Il nous fallait un vent d’Est favorable, durable pour faire les 800 Milles jusqu’à Rio de Janeiro. En attendant on en profita pour visiter la ville, parée pour les fêtes de Sao Joao (saint jean 24 juin). On a aussi fait 12 Milles de navigation vers l’autre côté de la baie, jusqu’à l’ile d’Itaparica pour une ambiance plus relax. Feux de la saint jean dans la rue a même le sol, pétards et fusées (j’en ai acheté aussi). On y resta 5 jours; Un pont relie Itaparica au continent, ce qui d’après moi n’en fait plus tout à fait une ile. De Salvador le plus court et le moins cher est quand même d’y aller par l’un des bateaux qui partent de divers quartiers de la ville. Un petit terminal à côté de la marina, embarque les passagers sur des grosses barques en bois.
De l’hémisphère Sud je ne connaissais pratiquement que le prés serré au bâbord amure. Pour la navigation de Salvador de Bahia vers Rio de Janeiro, j’ai rarement eu autant de difficultés, du moins pour les deux premiers jours. SURTOUT que c’était avec des bonnes prévisions. Au courant contraire, se rajoutait le vent refusant, dans un sens et dans l’autre, puis ces cochonneries de grains. Pour casser le moral du navigateur à voile on n’a pas trouvé mieux: Le vent se renforce très rapidement voire brutalement passant de 15-20 Nœuds à 35-40, le tout avec changement de direction. Puis une bonne drache qui vous tombe sur la gueule. Une fois l’averse passé vous croyez peut être que le vent revient à 20 Nœuds ? Non, il faibli d’abord complétement, avec les vagues qui font rouler le bateau et claquer les voiles.
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Voila un grain : celui la il est pour nous.
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On a eu bien du mal a se dégager et trouver un vent favorable vers le Sud.
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Du fait qu’ on a mis trop de temps au début : 3 jours pour faire 130 Milles, on va faire un stop à Vitoria à 450Milles au Sud de Salvador et 350 de Rio. Faudra pas trop trainer là-bas quand même : Maria une amie, hippie bourgeoise, callé en buisines, rencontré en Colombie me rejoins à Rio en avion. Elle embarque aussi sa chienne Négra, et une copine Diana. Je devrais plutôt dire NOUS rejoins car c’est aussi pour rendre visite à Loupy. Maria voulait venir en France, et visiter l’Europe. Elle s’était proposé de louer ma maison pour 6 mois. Mais j’ai dit, lorsque j’y étais l’été passé, que je pars bientôt et que la maison est louée déjà. « No problème, we see in latine America ».
La charmante femme qui s’occupe du bureau de la marina TTNB, de la ville de Salvador de Bahia ; fut attiré par Loupy, allant spontanément la caresser ;Ce à quoi on reconnait ceux qui ont des chiens. Comme depuis quelques jours je la sentais un peu malade, j’en profitai pour lui demander si elle ne connaissait pas un vétérinaire. Dans la minute elle appelle - une vétérinaire - qui s’avère être une copine à elle. Celle-ci vient le lendemain, l’examine : l’œil indique un peu de carences, sinon elle a un bon cœur. Puis à ma demande elle fais les vaccins antirabiques qui sont maintenant à jour jusqu’en Juin 2017. Elle me proposa de faire des examens de sang, ce qu’aucun autre vétérinaire n’avait fait. Deux jours plus tard elle revient avec les examens, et me prescrit des compléments à certaines carences.
De Jacaré, sachant qu’on allait à Salvador de Bahia, les autres navigateurs sonnent les cloches sur le caractère dangereux de la ville. Joseph :« C’est bien plus dangereux que Rio » ; Un jeune équipier : « J’en connais un qui s’est fait butter la bas » Didier : « Le centre historique très fliqué ca va, tu vas pas tout seul en boite » « prends le taxi». La marina est fermée et gardé sérieusement, donc on a toujours laissé le bateau ouvert. Une fois dans les rues au pied de l’élévateur qui mène au Polourinho ; comme dans toutes les grandes villes, il y a de la faune, semi-ambulante, à l’affut de faire garer une voiture moyennant un pourboire, ou des vendeurs de colliers, devant le Mercado modena. Celui-ci est un marché couvert de produits d’artisanats pour touristes. Un restaurant sous l’entrée, aux tarifs comme en France, font passer l’addition avec un petit spectacle de danse/musique acapouera. Au premier abord, l’activité du quartier est comme dans une grande ville en générale.
La vie commence très tôt au Brésil ; de nombreux endroits du quartier permettent de prendre un bon petit déjeuner, et pour le déjeuner également, en cherchant un peu on peut bien manger pour 3 euros ; mais ceux de la classe moyenne n’y mettent pas les pieds ; les cols blancs vont au self buffet avec portier et salle climatisé ; Puis a la tombé de la nuit vers 17h30, tout le monde ferme boutique et s’en vont. Progressivement même le centre-ville ne laisse pas grand-chose d’ouvert. Reste donc les quelques marginaux par ci-par la, qui inspire effectivement de ne pas s’attarder inutilement avec un smartphone et un portefeuille bien garni…Sais-t-on jamais, on m’aura prévenu.
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1200 Milles de prés serré au babord amure. |
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Vue d'en haut de l'elevateur a salvador de Bahia |
le mercado Modena au milieu a droite; la marina juste derriere. |
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Rue de Salvadore de bahia au pulorinho parée pour les fetes de la saint jean.. |
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Vue de Nuit de salvador de Bahia :A droite, la cloture de la marina; Au milieu le mercado modena,au fond en violet l'elevateur.. |
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Moi et Loupy a Itaparica. Comme souvenirs j'achete régulierement s'il me plait et si l'occasion se présente un T-shirt; ici Trinidade and Tobago. Du Brésil j'en ai Joa Pessoa,. Un autre deSalvador avec en gros l'elevateur genre en style post moderne. |
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Calfateurs Bresiliens a Itaparica.
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Patrice le roi de la pompe.
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Travaux pour un nouveau lotisssement a Itaparica. |
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Marée basse a Itaparica; attention a pas perdre une tong dans la boue.Petites mangroves de part et d'autre. |
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Loupy a l'écoute des écoutes.
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Maria .
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Un vraquier avec ses propres grues, au mouillage a Vitoria. Tres belle baie avec tout dont Arcelor Mittal, qui décharge du minerai, puis le transforme sur place ´puis charge d'autres vraquiers en produit utilisable pour les chinois. |
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Arrivé dans la baie de Vitoria; ce n'es qu'une partie de la vue; qui rappelle un peu Rio ( qu'on a pas encore vu) |
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A vitoria, les fanjos en vedettte sont rois. |
Ces enfoirés de INMARSAT viennent juste de me dire que la durée de validité 100 unités valable 6 mois; que j'ai pourtant payé il y a plusieurs mois mais activé que maintenant. N'EST PLUS VALABLE QUE 3 MOIS et 1 mois pour celle valable 3 mois avant. Et ce depuis le 1er juillet 2016; pas de bol. j'ai reclammé mais ils vont surement me faire un gros majeur.
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