A droite le mouillage, en haut a gauche Copacabana. |
Rio évoque pour moi, non pas la samba et les
jolies Brésiliennes sur la plage de Copacabana avec le string dans cul, mais plutôt
des films de mon enfance. En particulier James Bond Moonraker et L’homme de Rio avec Belmondo. Dans un sens
j’avais un peu peur d’être déçu. Mais pas du tout, à l’approche au matin par un
ciel bleu, les iles et les montagnes environnantes sont magnifiques, même au
début de la baie tout est étonnement beau et préservée, pas de poteaux ou de
bunker ou chemins anti incendie ou quoi que ce soit de pas naturel.
Entrer dans Rio de Janeiro en voilier fut ma
plus belle entrée de baie : Simultanément, le pain de sucre avec le téléphérique. Le
Christ rédempteur au-dessus derrière, le tout avec les avions qui prennent leur
alignement en faisant une courbe dans la baie, un pétrolier qui entre aussi tel
le roi lion, et une centaine de petits voiliers qui s’entrainent pour les jeux
olympiques. Ce fut majestueux. Dois-je
préciser que la pollution atmosphérique est visible. Je me demande quand même ou
sont les millions d’habitants, ne voyant pas tant de constructions que ça, ni
de favelas sur les collines.
Je dis JE, car a part devant la baie que
Patrice apprécia, il rentra ensuite à l’intérieur jouer au 4 en ligne sur son
smartphone. Patrice est une vraie force
tranquille. Je l’ai quand même appelé pour m’aider a m’apponter a la marina da
Gloria, que les Canadiens de Salvador m’avaient conseillé : En plein
centre, un peu cher mais prix négociable. Ils ont eu le prix divisé par
4 ! Une fois apponté, les deux
charmants garçons de quai, veulent me faire aller au bureau, je me dis que
c’est pour les tarifs. Du ponton on me conduit en voiture de golf avec Loupy
chaleureusement invité aussi. En fait la raison n’a rien a voir avec le prix. La
marina est réquisitionnée à partir du lendemain pour les jeux olympiques. Ce
qui explique qu’elle était presque vide.
On me conseille d’aller à iate Club, qui est
juste au-dessous du pain de sucre. Apres avoir fait le plein d’eau nous y
allons. Pas de pontons, le iate club est aussi très occupé pour les jeux
Olympiques mais une zone de mouillage au top.
En chemin pour Rio de Janeiro, depuis Vitoria
(350 Milles), se trouvent des iles et
deux caps sympas a voir: Cabo Buzio et Cabo Frio, qui fait l’angle après lequel
on vire quasi a 90° vers Rio.
La baie
de Victoria, est très jolie en plus on a vu sauter une baleine, ce que je
n’avais jamais vu. La marina très jolie aussi mais mauvaise ; Peu de fond
sauf au ponton extérieur. Les pontons ne sont pas flottants ce qui avec 2
mètres de marée, est gênant. Et surtout le ressac permanant.
Ce que j’appelle ressac se traduit par une ondulation
pourtant pas très visible ; qui fait avancer et reculer la bateau donnant
des a-coups violents aux amarres. Résultat malgré des pneus pour amortir
l’amarre; un retour de taquet cassé, et en prime une palle de l’hélice d’annexe
cassé aussi. J’avais d’ailleurs déjà décidé que je n’allai pas au bureau, ni
payer ou si je vais c’est pour dire que je ne paie pas pour ça...
Donc plutôt que
d’y rester encore 4 jours de plus, en attandant le retour du vent Nord-Est on
est parti en fin d’aprem avant le coucher du soleil, la marée était
haute ; j’ai décidé ca vite fait en revenant d’avoir visité le vieux
centre. Le quartier proche de la marina ; modern chic, très clean, avec
magasins dans le même style, me plaisait pas trop de toutes façons. Donc Naviguer 170 Milles jusqu’au Nord de Cabo
Buzios pour y être avant Jeudi matin,
car le vent tournait d’un coup Sud-Ouest,
et comme ca y rester tranquillement bien abrité, jusqu’à Dimanche, retour d’un vent Nord Est.
En route après environs 140 Milles, je voyais qu’au
lieu d’aller au Cabo Busio, qui est d’apres ce que j’ai compris une sorte de
Saint Tropez ; la possibilité d’aller a Macaé a la place, Une ville
qui semble ordinaire, sympas, 40 000 habitants et de pouvoir jeter l’ancre a
minuit 1h au lieu de 4h du matin. Et puis aller au Cabo Busio après (s’il faut
tirer des bords ; sur 20 Milles, ca va).
Et j’ai beacoup aimé Macaé, une vie normale d’une
ville dynamisé par les emplois lieés aux forages pétroliers offshore, et sans
tourisme. Et au final pas de Cabo Busio, ni de Cabo Frio.
On leva l’ancre samedi pour s’abriter d’un
vent nouveau qui faisait des vagues vraiment désagréables. Aussi pour visiter
les petites iles a quelques kilomètres
devant Macaé et partir le lendemain pour Rio. L’ile qui s’appelle isla do
Frances, comporte une petite crique avec un fond plat et rebords abruptes
presque comme une piscine avec 5-6 mètres de fond et une plage de sable orange
au fond. Le soir vers 22h vint 3 navettes transporteurs y passer la nuit aussi.
Mais eux utilisaient une amarre a terre après avoir ancré. La crique n’est pas
grande, il n’y a pas beaucoup de marge de rotation.
Le lendemain je vais au bord avec
l’annexe ; il n’y avait pas besoin de la regonfler on l’avait tracté
depuis Macaé ; comme j’avais déjà été a la plage la veille, cette
fois je vais vers les rochers. Donc visiter
brièvement, faire quelques photos et balader Loupy.
Assez rapidement Loupy pourchasse des oiseaux
de mer qui y sont chez eux. Les premiers s’envolent, mais l’un qui couvait des
œufs mis un seul et bon coup de bec dans l’oeuil de Loupy. Olala !!! Du
sang de partout, on aurait dit qu’il n’y avait plus d’œil.
Panique ! Je retourne vite au
bateau ; Je ne sais quoi penser mais sans vraiment réfléchir, je mets
plein d’eau oxygénée sur l’œil. Patrice dors, j’appelle a travers la
porte sans insister; pas de réponse. Je démarre le moteur, lève l’ancre,
moteur, au régime soutenu retour à Macaé pour un vétérinaire. Un Dimanche c’est
pas gagné. J’ancre devant l’entrée du petit fleuve ou on était resté 4 Jours.
Un zodiac viens vers moi ; en fait c’est plutôt moi qui a été vers eux
puisque j’ai jeté l’ancre sous leur nez. Ce sont des autorités, genre marine
nationale. Ils demandent les papiers en me tendant une grosse épuisette. Puis,
pendant qu'ils font leur vérification en se laissant dériver, j’accroche le
moteur sur l’annexe avec Loupy dedans pour directement récupérer les papiers et
aller trouver un véto. Bon !? Le moteur Johnson 2 cv ne démarre pas, mais
ils me remorquent a l’intérieur du fleuve, ou il y a un petit yacht club que je
n’avais pas vu comme je débarquai au tout début du fleuve, ou arrivent les
navettes de travail et les pécheurs.
Une fois au Yacht Club, On appelle pour moi. On
trouve une clinique vétérinaire 24h/24.
Thibault qui s’occupait à nettoyer son hors-bord, m’a conduit au véto. Il a
habité en France ; sa femme l’attendait mais il a quand même pris le temps
de rester avec moi pour traduire ; bien que je lui ai dit que ce n’était
pas nécessaire…
L’œil devrait se résorber ; Ouf, je peux
me calmer.
De tout mon cœur merci au Brésiliens pour leur
aide, naturelle et sincère.
Tiens des oiseaux? |
Putain de piafs, ils savent se defendre. |
A gauche isla do frances; vite je fonce a Macaé trouver un véto. |
Pauvre Loupy, je me disais" a quoi ca sert de vivre si c'est pour encaisser des trucs comme ca" |
Et voila le retour de Taquet cassé! pas grave mais moche. |
Avant il était comme ca. |
J'ai fait un moule en platre pour refaire une hélice en fibre de verre. |
C'est un comme ca qui a mis un coup de bec a Loupy. Si elle avait pérdu l'oeuil, je n'aurait qu'une idée: tirer dessus a la carabine. |
Le pain de sucre a Rio se fait en 2 telepheriques. Ici au premier pain. |
Bien qu'il est écrit de ne pas donner a manger, un peu de mangues ou de fraise permet de les voir de prés. |
Ce sont les plus petits singes du monde. (2016 est une année de singe en astro chinoise;que je suis) |
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