient a Cagliari et
nous vers Oran.
Un question fréquente concerne l’ennuis en
mer : Dans la pratique, il n’y a pas de raisons de s’ennuyer plus qu’a la
maison. A part l’absence de TV et d’internet, il nous reste le canapé mais
surtout pleins de choses a faire, tel que cuisiner bien sur et s’occuper de la
marche du bateau, mais aussi lécture, jeux de société, yams, uno...
Durant cette navigation de 4 jours et demi, il
en résulte de véritables ateliers ludiques comme la couture. Patrice
répara la capote de roof, Et Elina, une manche déchiré de la veste du
capitaine.
-Atelier péche: Je ne put m’empecher de rire lorsqu’ Elina
apparu avec un canne a peche, alors que nous naviguions a 6 nœuds ; Ayant
tres peu de materiel a bord ; cette canne a peche de pacotille et une
unique sardine avec de la bobine de 100m de fil nylon. Elina et Joaquim tenterent
de l’installer, mais ont fini par tout emmeller ; la matinée suivante fut
nécessaire pour tout démeller . A l’accroche de l’amecon sur un pull et surtout
de la perspective de ne rien attraper avant des semaines, me faisaient dire a
répetition « Vous comprenez maintenant pourquoi je ne peche pas !».
Mais l’incroyable se produisit apres 2 heures de traine : un thon de
3-4kg.
Comme il ne faut pas abuser de la bonté que la mer nous donne, nous n’avons pas remis la traine d’autant plus que le lendemain on mangeait encore le méme poisson, décortiqué et cuisiné en gratin par Elina, Miam.
Comme il ne faut pas abuser de la bonté que la mer nous donne, nous n’avons pas remis la traine d’autant plus que le lendemain on mangeait encore le méme poisson, décortiqué et cuisiné en gratin par Elina, Miam.
Depuis le départ de Hyeres, nous avons
parcourus 890 Milles en 6 jours et demi ; mais aussi pérdu un peu de
materiel en mer resté dehors: Un
chat en pelluche de Loupy ; un seau en plastique bleu (le nœud s’es défait
lorsque je récuperais de l’eau de mer ), une rame, et les 2 gaffes.
Sinon je suis tres content de l´Amarante et de
son nouveau mat. Celui-ci étant plus
léger, et les efforts mieux réparties créent moins de contraintes verticales.
L’enrouleur dans le mat pour l’instant je ne regrette pas du tout. Juste
prévoir de trouver un bout en dynema de 8mm de 8m de long pour
l’enrouleur ; celui d’origine a cassé. En attendant il y a un bricolage. Aussi a l’avenir penser a forcer moins sur le winch
et en mettant la bateau face au vent.
Le deuxieme jour on a eu droit a du soleil du
matin au soir avec un vent de force 3. On installa le spi, qu’on conserva toute
la journée. Nous l’avons démonté avant la nuit, car sans présence constante le
spi peut tourner a la galere. Ce fut une journée mémorable passé
entierement dehors, d’autant qu’on
attrapa le thon.
Le troisieme jours bon vent mais couvert toute
la journée.
Puis 4eme jours, le vent tombe puis passe de
face…il nous fallut 2 jours pour faire ce qu’on fait d’habitude en un jour, on
tire des bords de pré, le tout en croisant la route des cargos qui vont vers le
canal de suez ou ceux caboteurs plus prés de la cóte.
On entra vers 21H au port d’Oran. Vu au préalable sur google earth a On avait prévu d’aller au fond du port ou il
y a des bateaux de plaisance…Une fois passé la digue quelqu’un siffla, on biffurca
vers le poste d’accueil douaniers. Papiers,
bienvennu en Algérie ; puis on fut dirigé vers un quai de cargos.
Ca fait depuis hier soir que nous y
sommes ; on n’aura finalement pas de permis d’escale pour sortir en ville, on a fait du rangement et des
lessives ; mais on a aussi sympatisé avec les travailleurs du déchargement
d’un cargo de bananes qui dure depuis plusieurs jours.
Comme on peux pas visiter la ville, j’ai
pointé mon telephone inmarsat vers le satellite géostationaiire pour envoyer
une requette grib, puis 2eme connexion 2 minutes apres. Donc les vents ca dit
dur dur mais pire a venir. Concertation, nous décidons d’aller vers Saidia au
Maroc, une Marina recente qui n’apparait pas sur les cartes OpenCPN (35°06N
2°17W) elle est a 90Milles d’Oran. J’appel le port sur canal 16 pour qu’ils nous
fassent la sortie. OK, puis on largue les amarres pour le quai d’accueuil a
l’entré ou sont les gardes cotes. Eux ne veulent pas nous laisser partir car il
y a un BMS, (bulletin météo spécial). Je montre au chef les vents et lui montre
bien que Samedi et Dimanche c’est pire, qu’il nous faut y aller. En fin de
compte il est tard et le lendemain apres midi sera mieux, je me laisse
convaincre et on retourne au quai cargo, ou ils ont fini avec les bannanes ( on
a reussi a s’en faire donner d’ailleurs des bananes).
Le lendemain On viens nous dire qu’un ferry va
venir vers la ou on est, que pour notre sécurité on va nous diriger ailleurs.
Le bateau pilote nous montre le chemin, et on se met a couple d’un groupe de 3
remorqueurs hors d’usage. La c’est carrement mieux, en plus j’ai reperé ou
brancher du 220v. Le garde cóte me montre ou est le batiment bureau des gardes
cotes car comme on voulait partir directement et qu’on ne pouvait toujours
pas ; j’ai demandé a voir le supérieur en personne. Et la en chemin je me
rends compte que la zone est plus vivante avec l’impression que de lá on peux se
barrer en ville…Avec Elina on va voir en éclaireur et YES, le poste de contrôle
nous laisse sortir…en plus juste devant une station essence : 20 centimes
le litre.
En fin d’après midi nous reprenons la mer pour
Saidia, navigation très difficile, du prés a faire et 1 nœud de courant d’apres
les pilot charts. Mais le plus dur c’était les derniers 24 Milles. A minuit arriva
d’un coup un vent en pleine face de 30 nœuds. Le moteur presque a fond on
faisait du surplace lors des rafales, les prévisions indiquaient des vents
encore plus fort au large ; on longeait donc la cote. Pour faire ces 24
Milles il nous fallut 15 heures ce qui fait une moyenne de 1,6 nœuds ! Une
fois arrivé, quelle joie de brancher le chauffage. Le soir samedi oblige,
resto, sortie bringue, on a fait toutes les boites du port…
Journée soleil sous spi |
Repas a bord de l'Amarante a Carloforte. |
Elina passe l'examen barrer au prés serré |
Le quai d'arrivé a Oran en Algérie |
Loupy, Patrice et Elina |
Copie écran du logiciel de navigation OpenCpn, le point rouge indique la position du bateau a Saidia. |
photo involontairement en Noir et blanc... |
Atelier couture en ambiance zen |
contents de lire des news fraiches, on se régale. Jaloux du thon péché mais je crois que la vitesse du bateau est important, trop lent le thon ne joue pas...quelle joie de remonter son casse croute.
RépondreSupprimerA bientot, Laurence et Eric
Merci Eric, on a du le trainer un moment le thon..en regardant derriere je vois sauter qq chose en bout de ligne et le tendeur tendu...En le remontant il était déja mort.
RépondreSupprimerPetite précision technique concernat la ligne de traine. J'ai mis 1 metre de fil sombre en dynama avant la sardine.
RépondreSupprimerarrivé a Gibraltar...la sardine a été perdu par un trop gros poisson en chemin.
RépondreSupprimer