Dans un guide sur le Brésil vous allez lire
« Les Brésiliens aiment faire la fête ; ils sortent danser toute la
nuit sur les rythmes de la Samba et du Fogo. »
Une fois sur place vous vous rendrez
rapidement compte, que les Brésiliens ne font pas, plus la fête que n’importe
quel autre peuple, et que de toutes façons, ceux qui travaillent doivent
travailler et ceux sans emploi attendent
de pouvoir faire la fête sur le compte des autres.
Les Brésiliens sont plutôt travailleurs et
actifs, leur journée est calée sur le jour, sans fermeture à midi. Ils
retournent donc tôt a la maison.
Les sorties du soir en fin de semaine commencent
tôt aussi, ce qui est appréciable pour moi. Avec le rythme diurne je n’arrive pas à faire de
grasses matinées.
J’aime bien sortir le soir, boire des bières, ressentir
la culture musicale, surtout quand c’est joué par des musiciens. Parler avec tout le monde ouvertement,
rigoler, draguer.
Quand à danser c’est juste une question
d’ambiance et de taux d’alcoolémie.
Toutes les musiques sont bonnes.
Et justement au Brésil, la musique, que ce
soit en zone touristiques ou non n’est pas tellement Samba, Fogo ou Salsa. Et même
les Brésiliens eux même préfèrent écouter des tubes anglo-saxons.
En Colombie, par exemple c’était uniquement des tubes Latinos et de la
Rumba, tous lieux confondus.
En
arrivant au Brésil je ne suis pas trop sorti le soir
le premier mois, d’abord par manque d’envie, mais aussi que les conditions ne
s’y prêtaient pas. Puis a Salvador de Bahia on m’a trop dit que c’est dangereux.
Je sais très bien qu’en retournant bourré à 4 heures du matin je constitue une
proie dans n’importe quelle grande ville. Donc suite à mon expérience de
« Clubber » je fais maintenant plus gaffe au moyens pour retourner en
sécurité, le soir je n’amène pas le téléphone
et uniquement de l’argent liquide nécessaire pour la sortie.
A Salvador j’ai quand même fait une sortie le soir avec Chloé la Canadienne de la
marina. Son père m’avait invité avec eux et leurs 2 équipiers à manger au Polourinho,
puis on alla dans une terrasse couverte bondé avec un groupe trop chargée en
musiciens, il en sorti une musique chaotique sur laquelle personne ne dansait
vraiment, sauf pour ainsi dire nous, au-devant de la scène. Il pleuvait ;
à la fin on a embarqué dans un taxi pour la marina.
J’ai
commencé à sortir seul à Macaé avec l’intérêt qu’il
n’y a pas de tourisme du tout. Et ainsi mieux connaitre la sortie des
Brésiliens. J’ai été dans une rue ou était organisé une hamburger party, Un
groupe jouait des reprises Anglo-Saxonnes avec parfois un tube de rock en
Portugais.
Mon portugais est très mauvais, donc aborder
ne marchait pas trop. Il faut dire aussi que la Brésilienne qui sors, ne
cherche pas tant que ça a s’amuser, sauf si elle est déjà en couple. Celle
libre, vise lors de cette sortie, un homme qu’elle a déjà en vue. Et elle le
fait vite comprendre, ce qui a l’avantage de ne pas me faire perdre de temps.
Ben oui, pourquoi payer des coups et bavarder si la demoiselle, attends en fait
le moment pour aller vers celui qu’elle souhaite.
Donc cette soirée fut surtout intéressant a
parler avec des garçons et des couples.
Comme la ville est petite, je pus rentrer
paisiblement. En fin de nuit apparaissent une ou deux putes travestis, dans le
centre. Comme on peut en voir à Nice vers le port.
Ensuite
Rio de Janeiro. Le quartier ou on avait mouillé le
bateau : Urca est vraiment un chouette quartier, sécurisant, varié et
jolie. J’allais faire la wifi a Urca grille, en face duquel on s’est carrément mouillé après quelques
jours, pour avoir la wifi a bord. Chaque
fin d’après-midi, les jeunes prennent des bières en bouteille à l’Urca-grill,
puis s’assoient sur le muret en bord de route avec les bateaux au mouillage en
dessous et vue sur le Christ rédempteur. Les gens se connaissent, je n’ai pas vraiment parlé avec eux. Les
filles sont aussi trop jeunes autour de 20 ans.
Je me suis donc renseigné auprès de Joé, un américain
qui vit au Brésil depuis 7 ans et qui s’occupe du petit hôtel juste à côté, il
a d’ailleurs vécu illégalement jusqu’à une régularisation récente.
Comme le 14 juillet était mon anniversaire je
voulais faire une sortie organisé. Un rencard sur TINDER, puis Joé m’a dit
d’aller au quartier LAPA en prenant le bus 107, puis de retourner en taxi. Avec
la femme que j’avais rencardé le feeling
ne passait pas tant que ça, et de payer inutilement consommations et entrées
dans des endroits supposés « in », qui ne me plaisaient pas, m’ont
conduit à m’en défaire au bout d’une heure, et d’aller plutôt ou je voulais.
Le
quartier Lapa est vraiment bien pour sortir, le
lendemain vendredi j’y suis retourné, mais en restant uniquement dans la rue,
un Caipirinha 5 Reais bien chargé (1 euros 50), puis 2 puis 3, avec ça je suis
chaud. J’ai bien rigolé avec un vendeur de rue ; fait la connaissance de
xin xin une magnifique chinoise que j’ai revu le lendemain. Puis de 2
Brésiliennes devant le stand de caipirinha sous les arcades du pont, une plus
agée et sa Cousine, des femmes simples
et rigolottes.
Je les ai embarqué jusqu’au bateau, ou on a
continué à faire la fête. Il a fallu pour ça aller au quartier Urca, puis
prendre l’annexe depuis le petit port de pécheur…Quelques bisous avec la
cousine, puis on s’est endormis sur la banquette du carré.
Au petit matin elle me réveilla pour que je
les ramène au bord.
De Rio de Janeiro on fit 60 Milles vers la
baie de Angra dos Reis.
C’est une ville orienté bateaux de pêche et
plaisance. Ainsi que départ et approvisionnement des iles de la baie ou
affluent touristes voulant voir autre chose que Rio ou Sao Paulo.
On a trouvé un réparateur pour le guindeau
électrique. Et en attendant les 3 jours de réparations on alla visiter ISLA
GRANDE. Assez rapidement j’installai l’Amarante au mouillage de Abracaou.
Et là les sorties de fêtes furent TOP.
La petite ville principale de l’ile, aux rues
de sable, est harmonieuse et absente de voitures ou motos (comme le reste de
l’ile il n’y a pas de routes). Ceux qui
y travaillent sont souvent des voyageurs, conciliant travail et vacances, comme
Lucia qui est du Chili. Avec son grand sourire elle rabattait les clients vers
le petit restaurant devant lequel elle se trouvait. Le resto est au milieu de
la rue, je m’assois prendre une bière et me connecter à la wifi. En discutant
avec Lucia, elle me dit que ce soir-là il faut aller au Banana de la terra pour y danser le Fogo. Donc j’y vais et
effectivement ce petit lieu sans prétention accueille un groupe de 3 musiciens
qui arrivent merveilleusement à faire danser tout le monde. Une femme m’invita à
danser et m’appris les pas de base du Fogo. Au bout du compte j’en ai retenu la
meilleure soirée au Brésil.
Le lendemain Lucia me dit que c’est à
L’Aquarium que ça se passe. Entre temps je me suis fais d’autres amis par l’intermédiaire
de Lucia et nous allons donc à cette boite en bord de mer.
Assez classique mais pas cher la conso et
pleins de monde qui dansent. Le DJ est mauvais mais on fait avec ; je me
suis encore bien amusé accompagné de Patrice ce coup-ci.
Puis le lendemain vendredi on fait les 10
milles pour retourner chercher le guindeau réparé, faire le papier de sortie du
territoire de Rio, et faire de courses pour une navigation de 350 Milles
jusqu’à Florianopolis en traversant la grande courbe d’un coup. Le soir en
entendant la musique depuis le mouillage, je repars a la plage voir comment ça
se passe. Un bal, pas terrible, puis à coté un autre établissement avec groupe,
puis je fini dans une boite dans le quartier. Avant même la fermeture tout le
monde s’en est allé ; comme pour rentrer avant 3h. Dans la rue un travelo
a tenté de me faire un croche-pied ; en me disant dinero ; dinero. Je suis parti en courant.
Petite précision : Au Brésil suivant la
classe sociale les lieux de sorties, tant de jour que de nuit ne sont pas les
mêmes ; bien plus qu’en Europe. La différence se fait par le prix et le
standing ; En ce qui me concerne, comme je ne m’y amuse pas, je n’y vais
pas. J’aime bien que les classes sociales soient mélangées lors de fêtes, et
c’est aussi ce qui m’a plu à Abracaou.
Le
lendemain nous partons donc pour Florianopolis. Mais
en sortant de la baie me montait l’envie de retourner voir mes amis Lucia,
Diego, Dudu, de Abracaou; je dis à Patrice « changement de
programme ! » On mis 3 heures pour arriver à Abracaou, et a peine je
débarque à terre avec l’annexe que je vois DuDu la jolie Turc, à qui je dis
qu’on va faire une journée bateau. Puis Lucia devant le resto ou elle bosse.
Ce soir-là Diego m’amène dans un bar a
l’écart, sur la plage ou des Chiliens jouent du blues.
Lucia
avait congé Lundi, c’est donc lundi qu’on fit un tour
avec l’Amarante : 15 Personnes à bord !
Une mission, était de faire le plein d’eau au continent 6
milles en face. Pas de vent mais SOLEIL.
Nous y allâmes donc au moteur, avec baignade
sur une ile en chemin, tout le monde s’est bien amusé. Je précise que vu le nombre j’ai embarqué et
débarqué tout le monde au ponton qui sert au débarquement des navettes.
Le lendemain j’organisait de nouveau un
tour ; mais cette fois nous sommes 7. Le vent fort du matin fit chasser
l’Ancre j’en profitait pour la remonter afin de remouiller après le tour.
Ce fut une après-midi plus tranquille sans
alcool avec ballade a terre d’un petite baie voisine et percussions a l’intérieur
car il s’était mis à pleuvoir.
DuDu la Turc, qui est de 1985 comme l’Amarante fit savoir qu’elle était intéressée
par venir à Florianopolis, et surement l’Uruguay aussi ; et Diego ça le
branche aussi.
Le soir à 22h30 on avait rendez-vous pour
discuter de tout ça. Dudu qui parle uniquement, mais bien anglais, m’expliquait
que que son visa arrivait à la fin.
Aussi qu’elle ne voulait pas abandonner sa
copine Nathalia qui était engluée avec son copain, mais aussi que Nathalia,
d’un jour à l’autre elle change d’aller en Colombie par l’Argentine ; ou
autre chose. De son expérience avec les Brésiliens Dudu me disait qu’ils
étaient plutôt lourds et collants, en réclamant des bisous comme si c’était des
bonbons.
Conversations sur le chemin vers l’aquarium ; Mais à l’entrée le portier
ne laissa pas entrer Diego, en disant qu’il vient tout le temps mais ne dépense
rien.
Moi je voulais repartir en solidarité pour
Diego, mais DuDu entra voir Nathalia, et moi j’avais envie de boire un coup. Je
dis a Diego de ne pas partir. Finalement c’est surtout Dudu qui oublia littéralement
Diego. Elle m’expliqua que lors de la sortie bateau, Diego et d’autres boivent
les bouteilles mais n’ont rien apporté ni payé. Que souvent les Brésiliens et
sud-américains pour pas dire presque tous ; disent n’avoir pas d’argent.
Du coup ca m’enchante pas trop d’embarquer
Diego s’il est fauché.
Et pour ne pas toujours faire les mêmes
erreurs ; j’ai préféré dire a Dudu que je m’intéressais a elle comme
copine, que pour le long terme « amis » ne me branche pas trop.
J’ai du mal formuler tout ça ; elle m’a
répondu qu’elle n’est pas une prostituée !
A gauche Nathalia, a droite Dudu. |
La bonne traversée vers Florianopolis, n’est
valable que par cycles de 7-10 jours avec une bonne fenêtre de 3 jours
seulement. Je voulais bien embarquer Diego, argent ou pas mais comme il voulait
aller a Angra dos reis avant, et que comme trop souvent j’ai eu a faire des
navigations bancales ; c’est chaleureusement que je dis au-revoir a Lucia,
pour un départ très tôt le lendemain matin.
Comme d’habitude ; j’écris pour le blog en navigation sur plusieurs jours.
La prévison de vent qui devait s'inverser, de Nord passer sud est arrivé avec 6 heures d'avance.
Heuresement que j'avais anticipé la trajectoire en cas de retrad. On a bien marché puisque 3 jours exactement pour faire les 350 Milles. On est remonté le fleuve Itajai, ou on est a couple d'un vieux remorqueur, d'un chantier naval. J'ai discuté avec le gardien, qui a appellé le patron pour qu'on y reste faire quelques travaux. J'en ai assez de toujours prendre l'annexe avec de l'eau dedans, et aussi pour avoir de l'éléctricité.
Le Christ redompteur |
Vue depuis le Christ Redompteur qui regarde la baie de Rio. |
Nombreux taxis a Rio de Janeiro. ici l'entrée du tunnel ou on arrive a Copocabanha de l'autre coté. A pied depuis Urca je met 30 minutes. |
Moi et Loupy sur la plage de Copacabanha, |
La promenade au motifs caracteristique de Copacabanha. A droite une structure provisoire pour les jeux olympiques. Volley ball. |
Le jour de mon anniversaire il y eu ce massacre au camion a Nice.
Ici l'article du journal métro de Rio. Hués pour Valls, et une victime brésilienne et sa fille qui seront enterrés en Suisse.
Urca grill en jaune au quartier Urca |
Mouillage en face de Urca grill |
Abracaou a isla grande |
Le mouillage a Abracaou |
Diego et moi. |
BBQ dans la rue a Navigantes sur le fleuve Itajai. Foca au centre m'invita a manger chez lui la veille. |
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