Martin et moi avons passé une semaine a
Santiago de Cuba.
Tres vite, l’experience, l’instinct, la
chance, l’affront de priorités, comme ne perdre du temps ont fait, qu’on a trouvé
et loué une maison au centre ville. Pourquoi ? Le soir même de notre
arrivé, nous avons été avec des jeunes locaux, à une grande discotheque semi-ouverte
non loin de la marina. Dans leur Lada costumisée était déja organisé une femme
pour chaqu’un. Bien sur nous payons pour tout le monde ; les salaires sont
tellement bas, que c’est à peine croyable, et je peux vous le certifier ;
apres une semaine que le salaire est bien de 10 à 15€ par mois (moins de 50
centimes par jour). On peux manger pour tres peu avec les cooperatives
locales et les coupons; mais prendre une biere dans un bar ou un club
coute, 1 dollar, c’est un luxe. Dans la pratique ils doivent cumuler les
emplois et magouiller par ci par la, mais jamais de vols ou de violence comme
une telle situation pourrait créer.
Donc la marina étant a 6km de la ville, avec
des taxis a 10cuc (=10 dollar) aller puis 10 retour ; et surtout qu’on ne
peux pas emmener de cubaines a bord ; la securité refuse même un pourboir
de 10cuc. Le probleme se pose également dans les hotels et les location ayant
pignon sur rue, car les personnes qui entrent doivent etre enregistrés, et transmis
aux autorités. C’est peut etre de la chance, toujours est il qu’un jeune avec
un look bad boy usa, nous a abordé, un peu embeté aussi, mais pas trop
puisqu’il a reussi a nous écouter assez rapidement et a nous ammener chez un
loueur d’appart. Leandro le proprio ou plutot son fils de 28 ans est au top,
c’est même vite un copain sincere ; il fait la cuisine et s’occupe de tout
pour qu’on soit bien ; la maison est un premier étage accessible depuis la
rue, avec une terrasse couverte panoramique ; deux chambres avec salle de
bain dans chaque chambre.
L’internet est tellement peu développé, que personne n’a d’ordinateur ni
de smartphone. Pour se connecter, il y 3
ou 4 endroits dans toute la ville, une carte prépayé avec 4,50$ pour 1H. C’est
au niveau de l’intenet en Union Soviétique du temps de Boris Eltsine..A part ça
mon téléphone avec carte sim française fonctionne et pour retirer des CUC la
carte visa aussi, il y a plusieurs points de retraits qu’on appelle en anglais
ATM.
Les vehicules sont vairitablement, des vielles
americaines d’avant 1960, des vehicules sovietietique, moskvich, lada, les
motos des java et des MZ 250 deux temps, une ville vivante et variée.
La journée des endroits comme la curba en bas
de la ville, avec une biere au payement 6 pesos (0,25 cuc) sont sympas aussi.
Leandro dit que c’est dangereux labas.
Avec Martin on rigole, c’est plus dangereux en
France ou en Allemagne, pour dire.
Suite a des sorties intensives journée et soir, nous avons fini par
trouver des filles bien et non vénales. Deux copines, Dina 20 ans petite amie de
Martin et Daima 23 ans qui a une magnifique petite fille de 3 ans ; Dina
est sa marraine et elle m’a demandé si je voulais etre le parrain ; A
Daima j’ai demandé en disant que j’ai 46 ans, si je ne suis pas trop
vieux pour elle; Dina a côté a rigolé en disant que vieux c’est
60-70 ;
j’ai rajouté que pour une fille de 20 ans, 40 peux
etre concidéré comme vieux.
Le reponse fut simplement que c’est normal a
Cuba ; On est assortis, on dirait que j’ai juste 10 de plus, ce qui es
normal de toutes façons.
Depuis 4 jours maintenant les
distributeurs automatiques ne donnent rien !
Je suis allé dans une banque, puis une autre
le lendemain ; le probleme c’est la connexion du system ; Martin ne
peux se faire virer sur western Union, c’est uniquement les cubains aux USA qui
peuvent l’utiliser ; il n’a pas de cash sauf beaucoup en Pesos colombiens
qu’ils prennent null part.
J’en suis venu a me demander si ce n’est pas Fidel Castro qui met les
touristes à l’épreuve pour qu’ils experiencent le niveau de vie des Cubains.
J’ai dit à Martin que ce n’est pas par ce qu’on a pas d’argent qu’on ne joue
plus en 1ere division. J’ai donc tout simplement été chercher des euros au
bateau ; mais au lieu de payer 15usd de taxi aller retour, j’ai pris un
bus local qui ressemble a un camion de transport de bestiaux, marché 1km ;
puis je suis retourné avec mon vélo qui était labas ; Cout total 2 pesos
(0,1usd) qui dit mieux. Autre façon de faire moins cher, c’est de prendre les
bieres aux bars cooperatives locales, ce qui fait 4x moins cher ; mais on
doit soit même fournir le cobelet, on peux l’acheter pour 1 ou 2 pesos, soit un vendeur à l’entrée soit la
serveuse. Une façon pour eux de se faire un peu de sous. Et aussi de ne pas
produire trop de déchets. Avec Martin nous parlons Anglais, avec les Cubains le
castellan (Espagnole hors d’espagne), J’apprends l’Espagnole seulement depuis
la Colombie, avant je ne comprenais rien; Bien que proche du français, les mots
les plus importants sont complétement differents, comme le verbe faire qui est
Hace...Je vais voir pour des cours particuliers, ça doit pas etre bien cher.
Avec tout ça j’ai omis de raconter la traversée de 550miles depuis Santa
Marta jusqu’à Santiago de Cuba. Comme prévu nous avons fait du pré, tout le
long, suffisement bien pour jetter l’ancre à Haiti. Ce fut une navigation pour
hommes, j’avais préparé l’étais largable juste derriere l’enrouleur, afin
d’avoir des bonnes formes de voile de pré pour vent fort; le genois
enroulé au tiers est comme un sac, qui fait giter le bateau; le vent progressa
vite et les 48H suivantes furent comme si on était en régate ; n’ayant pas
de 3eme ris, il vallait tout de même mieux poursuivre ainsi, sinon il n’y a
plus qu’a garder un tourmentin, et ne plus faire de pré, deplus en concervant
un bonne vitesse on évite la derive due au courant est-ouest. 150 miles les premieres
24H puis 160 les suivantes. Les voiles
et le pilote automatique fonctionnerent a merveille, juste les entrée d’eaux
par ci-par on fini par mouiller tout le babord de l’Amarante, dormir humide
failli gacher le plaisir ; la trappe de la baille à mouillage fut
perdue ; sans doute pas verouillée.
A Haiti, on jetta l’ancre dans la baie deTarona, c’est jolie ; la population moins. La
culture créole descendants d’esclaves ne peux nous convenir. Sans faire de
stereopypes, il y en a suffisement qui
pensent qu’un blanc est juste une
crapule, et ce qu’on peux lui prendre c’est toujours bon a prendre. Martin
resta au bateau, premier voleur depuis
10 mois, plusieurs barques qui ne parterent pas, malgré qu’on leur offrit une
biere chaqu’un, l’un d’eux déroba le sondeur de profondeur a main qui était sur
l’avant . J’ai été a terre avec une barque a rame de pecheurs, mais a terre
entouré de 20 a 30 personnes partout ou j’allais, me mis mal à l’aise. Ayant
Loupy à la Laisse avec moi pour lui accorder une ballade, une femme met la main
sur la laisse en disant donne moi le chien ; a la deuxieme fois, j’ai
répondu que je tue pour mon chien. J’avais pensé ancrer pour la nuit, mais nous
préferames ne pas prendre de risque et levames l’ancre apres avoir séché en
partie les affaires mouillés ; le village d’a côté nous apporta une meilleure
image de haiti : Des pecheurs a la traine à voile... puis passé le cap plus
de vent, donc moteur. La base navale americaine de Guantanaomo est un
territoire des usa à Cuba. Au matin un énorme garde côte Americain nous suit
pendant un moment ; puis plus tard un hélicoptere nous survole puis entre
en contact par canal 16, simplement demander port de départ, port d’arrivé, nom
du bateau et nombre de personnes, a bord.
J’ai répondu que le bateau doit avoir l’aire
bizzare ; ce sont toutes la affaires mouillés apres mauvaise mer qu’on
fait secher ; ils ont répondu qu’au moindre probleme, ils sont a l’écoute
et nous souhaitent bonne navigation.
Bien plus tard retour du vent. Pour arriver de jour le génois suffit
pour nous faire avancer a 4 noueds le tout en dormant tranquillement à tour de
rôle.
Arrivé à la marina Marlin de Santiago de Cuba
le Vendredi 28 Novembre apres exactement 5 jours apres le départ de Santa
Marta.
Procedure de quarantaine muillage en face
d’abord, puis une venue d’une inspectrice sanitaire fort symphatique, puis a la
marina, police des frontieres et puis douanes, surement à cause de la venue de
Colombie, ils vinrent avec un chien sniffeur de drogues, faisant d’ailleurs
completement confiance à son flaire ils n’ouvrirent pratiquement aucun
rangement. La marina (12€ par jour) est un peu vétuste mais jolie, et
sécurisée.