Assez rapidement ils se séparent. Les versions divergent. En fin de compte, les facteurs de jalousie, de coup de tête, et surtout de mauvaise communication font qu'ils divorcent.
Je voudrai parler de la communication homme-femme qui gâche toujours tout.
Le sujet auquel je m’intéresse vraiment c’est celui-là.
Pour y arriver ce n’est pas si facile, il ne suffit pas d’expliquer ce qu’es un homme et une femme, leurs differances ; parler d’amour n’explique pas tout. D’ailleurs AMOUR n’est qu’un mot.
Enfin disons "amour", est corrompu, c'est trop vaste, formatté, on ne sais pas comment faire, ce qu'on peut ou pas. etc.
Il faut aborder le monde dans lequel nous vivons pour situer le contexte et apporter des solutions d’ordre, éducatives, culturelles, philosophiques et politiques. La lutte des classes, l’argent, la religion, la consommation ne vient que rendre tout plus difficile encore.
Pourtant j’y planche depuis ado et n’arrive pas a faire autre chose que de tourner autour du problème. Voir pire, prendre la fuite devant la porte qui s’ouvre. Es ce la peur ? La peur de gagner, ou de perdre ? Et malgré ma tentative d’apporter des solutions, il apparait que c’est la vie de navigation, qui apporte un début de solution: L’autonomie ultime et l’attachement sans compromis, se rejoignent, comme les vagues sur la plage.
A l’âge de 10 ans ma mère ayant craqué sur Monaco, organisa un déménagement improvisé. Fin juillet 1978 elle était revenu me chercher prématurément a la ferme familiale de Finlande ou elle m’avait déposé, pour pouvoir faire ces vacances librement de son côté.
C’est donc à Monaco en voyant d’autres enfants naviguer, que j'ai vite été passionné par « L’optimiste » puis par le 420. La régate ne m’intéressait pas trop, surtout à cause du manque de vent qui gâchait le plaisir, et faut croire que je ne suis pas un « winner ». Pour gagner il faut écraser les autres, les battre.
Un samedi, après une heure d’attente, ne voyant pas arriver Bernard d'Alessandri le moniteur du club de voile de Monaco, nous avons été Michael, mon équipier de 420, et moi le chercher au yacht club ou il n'était pas. Entretemps, lorsqu’on est revenu du yacht club, celui-ci était arrivé, et surtout c’était fait remonter les bretelles au téléphone par Monsieur Lorenzi, le directeur du yacht club. Il nous a fait vider toutes nos affaires du placard et quitter le club sur le champ. Tout ça parce qu’il convoitait la place de directeur du yacht club, qu’il occupe encore aujourd'hui. C'est un fait mineur mais par la suite je me suis rabattu sur le cyclomoteur et la délinquance.
Quelques années plus tard, avec Laurent Van Kuijk, un ami avec qui je pratiquais aussi du 470 au club de Roquebrune Cap Martin, nous avons acheté un Diffubat, Charleston, petit voilier habitable de 6m12, avec une place peu couteuse au port du Crouton a Juan Les Pins.
Notre première sortie fut folklorique : A peine sorti du port le voilier montait si mal au près que même en étalant au moteur on était rabattu vers les rocher, le moteur s’essoufflait puis s’arrêtait. Il y avait peu de fond à gauche en sortant du port, c’est donc à la main dans l’eau, en attendant de savoir quoi faire, qu’on le retenait d’être échoué. Puis arriva des « vieux » avec une vedette pour nous jeter une amarre et nous remorquer au port. En expliquant ce qui nous était arrivé, ils nous montrent qu’il faut dévisser le reniflard sur le réservoir. « ah bon, merci ». Puis ils nous demandent si on a un grappin. « Un grappin ? » on n’avait même pas regardé s’il y avait une ancre ou pas. L’un d’eux regarde et rigole, c’était un tube avec des fers à béton soudés dessus, même pas dépliés.
Puis en 1992 je rencontre Katia, s’en suit 8 ans de vie commune en Belgique a Oostende au bord de la mer du Nord. Période quasi, sans intérêt pour la mer de ma part, en effet par rapport à la Méditerranée, ça ne donne pas trop envie. Katia ne souhaitai pas d’enfant, et il n’y avait plus d’évolution, j’en avait assez du plat pays et du climat sans véritable été ni hivers; je retiens surtout un sens élitiste de la culture musicale. A partir de Novembre 2002, retour vers la côte d’azur á Nice. Je trouvai que c’était un bon compromis entre la nature et la civilisation (Ce qui ne résout pas les problèmes de jalousies et d’envie, qui gâchent cette belle région. Pour ma part, ma vie en Belgique m’a vacciné a vie).
Avec un copain on a eu une occasion pour une barque à moteur au port de Monaco, le Kea 2 nous servira 7 ans. Patrick Riem ce même copain, achète en 2011 un Hanse 355 neuf, qu'il ramène depuis la Pologne par les fleuves et canaux. Ensuit il m'invita moi et Eric Widehem un autre copain pour l'aider a s'en servir n'y connaissant rien a la voile. Nous le ramenons ensemble depuis Toulon, puis surtout lors de mes congés d’Aout, tout un voyage vers la Corse.
Mon rêve depuis l’optimiste enfant était justement de faire la navigation jusqu’en Corse. De la vraie navigation ; ne plus voir la terre était nouveau et fascinant. Nous avons même été en Sardaigne et en Sicile. Retour obligé en avion pour aller travailler.
Ma copine Sigrid, pourtant invitée aussi, a mon grand regret n’était pas venu. Je suis retourné après un mois au lieu d’une semaine, ce qui provoqua la fin de notre relation. Cependant il en résulta une véritable révélation : Le vivre et voyager en voilier.
J’envisage donc en prenant les devants de la fin du crédit immobilier d’acheter MON bateau qui me permette à coup sûr d’aller au moins en Corse, et ce par gros temps...Dans mes prix, je craque sur le Jeanneau Aquila que j’achète le 11.11.2011 et ramène seul depuis Cogolin. Avec l’Aquila, j’ai été plusieurs fois en Corse, tout seul puis lors de mon congé d’Aout 2012, une navigation de 250 Milles en traversant le golf du lion jusqu’aux Baléares, avec Patrick. Et toujours ma petite chienne Loupy, qui a cette période n’en était qu’au début d’une marinisation difficile.
Au retour de l’été 2012, il est hors de question d’attendre un an pour pouvoir naviguer longuement. Lors d’un week-end on n’a pas le temps ni de vivre ni de naviguer, a part des ronds dans l’eau, ce dont j’avais assez. Toujours retourner d’où on vient alors que ça deviens de plus en plus intéressant.
Je quitte mon emploi de métreur économiste de la construction et finis les travaux pour louer ma petite maison à Laghet, qui en plus de la location de mon appartement 2 pièces à Nice, loué depuis des années déjà, devrait suffire à m’en sortir en faisant attention.
Dans la foulée je craque sur l’Amarante, un first 345 au mouillage dans la rade de Villefranche sur mer, un peu à l’abandon. Il n’était pas forcement à vendre mais j’ai bien senti qu’une copropriété avec Patrice allait bien se passer. Amortir les frais et pouvoir en profiter plus longtemps a aussi été décisif. A ce moment ce n’était plus la possession qui était importante, mais de faire vivre le voilier.
Voici un optimiste dans la marina de Barlovento a Buenos Aires. Nous y sommes en attente de sortir le bateau de l'eau pour faire l'antifooling. |
Ma sculpture effemere commemorative de l'année 1999 Emportée par la marée d'equinox a Oostende. Résta les 3 pyramides en ciment blanc. |
On s'éclate avec le Kea 2 |
Le Kea 2 vue sous l'eau |
Patrick et Eric en Aout 2011 lors de notre voyage en Corse |
Eric a la barre du Niijima de Patrick, un Hanse 355. |
Papa et Maman |
Sur un chantier de Soletanche a Monaco en 1991, suite a mon dipolme de conducteur de travaux. |
Le Kea 2 pret a etre remis a l'eau. |
Le Mangareva 2 un jeanneau Aquila de 1979. que j'ai relooké. |
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