dimanche 30 octobre 2016

S'occuper en attendant, à Buenos Aires.


Au club de voile de Barlovento sur le delta de Buenos Aires, nous attendons de gruter l'Amarante, a terre pour faire l’antifooling, remplacer les anodes, et le joint sica de la quille, qui fuit.

Pour avoir le droit de faire des travaux, il faut passer par une procédure fastidieuse auprès de la douane, et de la prefectura maritime . C'est fait, mis bout a bout ca m'a prise 3 jours. Prendre le train jusqu'a Tigre; environs 10km puis aller faire signer a San Fernando a la Préfectura, de nouveau train; puis retourner a Tigre. 2 jours apres les douanier sont passés prendre des photos a l'improviste. Ce n'était pasfini a cause d'un manque de place au chantier, qui s'est finalement liberé, il a fallu que je recommance tout une deuxieme fois. Et il faudra de nouveau y aller pour avoir l'autorisation de remettre le bateau a l'eau. La seule chose de positif, c'est qu'il n'y a rien a payer.

Le week-end passé j’ai proposé a des amies rencontrés en Uruguay a La Paloma, de faire un tour sur les canaux du delta. Christina et Bellen, étaient en vélo lors de vacances en Uruguay. Il faisait froid, de la pluie, du vent ; On était les seuls clients du snack sur le rond-point de la station-service, ce qui favorisa la communication. Une rencontre qui fut, comme un coup de foudre mutuel. Je fus un peu attristé, lorsque Christina me dit le soir lorsqu’on s’était de nouveau retrouvé au snack qu’elle a un copain, mais elle insista pour dire que celui-ci n’es pas jaloux et qu’on pourra aller danser le Tango ensemble lorsqu'on sera à Buenos Aires.

J’ai été invité à manger chez elle dans le centre de Buenos Aires. C’est donc avec joie que j’ai souhaité leur faire découvrir, ce qu'ils ne connaissaient pas : L’étendue de la plaisance et des maisons de week-end sur pilotis sur le delta. En fin d’après-midi un week end ensoleillé, les canaux principaux ont un tel flux de bateaux -à moteur surtout- qui n’est comparable qu’aux retours de vacances sur l’autoroute.

Le lendemain, On a refait un tour avec Patty, son copain vétérinaire et le fils de 12 ans ; ils étaient ravis. Patty a vécu 20 ans à Tokyo où elle rencontra Patrick, qui m’a directement envoyé son numéro de téléphone lorsqu’il a vu que j’étais a Buenos Aires.

ça n'arrive pas qu'aux autres : Je me suis fait braquer mon téléphone hier après midi, qui s'est soldé également par le vol du vélo prêté par la commune de San Fernando.

La bonne nouvelle: Si tout va bien, on nous sort le bateau de l'eau mardi. J’ai insisté en disant qu’une semaine suffit. Tant mieux, j’en ai assez de poireauter dans cette marina certes belle, avec la wifi qui marche a bord, mais trop loin et compliqué d’aller en ville, il faut compter 2 heures en prenant trains et métro. On y es depuis plus de 2 semaines déjà, c’est suffisant.

Je n’ai pas, non plus trouvé de copine valable, ce qui était mon idée au départ sachant qu’on y était pour 1 mois au moins. J’en ai rencontré une pas mal au Aristocrazy (quartier Paloma), lors de ma sortie lorsqu’on était au porto Madera au centre. Mais de « limpiar la tristessa » de son ancienne relation ça va un moment, a 47 ans Flore doit accélérer un peu le processus. On a tous des tristesses à nettoyer. J’ai proposé d’utiliser des produits qui marchent : -1) La javel -2) L’alcool…mais hier elle était chez le médecin et depuis hier on m’a braqué le téléphone. De plus, on va bosser sur la bateau la semaine prochaine, donc c’est plus la peine de se casser la tête à baratiner.

Les communes le long du fleuve avec les marinas sont résidentiels bourgeaois, très arboré, et agréable au printemps. Des petites cabannes avec un vigil au coins de nombreux quartier; c'est bien pour se protéger de quelque chose.

j'ai eu la mauvaise idée d'aller le long d'un canal, d'un quartier pauvre genre gitans.

"Donne-moi ton téléphone" qu'il me dit, puis il tire sur le vélo. J'aurai du me barrer en courant, mais je voulais préserver le vélo. D'autres sont accourus, non pas pour m'aider, mais l'aider lui.

Je n’ai pas pris de coups c'est déjà ça. Une fois qu'il m'a pris le téléphone en arrachant la poche du pantalon ils sont partis en courant vers leurs habitations genre favelas. Et plus de vélo non plus.

j'ai été aux flics pour faire une déposition sachant que j'avais laissé mon passeport là où on prête les vélos.

Au retour la femme responsable des vélos, était un peu remontée contre moi. Elle me montre le papier que j'ai signé ou est écrit qu'on est responsable du vélo, et qu'on doit en prendre soin. Aussi elle voulait une déposition d'une commune qui a autorité des caméras de surveillance.

Je lui ai dit que j'ai fait ce que j'ai pu pour le vélo et que je m'en serai mieux tiré en partant en courant; mais j'ai voulu protéger le vélo justement. Si la ville est mal famée ce sont eux qui ne sont responsables et qui ne prennent pas soin de leur environnement. Sur ce elle s'est calmé et m'a rendu le passeport.

Plaie d'argent n'est pas mortelle (y compris pour la municipalité).

Dans la nature aussi parfois, surtout dans l’Amazonie, il faut faire attention. Quant à l’usage des armes ça peut vous sauver, mais il faut tirer le premier.

Comme je parlais de mon braquage à la marina, on me parla de Peter Blake qui fut tué sur son voilier en Amazonie. Je ne le connaissais pas, donc si ça vous intéresse voici un lien.

http://oldgaffer.canalblog.com/archives/2009/05/20/13801475.html
Au yacht Club Argentino, qui est en plein centre ville et moitié prix du porto Madera juste a coté;
mais ce week end lá, ils avaient une organisation régatte, donc pas de place...Dommage

Nous avons juste fait 2 milles vers un cul de sac pour mouillages, Arro Pajarito.

Plaza Mayo au centre de Buenos Aires. Ou j'avais rendex vous avec Patty.
Autre vue de la plaza del Mayo, dans l'autre sens il y a un batiment gouvernemental rose, et des barrieres anti-emeutes, qui restent en pérmanance, avec des portes en temps normal. C'est ici que se font les rassemblements de protestations.
Patty, dans un restaurant populaire.
NB: Beaucoup de photos sont réstés dans le smartphonee qu'on m'a chourravé. 


samedi 22 octobre 2016

Comment en suis-je venu à naviguer?

Fils unique comme mon de père, je suis né à Stockholm, le 14 Juillet1968. A 19 ans ma mére parti de la ferme en Finlande en auto-stop pour Stockholm, et mon père a 18 ans de son coté d’Allemagne avec son diplôme d’imprimeur en poche. A ma naissance ils avaient 22 et 21 ans ; C’était un couple plein de créativité et d’énergie.

Assez rapidement ils se séparent. Les versions divergent. En fin de compte, les facteurs de jalousie, de coup de tête, et surtout de mauvaise communication font qu'ils divorcent.

Je voudrai parler de la communication homme-femme qui gâche toujours tout.

Le sujet auquel je m’intéresse vraiment c’est celui-là.

Pour y arriver ce n’est pas si facile, il ne suffit pas d’expliquer ce qu’es un homme et une femme, leurs differances ; parler d’amour n’explique pas tout. D’ailleurs AMOUR n’est qu’un mot.

Enfin disons "amour", est corrompu, c'est trop vaste, formatté, on ne sais pas comment faire, ce qu'on peut ou pas. etc.
Il faut aborder le monde dans lequel nous vivons pour situer le contexte et apporter des solutions d’ordre, éducatives, culturelles, philosophiques et politiques. La lutte des classes, l’argent, la religion, la consommation ne vient que rendre tout plus difficile encore.
     Pourtant j’y planche depuis ado et n’arrive pas a faire autre chose que de tourner autour du problème. Voir pire, prendre la fuite devant la porte qui s’ouvre. Es ce la peur ? La peur de gagner, ou de perdre ? Et malgré ma tentative d’apporter des solutions, il apparait que c’est la vie de navigation, qui apporte un début de solution: L’autonomie ultime et l’attachement sans compromis, se rejoignent, comme les vagues sur la plage.

A l’âge de 10 ans ma mère ayant craqué sur Monaco, organisa un déménagement improvisé. Fin juillet 1978 elle était revenu me chercher prématurément a la ferme familiale de Finlande ou elle m’avait déposé, pour pouvoir faire ces vacances librement de son côté.

      C’est donc à Monaco en voyant d’autres enfants naviguer, que j'ai vite été passionné par « L’optimiste »  puis par le 420. La régate ne m’intéressait pas trop, surtout à cause du manque de vent qui gâchait le plaisir, et faut croire que je ne suis pas un « winner ». Pour gagner il faut écraser les autres, les battre.

Un samedi, après une heure d’attente, ne voyant pas arriver Bernard  d'Alessandri  le moniteur du club de voile de Monaco, nous avons été Michael, mon équipier de 420, et moi le chercher au yacht club ou il n'était pas. Entretemps, lorsqu’on est revenu du yacht club, celui-ci était arrivé, et surtout c’était fait remonter les bretelles au téléphone par Monsieur Lorenzi, le directeur du yacht club. Il nous a fait vider toutes nos affaires du placard et quitter le club sur le champ. Tout ça parce qu’il convoitait la place de directeur du  yacht club, qu’il occupe encore aujourd'hui. C'est un fait mineur mais par la suite je me suis rabattu sur le cyclomoteur et la délinquance.

Quelques années plus tard, avec Laurent Van Kuijk, un ami avec qui je pratiquais aussi du 470 au club de Roquebrune Cap Martin, nous avons acheté un Diffubat, Charleston, petit voilier habitable de 6m12, avec une place peu couteuse au port du Crouton a Juan Les Pins.
     Notre première sortie fut folklorique : A peine sorti du port le voilier montait si mal au près que même en étalant au moteur on était rabattu vers les rocher, le moteur s’essoufflait puis s’arrêtait. Il y avait peu de fond à gauche en sortant du port, c’est donc à la main dans l’eau, en attendant de savoir quoi faire, qu’on le retenait d’être échoué. Puis arriva des « vieux » avec une vedette pour nous jeter une amarre et nous remorquer au port. En expliquant ce qui nous était arrivé, ils nous montrent qu’il faut dévisser le reniflard sur le réservoir. « ah bon, merci ». Puis ils nous demandent si on a un grappin. « Un grappin ? » on n’avait même pas regardé s’il y avait une ancre ou pas. L’un d’eux regarde et rigole, c’était un tube  avec des fers à béton soudés dessus, même pas dépliés.

Puis en 1992 je rencontre Katia,  s’en suit 8 ans de vie commune en Belgique a Oostende au bord de la mer du Nord. Période quasi, sans intérêt pour la mer de ma part, en effet par rapport à la Méditerranée, ça ne donne pas trop envie. Katia ne souhaitai pas d’enfant, et il n’y avait plus d’évolution, j’en avait assez du plat pays et du climat sans véritable été ni hivers; je retiens surtout un sens élitiste de la culture musicale. A partir de Novembre 2002, retour  vers la côte d’azur á Nice. Je trouvai que c’était un bon compromis entre la nature et la civilisation (Ce qui ne résout pas les problèmes de jalousies et d’envie, qui gâchent cette belle région. Pour ma part, ma vie en Belgique m’a vacciné a vie).

Avec un copain on a eu une  occasion pour  une barque à moteur  au port de Monaco, le Kea 2 nous servira 7 ans.  Patrick Riem ce même copain, achète en 2011 un Hanse 355 neuf, qu'il ramène depuis la Pologne par les fleuves et canaux.  Ensuit il m'invita moi et Eric Widehem un autre copain pour l'aider a s'en servir n'y connaissant rien a la voile. Nous le ramenons ensemble depuis Toulon, puis surtout lors de mes congés d’Aout, tout un voyage vers la Corse.

Mon rêve depuis l’optimiste enfant était justement de faire la navigation jusqu’en Corse. De la vraie navigation ; ne plus voir la terre était nouveau et fascinant. Nous avons même été en Sardaigne et en Sicile. Retour obligé en avion pour aller travailler. 
Ma copine Sigrid, pourtant invitée aussi, a mon grand regret n’était pas venu. Je suis retourné après un mois au lieu d’une semaine, ce qui provoqua la fin de notre relation. Cependant il en résulta une véritable révélation : Le vivre et voyager en voilier.

J’envisage donc en prenant les devants de la fin du crédit immobilier d’acheter MON bateau qui me permette à coup sûr d’aller au moins en Corse, et ce par gros temps...Dans mes prix, je craque sur le Jeanneau Aquila que j’achète le 11.11.2011 et ramène seul depuis Cogolin. Avec l’Aquila, j’ai été plusieurs fois en Corse, tout seul puis lors de mon congé d’Aout 2012, une navigation de 250 Milles en traversant le golf du lion jusqu’aux Baléares, avec Patrick. Et toujours ma petite chienne Loupy, qui a cette période n’en était qu’au début d’une marinisation difficile.

Au retour de l’été 2012, il est hors de question d’attendre un an pour pouvoir naviguer longuement. Lors d’un week-end on n’a pas le temps ni de vivre ni de naviguer, a part des ronds dans l’eau, ce dont j’avais assez. Toujours retourner d’où on vient alors que ça deviens de plus en plus intéressant.
Je quitte mon emploi de métreur économiste de la construction et finis les travaux pour louer ma petite maison à Laghet, qui en plus de la location de mon appartement 2 pièces à Nice, loué depuis des années déjà, devrait suffire à m’en sortir en faisant attention.


Dans la foulée je craque sur l’Amarante, un first 345 au mouillage dans la rade de Villefranche sur mer, un peu à l’abandon. Il n’était pas forcement à vendre mais j’ai bien senti qu’une copropriété avec Patrice allait bien se passer. Amortir les frais et pouvoir en profiter plus longtemps a aussi été décisif. A ce moment ce n’était plus la possession qui était importante, mais de faire vivre le voilier.

Voici un optimiste dans la marina de Barlovento a Buenos Aires.
 Nous  y sommes en attente de sortir le bateau de l'eau pour faire l'antifooling.
Ma sculpture effemere commemorative de l'année 1999
 Emportée par la marée d'equinox a Oostende. Résta les 3 pyramides en ciment blanc.



On s'éclate avec le Kea 2
Le Kea 2 vue sous l'eau
Patrick et Eric en Aout 2011 lors de notre voyage en Corse
Eric a la barre du Niijima de Patrick, un Hanse 355.
Papa et Maman
Katia et moi lors d'un voyage au Yemen en 1995. Mon pére y était pour une mission d'aide au développement de techniques d'imprimerie. On s'était arrété pour voir la vue. Un yemenite qui était la aussi, voulait m'échanger mon appareil photo canon A1 contre sa kalachnikof. Et comment je l'emporte dans l'avion? Tu le demontes me dit-il. Ben voyons.
En Bélgique je me suis éxprimé par la peinture; Celle-ci est de 1994, que j'ai nommé Cleopatre.
L'idée c'est la concentration de toutes les energies au profit d'une élite
Peinture de 1998, La machine invisible finance, qui nous domine.
Sur un chantier de Soletanche a Monaco en 1991, suite a mon dipolme de conducteur de travaux.
Le Kea 2 pret a etre remis a l'eau.
Le Mangareva 2 un jeanneau Aquila de 1979. que j'ai relooké.

jeudi 20 octobre 2016

My day trip in Montevideo


A selfie on the plaza de l'independencia.
Because I have many friends and family who don’t understand french at all, I made a version in English.

Now we are in Buenos Aires in yacht Club Barlovento, on the river. Before arriving here, we also passed through Montevideo with the sailboat and aswell Colonia front of Buenos Aires where we did the leaving procedure of Uruguay.

This publication relates only my day by bus to Montevideo the capital of Uruguay to not mix everything and in the end not write anything at all.

In Uruguay, the train and the rail network has been abandoned since 1987 (unless as I understood a little line in the suburbs of Montevideo and another freight line from the quarry to the cement factory). So it is by bus from Piriapolis, that I went to Montevideo, which takes 1 hour 40. I was keen to do a bus trip crossing beautiful landscapes rather flat, green and refined. With all I have done by foot and boat, I had the impression of being in an airplane.

At the tourist office of the bus Central Station, they gived me a citymap and the way forward for a visit in the day: walk straight to the bottom where there is the old town.

In Montevideo and Uruguay, there is no need to be on guard, unlike Brazil where heared rehashing about be careful, as if you could get mugged on every corner of street.

Fairly quickly I am pleasantly surprised by the art deco architecture (buildings between the two world wars + - 1930). Luckily, I love, and we do not find that much and mostly only in the big cities. Creativity and openness of the new art (late 19th and early 20th) and especially the art deco is exceptional, having permeated the entire city of Montevideo, which I had never seen before.

Fashion women's shoes of the moment corresponds to what we had in France 15 years ago, shoes with thick soles and big heels, which come in boots, open boots and shoes, the same way I found in Buenos Aires, but not in Brazil.

In Uruguay, cannabis is legalized, it's allowed to smoke and to grow ... Let's try it, but ultimately it is easier to find in countries where it is illegal. I was told that it is in the pharmacy. Then having asked pharmacy told me that it is from 2017 in some pharmacies only. Nevermind. Then later I passed a shop that showcase plants. But it does not sell anything to smoke. As against it sells liquor and cookies, which are reminiscent of green platelets in the science fiction film "soylent green" from 1973.
I toke a liquor bottle and a biscuit, he said, a vial or a biscuit is enough to be "high". In the street I finally tasted the liquor and even drinking all. Combined with the beer I had drunk too, goes to my very pleasant way, making me "peace and love". Communicative I speak and listen to each other with passion.

Then I thought to bring a gift to Loupy, remained in the boat with Patrice who did not want to go. I walk into a pet shop with large enough windows in arcades. Inside the store I saw through the windows of the arcades a pretty woman walking outside to the bus stop, and I was inside at the same speed. Arriving at the bus stop on the narrow sidewalk, she stoped then turns and looks at me; then look down where there was a cage with a hamster.
But the hamster is dead. In looking good I see that it's a real hamster and truly dead, desiccated eye. I called the guy from the store to show him. So I told him in Spanish "The animal inside, is dead, no? " he remains planted the remote idly by answering a word "seguro" (shure). Nothing else ... then I went out of the store and up the street.

As this story made me asking lots of questions as; is it plastic? been dead for how long? So I return. Upon arriving the two sellers are all stressed out, wondering where I come from; am I being asked several times a day anyway. And not to mention the hamster tell me that in Europe, Syria, people are killed, that the hamster is for children. Finally they released the hamster cage, put it in a small plastic bag, he hands me directly saying "Regalo" (Gift). I say "Gracias" and that it's the first time in my life I have a pet, death to death without going through life.

By bringing me to the bus terminal, a last ray of sun illuminates a lawn after the Independence Square. I said to a woman who was also there, that this is the only place where can sit in the sun, passing between buildings illuminating only this small area for a good 15 minutes. Cassy is Australian on traveling, we laughed a lot and we were having a beer and even eat together. The last bus was at 21:15 . so at 20:30. I had to go, warmly saying goodbye to Cassy who had an appointment with her Italian boyfriend in Buenos Aires, one week later. She seems half motivated. But I advised her to live her "love story" thoroughly and believe in it, for the time it will last.

I did not well estimated the distance to the bus. While walking, I tasted a piece of space-cake, and as it was good, I foolishly ate all little by little. After an intense walk, I looked at the time. Shit! I saw displayed exactly 21:15. !!! OH NO, I will be stoned in space-cake smashed all night until the first morning bus.

Arrived at the station I could happily take another company that had a last bus at 23:00. I was in a strange condition, the night I slept like half with weird dreams. The next day, I was glad to emerge in the "normal" reality rich and various.
Taking the bus was like flying with an airplane along the landscape.

Plaza de l'independencia,
with the most emblematic building of the city what is art deco
The locks fountaion for locked lovers.


Art deco construction.
Change in Uruguay.
There is much inflation in Argentina, look the differnece between sell and buy.
The grow shop and the pet shop what has a corner with an other street.


The marijuana plant in the shop.



dimanche 9 octobre 2016

Ma journée à Montevideo

Maintenant nous sommes à Buenos Aires en plein centre porto madera, mais juste 2 jours car beaucoup trop cher. Avant d’arriver ici, nous sommes aussi passé, par Montevideo en voilier, puis encore Colonia en face de Buenos Aires ou on a fait la sortie de l’Uruguay.

Cette publication raconte uniquement ma journée en bus à Montevideo la capitale de l'Uruguay: sinon je vais tout mélanger et pour finir ne rien écrire du tout.

En Uruguay, le train et le réseau ferroviaire a été abandonné depuis 1987, (sauf si j’ai bien compris une petite ligne dans la banlieue de Montevideo et une autre ligne de fret qui va de la carrière à l’usine de ciment). C’est donc en bus  depuis Piriapolis, que j’ai été jusqu’à Montevideo, ce qui prend 1h40 en traversant des jolis paysages plutôt plats, verdoyants et épurés, ça tombe bien j’avais envie de faire un tour en bus. Avec tous ce qu’on a faits à pied et en voilier, j’ai eu l’impression d’être dans un avion.

A l’office de tourisme de la grande gare centrale, on me donne un plan et  le chemin à suivre pour une visite dans la journée : Il faut marcher tout droit jusqu’en bas ou il y a la vieille ville.
A Montevideo et en Uruguay, il n’y a pas besoin d’être sur ses gardes, contrairement au Brésil ou on vous rabâche que c’est dangereux et qu’il faut faire attention, comme si on pouvait se faire détrousser à chaque coin de rue.

Assez rapidement je suis agréablement surpris par l’architecture art déco (constructions entre les 2 guerres mondiales +- 1930). Ça tombe bien, j’adore, et on n’en trouve que par-ci par-là dans les grandes villes. La créativité et l’ouverture d’esprit de l’art nouveau (fin 19e et debut 20e) et surtout l'art deco est exceptionnelle, ayant  imprégné toute la ville de Montevideo, ce que je n’avais jamais vu avant.

La mode des chaussures féminines du moment correspond à ce qu’on avait en France il y a 15 ans, des chaussures aux grosses semelles et gros talons, qui se déclinent en bottes, bottines et chaussures ouvertes, cette même mode je l’ai retrouvé à Buenos Aires, mais pas au Brésil.

En Uruguay, le cannabis est rendu légal, on a le droit d’en fumer et d’en cultiver…Profitons-en, mais en fin de compte il est plus facile d’en trouver dans les pays où c’est illégal. On m’avait dit que ça se trouve en pharmacie. Puis en ayant demandé en pharmacie on me dit que c’est a partir de 2017 dans certaines pharmacies seulement. Tant pis, puis je passe devant un magasin qui a des plantes en vitrine. Mais il ne vend rien à fumer. Par contre il vend de la liqueur et des biscuits, qui font penser aux plaquettes vertes dans le film de science-fiction « soleil vert » de 1973.
Je prends une fiole de liqueur et un biscuit, il me dit qu’une fiole ou un biscuit est assez pour être « high ». Dans la rue je fini par y gouter a la liqueur et même à tout boire. Combinés aux bières que j’avais bu aussi, me monte de façon très agréable, me rendant « peace and love ». Communicatif je parle et écoute les uns et les autres avec passion.

Puis j’ai pensé rapporter un cadeau à Loupy, resté au bateau avec Patrice qui n’avait pas envie d’y aller. J’entre dans un pet shop assez grand avec des vitrines en arcades. A l’intérieur du magasin je vois à travers les vitres des arcades une jolie femme qui marche à l’extérieur vers l’arrêt de bus, et moi a l’intérieur a la même vitesse. Arrivé à l’arrêt de bus sur le trottoir étroit, elle s’arrête puis se tourne et me regarde ; puis regarde vers le bas ou il y a une cage avec un hamster dedans.
Mais le hamster est mort.  En y regardant bien je vois que c’est un vrai hamster et bien mort, l’œil desséché. Je vais voir le gars du magasin pour lui montrer. Donc en espagnole je lui dis « L’animal a l’intérieur, il est mort non ? ».  il reste planté les bras croisés à distance en répondant d’un mot « seguro » (c'est sure). Rien d’autre…puis je sors du magasin et remonte la rue. 

Comme cette histoire me faisai me poser pleins de questions; comme es ce qu’il est en plastique ? il est mort depuis combien de temps ? Donc j’y retourne. En y arrivant les 2 vendeurs sont tout stressés, me demandant d’où je viens ; ce qu’on me demande plusieurs fois par jour de toutes façons. Puis sans parler du hamster me disent qu’en Europe, en Syrie, on tue des gens, que le hamster c’est pour les enfants. Finalement ils sortent le hamster de la cage, le met dans un petit sac plastique, qu’il me tend directement en disant « régalo » (cadeau). Je réponds  “ Gracias”, puis que c’est la première fois de ma vie que j’ai un animal domestique de la mort a la mort sans passer par la vie.

En me rapprochant vers le terminal de bus, un dernier rayon de soleil, éclaire un bout de pelouse sur la place de l’indépendance. Je dis justement a la femme qui y était aussi que c’est le seul endroit ou en peux s’assoir au soleil, qui passait entre des immeubles éclairant uniquement cette petite zone pendant 15 bonnes minutes. Cassy est Australienne en voyage, nous avons bien rigolé puis nous avons été prendre une bière et même manger ensemble.  Le dernier bus étant a 21H15, je pars a 20H30, en disant chaleureusement au-revoir a Cassy qui a rendez- vous avec son copain italien a Buenos Aires dans 1 semaine. Celle-ci semble moyennement motivée. Mais je lui conseille de vivre sa « love story » à fond et d’y croire, pour le temps que ça va durer.

Je n’avais pas bien éstimé la distance jusqu’au bus. Tout en marchant, j’ai gouté un morceau du space-cake, et comme c’était bien bon, j’ai bêtement tout mangé petit a petit. Au bout d’une marche intense, je regardais l’heure. Putain !  je vois affiché exactement 21h15 !!! OHLALA, galère, je vais me retrouver défoncé au space-cake toute la nuit jusqu’au premier bus du matin.
Arrivé à la gare j’ai heureusement pu prendre une autre compagnie qui fait le dernier bus à 23H. J’étais dans un drôle d’état, la nuit j’ai dormi comme à moitié avec des rêves bizarres. Le lendemain, j’étais content d’émerger dans la réalité « normale » riche et variée.

  
Pour aller a Montevideo, j'ai pris le bus de 7h50.

Une vitrine pour l'exemple du style a la mode qu'on voit dans la rue.

Des construction art deco.
Une plante de cannabis dans un magasin de la vieille ville .

La fontaine aux cadenas, pour les amouraux qui aderent a ce symbole,
il y en a des tonnes.
construction de 1938
Le batiment le plus emblematique de Montevideo sur la place de l'independance.
Stephanie, une charmante Uruguyenne, La photo a été prise a Colonia.
 Je lui avait demandé pour avoir le maté dont ils sont tous dingues pour mon blog. (chacun sa dope)


Beaucoup de platannes a Montevideo. (a Colonia aussi)
Portail typiquement art déco.
Photo qui n'a rien de typique mais bon. Un étal de fruits c'est beau.



La clef est au moins aussi importante que le cadenas.
Au fond le batiment de la prefectura, art deco. A gauche des drapeaux de l'Ururugay
La place de l'independance
( le bout de pelouse ayant le dernier rayon de soleil, est celles derriere l'homme en bleu a droite)