Pour avoir le droit de faire des travaux, il faut passer par une procédure fastidieuse auprès de la douane, et de la prefectura maritime . C'est fait, mis bout a bout ca m'a prise 3 jours. Prendre le train jusqu'a Tigre; environs 10km puis aller faire signer a San Fernando a la Préfectura, de nouveau train; puis retourner a Tigre. 2 jours apres les douanier sont passés prendre des photos a l'improviste. Ce n'était pasfini a cause d'un manque de place au chantier, qui s'est finalement liberé, il a fallu que je recommance tout une deuxieme fois. Et il faudra de nouveau y aller pour avoir l'autorisation de remettre le bateau a l'eau. La seule chose de positif, c'est qu'il n'y a rien a payer.
Le week-end passé j’ai proposé a des amies rencontrés en Uruguay a La Paloma, de faire un tour sur les canaux du delta. Christina et Bellen, étaient en vélo lors de vacances en Uruguay. Il faisait froid, de la pluie, du vent ; On était les seuls clients du snack sur le rond-point de la station-service, ce qui favorisa la communication. Une rencontre qui fut, comme un coup de foudre mutuel. Je fus un peu attristé, lorsque Christina me dit le soir lorsqu’on s’était de nouveau retrouvé au snack qu’elle a un copain, mais elle insista pour dire que celui-ci n’es pas jaloux et qu’on pourra aller danser le Tango ensemble lorsqu'on sera à Buenos Aires.
J’ai été invité à manger chez elle dans le centre de Buenos Aires. C’est donc avec joie que j’ai souhaité leur faire découvrir, ce qu'ils ne connaissaient pas : L’étendue de la plaisance et des maisons de week-end sur pilotis sur le delta. En fin d’après-midi un week end ensoleillé, les canaux principaux ont un tel flux de bateaux -à moteur surtout- qui n’est comparable qu’aux retours de vacances sur l’autoroute.
Le lendemain, On a refait un tour avec Patty, son copain vétérinaire et le fils de 12 ans ; ils étaient ravis. Patty a vécu 20 ans à Tokyo où elle rencontra Patrick, qui m’a directement envoyé son numéro de téléphone lorsqu’il a vu que j’étais a Buenos Aires.
ça n'arrive pas qu'aux autres : Je me suis fait braquer mon téléphone hier après midi, qui s'est soldé également par le vol du vélo prêté par la commune de San Fernando.
La bonne nouvelle: Si tout va bien, on nous sort le bateau de l'eau mardi. J’ai insisté en disant qu’une semaine suffit. Tant mieux, j’en ai assez de poireauter dans cette marina certes belle, avec la wifi qui marche a bord, mais trop loin et compliqué d’aller en ville, il faut compter 2 heures en prenant trains et métro. On y es depuis plus de 2 semaines déjà, c’est suffisant.
Je n’ai pas, non plus trouvé de copine valable, ce qui était mon idée au départ sachant qu’on y était pour 1 mois au moins. J’en ai rencontré une pas mal au Aristocrazy (quartier Paloma), lors de ma sortie lorsqu’on était au porto Madera au centre. Mais de « limpiar la tristessa » de son ancienne relation ça va un moment, a 47 ans Flore doit accélérer un peu le processus. On a tous des tristesses à nettoyer. J’ai proposé d’utiliser des produits qui marchent : -1) La javel -2) L’alcool…mais hier elle était chez le médecin et depuis hier on m’a braqué le téléphone. De plus, on va bosser sur la bateau la semaine prochaine, donc c’est plus la peine de se casser la tête à baratiner.
Les communes le long du fleuve avec les marinas sont résidentiels bourgeaois, très arboré, et agréable au printemps. Des petites cabannes avec un vigil au coins de nombreux quartier; c'est bien pour se protéger de quelque chose.
j'ai eu la mauvaise idée d'aller le long d'un canal, d'un quartier pauvre genre gitans.
"Donne-moi ton téléphone" qu'il me dit, puis il tire sur le vélo. J'aurai du me barrer en courant, mais je voulais préserver le vélo. D'autres sont accourus, non pas pour m'aider, mais l'aider lui.
Je n’ai pas pris de coups c'est déjà ça. Une fois qu'il m'a pris le téléphone en arrachant la poche du pantalon ils sont partis en courant vers leurs habitations genre favelas. Et plus de vélo non plus.
j'ai été aux flics pour faire une déposition sachant que j'avais laissé mon passeport là où on prête les vélos.
Au retour la femme responsable des vélos, était un peu remontée contre moi. Elle me montre le papier que j'ai signé ou est écrit qu'on est responsable du vélo, et qu'on doit en prendre soin. Aussi elle voulait une déposition d'une commune qui a autorité des caméras de surveillance.
Je lui ai dit que j'ai fait ce que j'ai pu pour le vélo et que je m'en serai mieux tiré en partant en courant; mais j'ai voulu protéger le vélo justement. Si la ville est mal famée ce sont eux qui ne sont responsables et qui ne prennent pas soin de leur environnement. Sur ce elle s'est calmé et m'a rendu le passeport.
Plaie d'argent n'est pas mortelle (y compris pour la municipalité).
Dans la nature aussi parfois, surtout dans l’Amazonie, il faut faire attention. Quant à l’usage des armes ça peut vous sauver, mais il faut tirer le premier.
Comme je parlais de mon braquage à la marina, on me parla de Peter Blake qui fut tué sur son voilier en Amazonie. Je ne le connaissais pas, donc si ça vous intéresse voici un lien.
http://oldgaffer.canalblog.com/archives/2009/05/20/13801475.html
Au yacht Club Argentino, qui est en plein centre ville et moitié prix du porto Madera juste a coté; mais ce week end lá, ils avaient une organisation régatte, donc pas de place...Dommage |
Nous avons juste fait 2 milles vers un cul de sac pour mouillages, Arro Pajarito. |
Plaza Mayo au centre de Buenos Aires. Ou j'avais rendex vous avec Patty. |
Patty, dans un restaurant populaire. NB: Beaucoup de photos sont réstés dans le smartphonee qu'on m'a chourravé. |
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