dimanche 9 octobre 2016

Ma journée à Montevideo

Maintenant nous sommes à Buenos Aires en plein centre porto madera, mais juste 2 jours car beaucoup trop cher. Avant d’arriver ici, nous sommes aussi passé, par Montevideo en voilier, puis encore Colonia en face de Buenos Aires ou on a fait la sortie de l’Uruguay.

Cette publication raconte uniquement ma journée en bus à Montevideo la capitale de l'Uruguay: sinon je vais tout mélanger et pour finir ne rien écrire du tout.

En Uruguay, le train et le réseau ferroviaire a été abandonné depuis 1987, (sauf si j’ai bien compris une petite ligne dans la banlieue de Montevideo et une autre ligne de fret qui va de la carrière à l’usine de ciment). C’est donc en bus  depuis Piriapolis, que j’ai été jusqu’à Montevideo, ce qui prend 1h40 en traversant des jolis paysages plutôt plats, verdoyants et épurés, ça tombe bien j’avais envie de faire un tour en bus. Avec tous ce qu’on a faits à pied et en voilier, j’ai eu l’impression d’être dans un avion.

A l’office de tourisme de la grande gare centrale, on me donne un plan et  le chemin à suivre pour une visite dans la journée : Il faut marcher tout droit jusqu’en bas ou il y a la vieille ville.
A Montevideo et en Uruguay, il n’y a pas besoin d’être sur ses gardes, contrairement au Brésil ou on vous rabâche que c’est dangereux et qu’il faut faire attention, comme si on pouvait se faire détrousser à chaque coin de rue.

Assez rapidement je suis agréablement surpris par l’architecture art déco (constructions entre les 2 guerres mondiales +- 1930). Ça tombe bien, j’adore, et on n’en trouve que par-ci par-là dans les grandes villes. La créativité et l’ouverture d’esprit de l’art nouveau (fin 19e et debut 20e) et surtout l'art deco est exceptionnelle, ayant  imprégné toute la ville de Montevideo, ce que je n’avais jamais vu avant.

La mode des chaussures féminines du moment correspond à ce qu’on avait en France il y a 15 ans, des chaussures aux grosses semelles et gros talons, qui se déclinent en bottes, bottines et chaussures ouvertes, cette même mode je l’ai retrouvé à Buenos Aires, mais pas au Brésil.

En Uruguay, le cannabis est rendu légal, on a le droit d’en fumer et d’en cultiver…Profitons-en, mais en fin de compte il est plus facile d’en trouver dans les pays où c’est illégal. On m’avait dit que ça se trouve en pharmacie. Puis en ayant demandé en pharmacie on me dit que c’est a partir de 2017 dans certaines pharmacies seulement. Tant pis, puis je passe devant un magasin qui a des plantes en vitrine. Mais il ne vend rien à fumer. Par contre il vend de la liqueur et des biscuits, qui font penser aux plaquettes vertes dans le film de science-fiction « soleil vert » de 1973.
Je prends une fiole de liqueur et un biscuit, il me dit qu’une fiole ou un biscuit est assez pour être « high ». Dans la rue je fini par y gouter a la liqueur et même à tout boire. Combinés aux bières que j’avais bu aussi, me monte de façon très agréable, me rendant « peace and love ». Communicatif je parle et écoute les uns et les autres avec passion.

Puis j’ai pensé rapporter un cadeau à Loupy, resté au bateau avec Patrice qui n’avait pas envie d’y aller. J’entre dans un pet shop assez grand avec des vitrines en arcades. A l’intérieur du magasin je vois à travers les vitres des arcades une jolie femme qui marche à l’extérieur vers l’arrêt de bus, et moi a l’intérieur a la même vitesse. Arrivé à l’arrêt de bus sur le trottoir étroit, elle s’arrête puis se tourne et me regarde ; puis regarde vers le bas ou il y a une cage avec un hamster dedans.
Mais le hamster est mort.  En y regardant bien je vois que c’est un vrai hamster et bien mort, l’œil desséché. Je vais voir le gars du magasin pour lui montrer. Donc en espagnole je lui dis « L’animal a l’intérieur, il est mort non ? ».  il reste planté les bras croisés à distance en répondant d’un mot « seguro » (c'est sure). Rien d’autre…puis je sors du magasin et remonte la rue. 

Comme cette histoire me faisai me poser pleins de questions; comme es ce qu’il est en plastique ? il est mort depuis combien de temps ? Donc j’y retourne. En y arrivant les 2 vendeurs sont tout stressés, me demandant d’où je viens ; ce qu’on me demande plusieurs fois par jour de toutes façons. Puis sans parler du hamster me disent qu’en Europe, en Syrie, on tue des gens, que le hamster c’est pour les enfants. Finalement ils sortent le hamster de la cage, le met dans un petit sac plastique, qu’il me tend directement en disant « régalo » (cadeau). Je réponds  “ Gracias”, puis que c’est la première fois de ma vie que j’ai un animal domestique de la mort a la mort sans passer par la vie.

En me rapprochant vers le terminal de bus, un dernier rayon de soleil, éclaire un bout de pelouse sur la place de l’indépendance. Je dis justement a la femme qui y était aussi que c’est le seul endroit ou en peux s’assoir au soleil, qui passait entre des immeubles éclairant uniquement cette petite zone pendant 15 bonnes minutes. Cassy est Australienne en voyage, nous avons bien rigolé puis nous avons été prendre une bière et même manger ensemble.  Le dernier bus étant a 21H15, je pars a 20H30, en disant chaleureusement au-revoir a Cassy qui a rendez- vous avec son copain italien a Buenos Aires dans 1 semaine. Celle-ci semble moyennement motivée. Mais je lui conseille de vivre sa « love story » à fond et d’y croire, pour le temps que ça va durer.

Je n’avais pas bien éstimé la distance jusqu’au bus. Tout en marchant, j’ai gouté un morceau du space-cake, et comme c’était bien bon, j’ai bêtement tout mangé petit a petit. Au bout d’une marche intense, je regardais l’heure. Putain !  je vois affiché exactement 21h15 !!! OHLALA, galère, je vais me retrouver défoncé au space-cake toute la nuit jusqu’au premier bus du matin.
Arrivé à la gare j’ai heureusement pu prendre une autre compagnie qui fait le dernier bus à 23H. J’étais dans un drôle d’état, la nuit j’ai dormi comme à moitié avec des rêves bizarres. Le lendemain, j’étais content d’émerger dans la réalité « normale » riche et variée.

  
Pour aller a Montevideo, j'ai pris le bus de 7h50.

Une vitrine pour l'exemple du style a la mode qu'on voit dans la rue.

Des construction art deco.
Une plante de cannabis dans un magasin de la vieille ville .

La fontaine aux cadenas, pour les amouraux qui aderent a ce symbole,
il y en a des tonnes.
construction de 1938
Le batiment le plus emblematique de Montevideo sur la place de l'independance.
Stephanie, une charmante Uruguyenne, La photo a été prise a Colonia.
 Je lui avait demandé pour avoir le maté dont ils sont tous dingues pour mon blog. (chacun sa dope)


Beaucoup de platannes a Montevideo. (a Colonia aussi)
Portail typiquement art déco.
Photo qui n'a rien de typique mais bon. Un étal de fruits c'est beau.



La clef est au moins aussi importante que le cadenas.
Au fond le batiment de la prefectura, art deco. A gauche des drapeaux de l'Ururugay
La place de l'independance
( le bout de pelouse ayant le dernier rayon de soleil, est celles derriere l'homme en bleu a droite)

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