dimanche 3 décembre 2017

L’ile de Pâques



Le fond de commerce de Rapa Nui - le nom d’origine de l’ile de Pâques - est clairement ces statues typiques qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Toutes les structures ont été crées et adaptés pour le tourisme. Une belle piste d’atterrissage, l’aérogare est à 15 minutes à pied de Hanga Roa l’unique ville ou sont les 9000 habitants de l’ile. Les bâtiments sont jolis, les abords propres, les publicités absentes. Par exemple coca-cola, qui sponsorise beaucoup partout dans le monde, est gravé sur des panneaux en bois sans le rouge. Les touristes sont bien pris en charge ; visites organisés en mini-bus, location de voiture, de quad, de scooter ou vélo, clubs de plongée, de surf, et bien entendu bars, restaurants et magasins de souvenirs.

Je suis agréablement surpris par ma première rencontre avec les populations locales du pacifique. Ils sont travailleurs et actifs sans se casser la tête. Ils ont une bonne mentalité, pas spécialement basé sur le lucratif. Ils parlent espagnole mais aussi souvent français, car venu pour y travailler de Polynésie française. Bien sur ils ont aussi leur langue locale, et coutumes qu’ils s’efforcent de faire perdurer. Ils râlent un peu des méfaits de la colonisation mais reconnaissant aussi certains bienfaits. il y eu ce jeudi, un mouvement protestation à l’aéroport, par ce qu’il leur coute systématiquement plus cher de faire un aller-retour vers le continent que dans le sens inverse. Ils ont le sentiment que les compagnies aériennes font de la prise d’otage, par ce qu’ils n’ont pas d’autre choix ; Le touriste ira lui ailleurs, si c’est trop cher.

Pour visiter les parcs naturels et les sites de statues les plus emblématiques, il vous faudra acheter un ticket d’entrée. 56 000 pesos ce qui fait 80 Euros !

Personnellement ces statues, ne m’ont pas fait fantasmer; je ne me sens pas attiré. Elles sont très bien, mais juste que d’en avoir vu quelques uns m’a suffit. Sinon de découvrir l’ile telle quelle est, avec ces habitants, son fonctionnement et sa nature m’intéresse partout ou je vais. Le plus beau à voir de l’ile est le cratère de volcan Rano kau. Ça, je voulais bien voir. On ne peut pas prendre un ticket uniquement pour ce site, il faut prendre l’ensemble à 80 boules.

Si c’était 20 euros, j’aurai payé mais pas 80, et si je n’avais pu y entrer en traçant à travers champs, je n’y serai pas allé. Ce cratère je suis content de l’avoir vu c’est vraiment magique ; Il est parfaitement circulaire avec des marécages en bas, de l’autre coté se découpe la mer. là oui ça me parle. (Photo en titre)

Devant un petit supermarché j’ai vu une affiche pour collecte de déchets sur la plage le vendredi 1er Décembre. Bon OK ; c’est une activité qui en vaut une autre, tout en se rendant utile et en rencontrant d’autres gens. Et j’ai bien fait, ce fût une bonne surprise ; rendez vous à 9 heures devant le gymnase, ensuite, on a embarqué dans un mini-bus pour aller de l’autre coté de l’ile, se qui m’a permit de voir la belle plage d’Anakena et même de recevoir à boire et a manger. Moins facile qu’on pourrait le penser, les cordes et filets de pêcheurs sont coincés dans les rochers. J’ai remplis 3 gros sacs à moi tout seul.

J’ai aussi pu voir que, ce côté de l’ile n’avait pas de houle, bien qu’exposé au vent dominant. Les longues vagues de houle qui font la joie des surfeurs du coté ville, ou je suis au mouillage, arrivent de bien plus loin du pacifique. Un surfeur m’a dit que ça vient d’Hawaii. Lorsque je suis arrivé le 27 Novembre, c’était calme, mais après 3 jours la houle s’est faite plus prononcée donc plus stressant pour débarquer et je subis du roulis au mouillage.

Je vais donc envisager de reprendre la mer vers l’Archipel de Gambier qui est au Sud-Est de la Polynésie française à 1400 Milles. Qui a l’avantage d’être entourée d’une barrière de corail faisant une eau calme à l’intérieur.

Je ne pense pas m’arrêter a l’ile de Pitcairn (L’ile de la Bounty), en plein sur le chemin pourtant ; le problème de houle et de roulis sera plus prononcé encore, l’ile est toute petite, il faudra tamponner le passeport par les Anglais et payer un petit droit d’entrée de 50 USD.

Le mouillage ici à Hanga Roa, est néanmoins bien placé en plein devant la ville. Pour débarquer avec l’annexe, ça se fait par le petit port pour clubs de plongé et pêcheurs, sinon ce ne serait pas faisable même par temps calme. Cependant alors que les surfeurs se régalent, la passe est le plus souvent exempte de déferlantes.

La livraison de marchandises par la mer, se fait vers un autre port à peine plus grand; Le cargo au mouillage grute des demi-conteneurs sur des barges à faible tirant d’eau. Parfois ils doivent attendre plusieurs jours pour que la houle se calme. De même, certains navires de croisières arrivant au mauvais jour, ne peuvent pas débarquer les voyageurs, et comme ils n’ont pas le temps d’attendre, ils poursuivent vers la prochaine escale.

Allez, demain lundi je vais aller à la douane, l’immigration et à l’armada pour quitter le Chili. Noël sera à Mangareva (ile principale et seule habité des Gambiers), qui était le nom de mon précédent voilier ; un Jeanneau Aquila.
Le bord de mer de Hanga Roa

Statue neuve.

Le haut de la rue principale.
Débarquement de touristes du navire de croisiere; cést déja l´heure de retourner a bord.
File d'attente pour embarquer sur la chaloupe.
Des stands de souvenirs sont installés lors de débarquement de navire de croisiere.
La chaloupe retourne chargée vers le paquebot, et 2 barges derriére qui déchargent un petit cargo au mouillage.
Epave de La Rose, dont voici la video explicative de l'échouage.https://www.youtube.com/watch?v=UBe8Is3H69Y&t=329s
Visiblement l'implentation de cet hotel ne convient pas.
Le surf c'est bien, mais pas trop pour moi.

Cimetiere et drapeau de l'ile

RDV devant le gymnase pour dispatcher les équipes de ramasseurs de déchets.
Distribution d'eau et de fruits avant d'y aller.



La plage de Anakena.
Anakena aussi, et un joli site de statues que je n'ai pas eu le temps de photographier.

 

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