mercredi 28 septembre 2016

Uruguay, Piriapolis

Vidéo des phoques dans le port de Piriapolis. J'ai fait une petite video de 45 secondes, mais j'aurai pu faire 45 Minutes, ca n'en finissait pas.


Un couple de phoques sur la planche arriere du bateau "Lucia parle serieusement"

Des dégats du pampero a Piriapolis, de mercredi 14 septembre; les vagues ont creusé par en dessous
Un gros pampero, plus costaud que d'habitude.
2 voiliers ramassés a Ponta del Este par ce meme Pampero.
Un génois mal enroulé, a fini comme du papier toilette par le Pampero a Piriapolis.
3 Argentins fort sympathiques en partace pour le Brésil. Depuis La Paloma
ou on était pendant le gros pampero.
J'ai travaillé mon hélice en fibre de verre en plusieurs fois, cette fois elle est en place. (Le tourneur de Navegates, m'avait fait le percage de 12mm bien dans l'axe)
Ce jour il faisait froid, on a quand méme été se ballader avec Patrice et Loupy.
Le chantier de Pïriapolis, qui est trop cher pour courte durée, ca nous faisait 700euros uniquement pour la grue. Ici un first 40 avec une quille type torpille; Ce n'est pas pour moi, avec tous les bancs de sables que j'ai raclé et les rochers que j'ai cogné.
Derriere Venus, le magnifique Baltic 51 de Christof.

Le port de Piriapolis en travaux d'extension. On peux monter sur la colline derriere en telesiege; j'y suis allé deux fois a pied , ca prends 30-40 minutes.
Piriapolis vu de cette meme colline; Presque tous y montent en voiture.
En Uruguay il y a beaucoup de créativité et de variétés de maisons.
Courses de Kart a Piriapolis, le dimanche 25 septembre 2016
Remarquez la femme qui tient son maté; ils sont tous dingues avec leur thérmos d'eau chaude et leur maté.


C'est le printemps, enfin on apprecie d'étre dans l'hemisphere sud.
Je suis un peu monté par n'importe ou, pour aller sur le pain de sucre de Piriapolis.
Les quartiers residentiels, populaires vu depuis le pain de sucre.
Au dessus ils ont mis une sorte de vierge redomptrice; les randonneurs y ont acroché des chaussettes, et de bouts de platique.

Le toreau fontaine au bas du pain de sucre.


La prommenade entre le port et la ville a Piriapolis. Le pain de sucre derriere.
L'alternateur sur arbre d´'helice de jean-philippe; si on n'a pas d´helice repliable cette solution permet de produire du courant de facon conséquente. il faut cependant un altérnateur avec le bobinnage doublé, pour produire a plus basse vitesse.





samedi 17 septembre 2016

Hope / Espoir

The title of this post is Hope. To demolish that word, to restore it’s dimension of illusion and deception. To prevent harm. The hope was invented to keep the lead in the wings of the people.
"If I win the lottery"
"Deeply 2017 elections "
 "I hope to go on holiday"
"I hope they take good care of grandpa, at old people house "
Hope is an evil, fed by those who oppress us to stupefy us and make obedient.
The future; our future will not happen by hope but by actions, communication, mutual assistance, understanding.
Patience and tolerance, but also by the presence.
 Learn to be grateful,  do thank’s but do not blame those who do not.
No one should be abandoned. No one should be excluded.
In Brazil I regularly hear each other and talk ECONOMIC CRISIS; I spoke with Patrice, who said "Ah Bon? "As I do not understand that there could be an economic crisis in Brazil.
More than any country in the world they may be sufficient to themselves; rain and greenery everywhere; it's warm enough to live without heating or true home, they even have oil. Everything is made in Brazil, so they have no need importer.
That’s  oppression exercised power and banks through various media to keep the people working at low prices, for the prevent fly with its own wings, to keep people enslaved to system.
People has the power to take control. WE are the people!
All of us who work, who consume, who are voting, that is ALL cop, soldier, farmer, singer.
We have the power to create our future, we just have to do it.
No one will do in our place and especially not HOPE
"I hope everything will go well". If you see things like that, is that we do not want to make efforts, we is disempowering, especially we think it will not happen well.
When arriving in Uruguay from Brazil, first I was a little disappointed or let's say, a bit baffled by the lack of development and activity. In addition the prices are higher than in Brazil, gave me a sort of nostalgie.
However it follows benefits, which after 1 week in Uruguay bring the opening of mind. Absence of economic pressure avoids insecurity, allows nature to breathe. The environment is quiet, peaceful and less polluted. The people certainly fewer; can also communicate more confidently. Young people having fun with games that do not cost money.
So even if prices in stores are a little higher, there is less need of money, and at the same time creates less uncertainty, because that is the economic pressure that creates the need to take from others to exist .

Don’t think that I am selling marxisme, first each one have to be independent and be able to controle his one life first.



ESPOIR

Ce post découle directement d’un film qui m’a vraiment beaucoup fait réfléchir : Mommy un film Quebequois de 2014.
Lorsque nous communiquions sur wattsapp avec Christine, une équipière, pour d’ici 3 à 6 mois. Et même si ça ne se fait pas, je lui en remercie beaucoup. (Elle ne connaît pas l’existence du blog, et n’est pas amie facebook non plus, donc ceci n’est pas une façon détournée de la remercier) ;
Je lui parlais de comment je m’occupais, pendant  la pluie a Rio Grande.  Je cherchais et téléchargeais  des films sur Youtube; mais aussi que tous les films que je voulais voir, ne marchaient pas ; ni ceux qu’elle me conseilla. Toujours est-il qu’elle s’est spontanément proposé de me permettre d’avoir quelques films qu’elle a aimés avec drop-box.


Le titre de ce post est donc Espoir... Pour le démolir, pour lui redonner sa dimension d’illusion et de tromperie. Pour l’empêcher de nuire.  L’espoir a été inventé pour maintenir le plomb dans les ailes du peuple.
 « Si je gagne au loto »
« Vivement les élections de 2017 »
« J’espère pouvoir partir en vacances »
« Pourvu qu’ils s’occupent bien de papy, a l’hospice »

L’espoir est un mal, nourri par ceux qui nous oppriment pour nous abrutir et nous rendre dociles.
Le futur ; notre futur ne se fera pas par l’espoir, mais par des actions, de la communication, de l’entraide, de  la compréhension.
De la patience et de la tolérance, mais aussi par la présence.  
Savoir être reconnaissant, remercier mais aussi de ne pas en vouloir à ceux qui ne le font pas.
Personne ne doit être abandonné. Personne ne doit être exclu.


Au Brésil j’entendais régulièrement les uns et les autres parler de CRISE ECONOMIQUE ;
J’en parlais avec Patrice, qui disais « Ah Bon ? » comme moi je ne comprends pas qu’il puisse exister une crise économique au Brésil.
Plus que n’importe quel pays au monde ils peuvent se suffire a eux même ; ils ont de la pluie et de la verdure partout ; il fait suffisamment chaud pour vivre sans chauffage ni véritable habitation, ils ont même du pétrole. Tout est fabriqué au Brésil, ils n’ont rien besoin d’importer.

C’est donc une oppression qu’exerce le pouvoir et les banques par l’intermédiaire des divers médias pour maintenir le peuple au travail a bas prix, pour l’empêcher  de voler de ses propres ailes, pour le maintenir asservi au system.
Le peuple a le pouvoir de prendre le control.  C’est NOUS le peuple !
Nous tous, qui travaillons, qui consommons, qui votons, TOUS qu’on soit flic, militaire, agriculteur, chanteur.
Nous avons le pouvoir de créer notre futur, il faut juste le faire. PERSONNE ne le fera a notre place et surtout pas l’ESPOIR.

« J’espère que tout se passera bien »
 : Si on voit les choses comme ça, c’est qu’on ne veut pas faire d’efforts, qu’on se déresponsabilise, et surtout qu’on pense que ça ne se passera pas bien.

En arrivant en Uruguay depuis le Brésil, je fus d’abord un peu déçu ou disons plutôt, un peu dérouté par le manque de développement et d’activité. En plus les prix étant plus élevées qu’au Brésil, m’ont donné une sorte de nostalgie.
Cependant il en découle des avantages, qui après 1 semaine en Uruguay apportent de la zenitude et ouverture d’esprit.

L’absence de cette pression économique évite de nourrir l’insécurité, permet à la nature de respirer. L’environnement est plus silencieux, paisible et moins pollué. Les habitants moins nombreux certes ; peuvent aussi  communiquer plus sereinement. Les jeunes s’amusent avec des jeux qui ne coutent pas d’argent.  Donc même si les prix aux magasins sont un peu plus élevés, on a moins besoin d’argent, et par la même occasion crée moins d’insécurité, car c’est bien la pression économique qui crée le besoin de prendre aux autres pour exister.


Cependant n'allez pas croire que je vends du marxisme, chacun doit d'abord se prendre en main. De l'espoir il en faut; je veux juste qu'elle n'envahisse pas notre quotidien; qu'on soit realiste, autonome et responsable.

lundi 12 septembre 2016

Débarquement en Uruguay

Ayant eu assez d'attendre a Rio Grande, et surtout de voir des prévisions qui changent de tout au tout d'un jour a l'autre; Nous avons profité d'une oportunité vraiment pas évidente pour arriver a faire 130 Milles jusqu'au premier abris possible, en 24-30 heures avant de se prendre un pampero.

C'était un challenge vraiment tres juste avec un couloir portant de pluie, qui nous éloignait de la cote, mais il ne fallait pas trop s'en éloigner car il fallait faire du prés serré avec un vent de terre le lendemain. Heureusement les prévisons on été en notre faveur, sans quoi il valait peut étre mieux retourner d'ou on venait. Le lendemain matin on avait tres bien avancé mais on était trop loin de la cote, et la perspective de l'arrivé du pampero, m'a fait un peu peur. J'ai donc fait du prés presque en pleine face au moteur pendant 5 bonnes heures pour esperer arriver a l'abri a temps.
La nuit noire sous une pluie battante, une illuminescence du plancton carrement surréaliste illuminait la mer au sons des vagues.
Nous avons donc jeté l'ancre prés de Punta del Diablo vers 1 heure du matin; un mouillage tres rouleur, mais 40m de chaine de 8mm  par 5m de fond on suffit, pour laisser passer les 2 jours de pompero.
Puis on est parti a 4h du matin pour arriver de jour. Un vent de terre de force 3 et faire les 50 milles jusqu'a La Paloma premier port depuis le Brésil.  Des otaries nous suivaient en sortant la téte de l'eau pour respier, puis replonger.

Au premier abord, l'Uruguay est moins developpé, mais aussi plus cher que le Brésil.

Prévisons en début a minuit apr'es un départ de Rio Grande a 14h.

Prévisions pour le lendemain midi.
Les taches sont les pluies; rouge beaucoup bleu moins.

Arrivé d'un pampero pas trop méchant.

Premiers Uruguayens en arrivant sur la plage.
Les cours de change.

Le seul building au centre de la Paloma.

Le premier jour on ne pouvait meme pas envisager de débarquer.
Puis le 2eme jour , plus clément et retour du soleil pour une visite des lieux.
Le village touristique de Ponta del Diablo au fond.
On a mis le spi pour arriver de jour a la Paloma,
il n'avait pas servi depuis la traversée cap vert- Brésil.
Port de LA PALOMA.
La taille des pare-battages sur le Els Mante? On m'a expliqué. Les gros pétroliers ne peuvent pas entrer dans Montevideo ( tirant d'eau surement) ils pompent donc en mer vers de petits pétroliers et mettent donc ces pare-battages géants entre qu'on appelle Yokohama.
La goelette de Christian Moulinat, rencontré a Fernando de Noronha il y a 2 ans.
Salut Christian: J'ai sympathisé avec ton copain Richard (le catamaran a coté) qui m'a prété son vélo. merci.

lundi 5 septembre 2016

Attente à Rio Grande do sul.

Heureusement que le yacht club de Rio Grande, est agréable.
Sinon j’aurai bien du mal à patienter avec de la pluie pour ainsi dire tous les jours depuis 8 jours.
En plus il fait 15° ; sauf a l’intérieur de l’Amarante, ou tout va bien le chauffage électrique sur 220 volts fonctionne 24h/24.
Les procédures de sortie du territoire sont faites ; par contre il faudra que je retourne a la capitainerie. On dit capitainerie pour la gestion par les autorités militaires du trafic maritime.
L’homme au bureau, à qui j’avais demandé, si ce n’étais pas un problème de partir avec un dépassement, m’avait dit que non, mais aussi qu’il faut retourner si on ne part pas. On avait dit qu’on partait lundi pour faire 190 Milles jusqu’à La Paloma, premier port d’Uruguay.

Lundi c’est aujourd’hui et ça ne va pas. On a le vent en pleine face, avec froid et pluie, et en prime on aura des vents a 40 nœuds  d’ici demain et/ou après-demain. Le fameux PAMPERO, Comme pampers.  Par ce que quand ça vous arriver dessus, vaut mieux avoir des couches culottes pour ne pas se chier dessus.
Je n’ai jamais vu des changements de prévisions aussi rapides. Normalement on peut faire confiance sur 3 jours voir 4 y compris en méditerranée. Mais pour ici -du moins en ce moment- on ne peut même pas compter sur 2 jours.

Patrice n’a aucun problème pour s’occuper a temps perdu, vu qu’il reste a l’intérieur de bateau, même s’il fait soleil et que les endroits intéressants ne manquent pas.
En ce moment il a délaissé les jeux, pour des vidéos, sur l’énergie libre et la science.

Je suis allé plusieurs fois au petit musée océanographique gratuit acollé a la marina.
J’ai trouvé un très bon resto buffet pour midi. Au retour je fais quelques courses au supermarché. Depuis notre arrivé ici, on est resté au ponton d’accueil ou la wifi ne passe pas même avec l’amplificateur, mais je m’installe dans le canapé du salon du yacht club pour me connecter a internet. En faisant les allers retours dans la marina je peux observer la très grande variété d’oiseaux, tels que perruches et faucons.

Le jeune homme a la caisse du resto buffet, m’avait dit ou aller pour sortir jeudi soir : Le long d’une voie principale de circulation, un pub accueillait un groupe local de rock qui brasse du monde. Je prends une moto taxi pour y aller. J’arrive assez tôt vers 21h ; Assez rapidement les tables font place aux alcools, et les nouveaux arrivants doivent rester debout. Les femmes jolies et bien arrangés en nombre dominant, l’âge se situe autour de 30.
Mais je remarque tout de même que le problème de communication entre les hommes et les femmes semble être pire qu’en Europe : En dehors de couples qui restent collés ; les femmes sont entre elles, et les hommes aussi. Le groupe de rock joua par la suite très longtemps ; des chansons toutes en portugais.

J’en parlais avec les uns et les autres de ce problème de communication homme/femme en baragouinant mon portugais avec moitié de mots espagnols. Certains m’ont dit que c’est typique d’ici. Avec l’alcool et la musique, les uns et les autres finissent par danser et communiquer un peu. Et je me suis bien amusé. Mais ça m’a fait réfléchir et aussi donné un sujet de conversation. Peut-être que Jésus n’a pas prévu les comportements pour de tels lieux si je puis dire ; d’ailleurs je n’ai vu aucune croix autour du cou, ce qui est courant en temps normal.  Bien sûr c’est un avis personnel. Mais par rapport aux sorties en France ou les hommes sont menteurs et fourbes, j’ai plutôt remarqué 
que les hommes brésiliens sont droits et honnêtes. Et ce sont les femmes  qui semblent un peu perdus.
La Paloma premier port d'Uruguay en arrivant du Brésil.
Vue aerienne de Rio Grande do Sul. Photo de la photo au musée oceanographique.
Le ponton d'accueil est celui vide en bas.

L'Amarante au ponton.
Le parc de la marina.

Vue depuis la terrasse du club house
Le musée océanographique.
Squelette de dauphin.

Le club house, et un vehicule typique, qu'ont la police ou divers autorités répressives au Brésil.


Le resto buffet que j'aime bien avec cette fois Patrice.
Photo prise au musée.
Je m'étais arrété il y a deux ans a ce bout de rocher au milieu de rien. Il y avait tout juste la place pour la baraque. Lócéan était calme quand on y étais.
Carte de 1570, assez étonnant l'Antartique était découverte.